Le circuit international de Bahreïn a fait l'objet de plusieurs ajustements avant le Grand Prix 2025, principalement dans une optique de sécurité et de conformité aux standards actuels de la FIA.

La sortie du virage 4 a vu son bac à gravier prolongé, afin de renforcer la sanction naturelle en cas d'élargissement de trajectoire, sur une zone régulièrement exploitée par les pilotes à la limite du vibreur.

Par ailleurs, les caniveaux en U situés à proximité de la trajectoire ont été comblés par du ciment et déplacés vers les dégagements, évitant ainsi tout risque de dégradation des monoplaces en cas de passage au large.

La FIA signale également des travaux de reprise au niveau de la ligne droite des stands et du virage 9, zones où des bosses avaient été identifiées et corrigées.

Un changement de configuration a aussi été apporté à une autre version du tracé : le vibreur à droite au virage 3 a été retiré, sans impact sur le layout utilisé ce week-end.

Détail plus cosmétique mais important pour l'encadrement de l'épreuve, les vitres des plateformes de départ et d'arrivée ont été remplacées.

Enfin, une série de lignes bleues a été ajoutée derrière la ligne blanche dans plusieurs virages : à l'entrée des virages 4 et 6, ainsi qu'à la sortie des virages 2, 4, 10, 11, 13, 14 et 15. Ce marquage vise à mieux matérialiser les limites de piste et les tolérances de suivi, dans un contexte où les contrôles sur les dépassements des lignes blanches restent stricts.

Il y a 19 h

La FIA a piublié la carte version 2025 du circuit de Sakhir et nous y remarquons un allongement de 80 m de la troisième zone DRS.

L'activation sera permise à 170 mètres après le virage 15 contre 250 en 2024.

Il y a 18 h

Une semaine après avoir roulé à domicile avec Alpine, Ryō Hirakawa s'apprête à prendre le volant de la Haas VF-25 pour sa toute première séance officielle avec sa nouvelle équipe. Le Japonais participera aux EL1 du Grand Prix de Bahreïn ce vendredi, à la place d'Ollie Bearman. Pour l'occasion, Haas a dévoilé un casque très spécial : un design célébrant le Japon, imaginé par sa propre fille.

Ce casque accompagne le passage express d'une écurie à l'autre, au cœur même de l'alliance technique entre Haas et Toyota. Hirakawa débutera ainsi son programme de quatre roulages en FP1 cette saison avec un casque à la fois personnel et symbolique, prêt à briller sous le soleil de Sakhir.

Il y a 1 h

Carlos Sainz n'a pas encore trouvé son rythme de croisière chez Williams après trois premières manches globalement frustrantes, mais il reste calme et confiant quant à sa progression. Selon lui, il est illusoire de penser qu'un pilote puisse immédiatement donner sa pleine mesure dans une voiture totalement nouvelle.

"Eh bien, si vous vous attendez à voir le meilleur de Carlos Sainz dans une Williams dès la troisième course avec une nouvelle voiture, alors non, vous ne comprenez pas très bien ce sport, ou du moins vous ne réalisez pas combien de temps il faut à un pilote pour vraiment atteindre le niveau avec une voiture et comprendre où se trouvent les derniers dixièmes et demi ou deux dixièmes de chaque machine."

Sainz estime n'avoir pas encore bouclé un week-end parfaitement maîtrisé, même s'il pointe des signes encourageants à Melbourne et à Suzuka, où son rythme s'est rapproché de celui d'Alex Albon. Il reste lucide sur son niveau de performance actuel.

"En regardant les trois premières courses, je pense que je n'ai pas encore réussi à rassembler un week-end complet. Le rythme était là – en Australie et à Suzuka. En Chine, j'ai connu un week-end un peu raté pour différentes raisons. Mais honnêtement, en Australie et à Suzuka, je pense que j'étais plutôt rapide, surtout vu que je suis encore nouveau dans cette voiture. Être proche ou dans le même dixième qu'Alex sur toute la qualif, je pense que c'est un bon début de saison."

Sainz attend désormais un week-end sans faute, où exécution et performance iront enfin de pair. Il compte notamment sur le retour à Bahreïn, un circuit où les essais hivernaux lui avaient permis de se sentir à l'aise dès les premiers tours.

"Très utile, surtout parce qu'ici, pendant les essais, je me suis senti très à l'aise avec la voiture. En fait, c'est un équilibre et une voiture que j'essaye de retrouver depuis plusieurs courses. Comme je n'étais pas satisfait en Chine, je suis revenu aux réglages qu'on utilisait ici à Bahreïn, et avec l'équipe on a voulu rapprocher la voiture de ce feeling, car je me sentais dans le rythme, je conduisais naturellement, sans trop réfléchir."

Le contraste est frappant avec ce qu'il a ressenti sur les circuits suivants, où les conditions ont mis en lumière les limites de son adaptation. Il reconnaît que ses réflexes issus de trois saisons chez Ferrari peuvent être contre-productifs dans certaines séquences.

"Évidemment, Ferrari avait un certain équilibre de voiture, une direction particulière qu'on a suivie pendant trois ou quatre ans en développant la voiture, qui imposait de freiner d'une certaine façon, tourner d'une certaine façon, relâcher les freins à un moment précis – et après trois ans, on tombe dans le piège de la mémoire musculaire. Quand on passe à une autre voiture, surtout sous la pression des qualifs, on essaie de trouver les deux derniers dixièmes, et on retombe naturellement sur ces réflexes-là. Ce n'est pas qu'il faut les désapprendre, car ces habitudes me rendent aussi très rapide dans d'autres types de virages. Mais il faut se rappeler que dans certains virages, il ne faut pas le faire."

Au-delà du châssis, la découverte du moteur Mercedes représente un changement majeur. Pour la première fois de sa carrière, Sainz évolue avec ce bloc, et les ajustements sont nombreux.

"Le moteur Mercedes est probablement le plus gros changement auquel j'ai dû m'adapter en changeant d'équipe. L'aéro, la suspension, tout ça change, bien sûr. Mais quand on vous change le moteur, là, on ressent de vraies grandes différences. Je ressens de grosses différences comparé à Ferrari. Il y a aussi des choses dans la manière dont l'équipe fonctionne – les passages de rapports, les patterns, la façon dont le moteur est exploité – qui, comme on l'a vu en Australie, m'ont piégé."

Malgré tout, Sainz reste positif et loue les efforts fournis par son équipe. Il assure que les progrès sont bien réels et qu'il participe à cette dynamique, même si cela ne se traduit pas encore au classement.

"Tous les progrès que nous avons faits cet hiver, depuis que la voiture a été changée et que je suis arrivé, toutes les directions prises sur les réglages, cela nous amène à ces résultats positifs. Et il y a encore beaucoup à venir dans cette équipe. Je peux déjà vous dire que c'est incroyable tout le travail réalisé à l'usine. Le niveau de performance qu'on a ajouté à la voiture entre 2024 et 2025, c'est une tendance très positive. Cela me motive énormément à aider, à contribuer autant que possible. Pour l'instant, je le fais autrement que par des points. J'aimerais que ça vienne aussi par les points, mais ça viendra dans la saison. Je suis très motivé, très impressionné par toutes les étapes franchies par l'équipe."

Il y a 27 minutes

Depuis ses débuts en F1 chez Mercedes, Andrea Kimi Antonelli impressionne par sa régularité, sa capacité d'apprentissage rapide et sa maturité. En trois courses, il a signé deux sixièmes places, une quatrième position, et surtout le meilleur tour en course à Suzuka. Un départ plus que prometteur, qu'il analyse avec calme.

"Jusqu'ici, je pense que ça s'est plutôt bien passé. Ce dont je suis le plus satisfait, c'est la régularité sur les trois courses, et le fait de continuer à progresser week-end après week-end."

L'un des axes sur lesquels il s'est le plus amélioré est la gestion des pneus, notamment dans les phases critiques comme le tour de préparation en qualifications. À Suzuka, il estime avoir franchi un cap important.

"Chaque week-end représente une énorme phase d'apprentissage pour moi, surtout sur le plan des pneus. Je pense que c'était très utile, et que ça le sera encore ce week-end, d'avoir les mêmes composés qu'à Suzuka, parce que je les comprends de mieux en mieux. Sur les deux premières courses, j'ai vraiment eu du mal à les mettre en température pour les qualifications, et je pense que Suzuka a été un gros progrès de ce côté-là."

Face à George Russell, Antonelli bénéficie d'un coéquipier expérimenté, dont il étudie de près les données et le comportement en piste.

"Je pense qu'il a désormais beaucoup d'expérience avec la voiture et en F1 en général. La principale différence, c'est qu'on voit à quel point il a confiance. Il sait où placer la voiture, et aussi où elle va finir dans le virage en attaquant. Donc il y a beaucoup de connaissances et de confiance."

Le jeune Italien arrive à Bahreïn avec une vraie volonté de poursuivre cette courbe d'apprentissage. Le défi sera très différent de celui rencontré au Japon : chaleur, usure et gestion des pneus occuperont le premier plan.

"J'ai vraiment hâte de ce week-end, parce que c'est un circuit que je connais, et que les conditions vont être très différentes de celles des essais, puisqu'il va faire beaucoup plus chaud."

"Je veux poursuivre cette dynamique positive, continuer à améliorer la vitesse en qualifications, parce que le rythme est là. C'est plus une question de réussir à tout rassembler, à commencer par la mise en température, puis le tour en lui-même."

Enfin, dans un registre plus léger, Antonelli a raconté une anecdote amusante au sujet de Kimi Räikkönen, dont il porte le prénom. Il l'a rencontré enfant à Monza, et en a gardé un souvenir fidèle à la réputation du Finlandais.

"Je l'ai rencontré quand j'étais tout petit – je crois que c'était en 2018. Il disputait le Grand Prix à Monza. Et vous savez, la première fois que je l'ai vu, j'ai compris pourquoi on l'appelle l'Iceman, pour être honnête, parce que je me souviens m'être approché de lui, super excité… et il n'a eu absolument aucune réaction."

"Mais je pense que c'est un mec vraiment cool. Je n'ai jamais eu l'occasion de discuter vraiment avec lui, mais c'est clairement quelque chose que j'aimerais faire. Ce serait chouette d'avoir quelques conseils sur la course, c'est sûr, parce qu'il a fait énormément dans ce sport."

Il y a 13 minutes

Détails sur le Grand Prix de F1 des États-Unis 2019

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 États-Unis | Austin

Pneus
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États-Unis
Course 19/21
FP1 01/11/2019 17:00
FP2 01/11/2019 21:00
FP3 02/11/2019 19:00
Qualifications 02/11/2019 22:00
Course 03/11/2019 20:10

 Résultats du Grand Prix de F1 de États-Unis 2019

Pos. Pilote (Constructeur) Temps Pos. grille Gain/perte pos.* Vitesse moyenne Meilleur tour Points
1 V.Valtteri BOTTAS (Mercedes) 1:33:55.653 1   204.696 km/h 1:36.957 (T.37) 25
2 L.Lewis HAMILTON (Mercedes) +4.148 5   3 201.600 km/h 1:38.446 (T.26) 18
3 M.Max VERSTAPPEN (Red Bull) +5.002 3   202.077 km/h 1:38.214 (T.42) 15
4 C.Charles LECLERC (Ferrari) +52.239 4   206.374 km/h 1:36.169 (T.44) 13
5 A.Alexander ALBON (Red Bull) +1:18.038 6   1 202.458 km/h 1:38.029 (T.42) 10
6 D.Daniel RICCIARDO (Renault) +1:30.366 9   3 197.354 km/h 1:40.564 (T.28) 8
7 L.Lando NORRIS (McLaren) +1:30.764 8   1 202.365 km/h 1:38.074 (T.44) 6
8 C.Carlos SAINZ (McLaren) +1 tour (T.55) 7   1 196.806 km/h 1:40.844 (T.44) 4
9 N.Nico HÜLKENBERG (Renault) +1 tour (T.55) 11   2 201.619 km/h 1:38.437 (T.47) 2
10 S.Sergio PÉREZ (Racing Point) +1 tour (T.55) Stands   10 198.141 km/h 1:40.165 (T.34) 1
11 K.Kimi RÄIKKÖNEN (Alfa Romeo) +1 tour (T.55) 17   6 199.249 km/h 1:39.608 (T.46)
12 D.Daniil KVYAT (Toro Rosso) +1 tour (T.55) 13   1 200.535 km/h 1:38.969 (T.41)
13 L.Lance STROLL (Racing Point) +1 tour (T.55) 14   1 197.716 km/h 1:40.380 (T.42)
14 A.Antonio GIOVINAZZI (Alfa Romeo) +1 tour (T.55) 16   2 198.539 km/h 1:39.964 (T.41)
15 R.Romain GROSJEAN (Haas) +1 tour (T.55) 15   195.979 km/h 1:41.270 (T.52)
16 P.Pierre GASLY (Toro Rosso) Suspension (T.54) 10   6 196.795 km/h 1:40.850 (T.31)
17 G.George RUSSELL (Williams) +2 tours (T.54) 18   1 196.039 km/h 1:41.239 (T.54)
18 K.Kevin MAGNUSSEN (Haas) Freins (T.52) 12   6 197.781 km/h 1:40.347 (T.42)
Ab R.Robert KUBICA (Williams) Fuite d'huile (T.31) 19 191.147 km/h 1:43.830 (T.22)
Ab S.Sebastian VETTEL (Ferrari) Suspension (T.7) 2 194.262 km/h 1:42.165 (T.6)
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