IAT dévoile un nouveau concept de Grande Panda 4x4, hommage moderne à la Panda 4x4 des années 80. Présentée lors du Grande Panda Hybride Media Drive, cette version mise à jour conserve l'esprit d'aventure du modèle original, tout en intégrant des solutions techniques et esthétiques contemporaines.

Le design reprend les codes de l'époque (couleur rouge foncé revisitée, détails beiges nostalgiques) tout en adoptant un look plus affirmé et adapté aux tendances actuelles. À l'intérieur comme à l'extérieur, la Grande Panda 4x4 exprime un goût prononcé pour la liberté et la nature.

Sur le plan technique, FIAT propose un essieu arrière électrifié. Objectif : conjuguer efficacité urbaine et vraies capacités tout-terrain. La présence probable d'accessoires supplémentaires (comme les lampes de toit) renforce ce positionnement.

Ce concept annonce la volonté de FIAT de mêler héritage, innovation et "mobilité durable" (le truc à la mode), sans renier l'ADN populaire et pratique de la Panda 4x4.

Il y a 11 h

Opel entre dans une nouvelle ère du rallye avec le Mokka GSE Rally, premier véhicule développé selon les futures normes eRally5 de la FIA. Ce prototype, dévoilé en amont de sa première apparition au ELE Rally d'Eindhoven les 23 et 24 mai, marque un tournant pour le constructeur allemand, déjà engagé dans l'ADAC Opel Electric Rally Cup depuis 2021.

Avec 280 ch et 345 Nm de couple, le Mokka GSE Rally promet des performances dignes d'une Rally4, renforcées par une architecture allégée, une boîte de vitesses de course et une suspension Bilstein adaptée au tout-terrain. Le véhicule est dépourvu d'assistances électroniques, confirmant son orientation compétition pure, et s'appuie sur une batterie de 54 kWh similaire à celle du modèle de série.

Visuellement, le prototype joue la carte de la rupture avec un habillage assumé — "OMG! GSE" en lettres capitales, jantes jaunes, prises d'air, et codes esthétiques rallye marqués. L'intérieur, lui, adopte une sécurité aux standards FIA, intégrant arceau, harnais six points, protection batterie renforcée et système d'extinction dédié.

Le Mokka GSE Rally est plus qu'un concept provocateur : c'est une démonstration technique destinée à valider les futures règles du rallye électrique client. À horizon 2026, Opel espère en faire une base accessible et crédible pour des compétitions globales, tout en prolongeant le succès rencontré avec la Corsa Rally Electric. L'enjeu : prouver que le rallye zéro émission peut être à la fois spectaculaire, performant et durable.

Il y a 11 h

Le championnat du monde de Formule 1 s'apprête à disputer l'un de ses rendez-vous les plus symboliques avec le Grand Prix de Monaco, théâtre de la neuvième manche de la saison 2025. Disputée pour la première fois en 1929 et présente sans interruption au calendrier depuis 1955, l'épreuve monégasque est une icône du sport automobile, faisant partie de la prestigieuse Triple Couronne aux côtés des 500 Miles d'Indianapolis et des 24 Heures du Mans. Son tracé urbain, serpentant à travers les rues étroites de la Principauté, reste unique par son profil : 3,337 kilomètres ponctués de 19 virages, sans véritable zone de dégagement, où la précision de pilotage prime sur la performance brute. C'est un circuit où l'erreur ne pardonne pas, et où l'habileté à frôler les rails fait la différence.

Le Grand Prix de Monaco est également un défi technique particulier. Les monoplaces y roulent avec un niveau d'appui maximal, dans le but de maximiser l'adhérence mécanique sur un revêtement peu abrasif et à faible grip. Dans ces conditions, la dégradation des pneumatiques reste historiquement faible, ce qui a favorisé, année après année, des stratégies à un seul arrêt, voire parfois l'absence de tout arrêt réel, comme ce fut le cas l'an dernier. En 2024, une interruption par drapeau rouge dès le premier tour avait permis à tous les pilotes de changer de composés sans passer par la voie des stands en course, réduisant l'impact stratégique à néant : seuls six pilotes avaient effectué un arrêt sous régime de course, et aucun ne parvint à bouleverser la hiérarchie établie sur la grille. Le top 10 franchit la ligne d'arrivée dans le même ordre que celui des qualifications, soulignant la nécessité de repenser le format de course sur ce circuit atypique.

C'est dans cette optique que la FIA et Formula One Management ont introduit une modification exceptionnelle du règlement sportif pour cette édition 2025 : deux arrêts aux stands seront obligatoires durant la course, avec l'obligation d'utiliser au moins trois types de pneus (slicks ou pluie). En cas de course intégralement sèche, chaque pilote devra donc utiliser au minimum deux composés slicks différents, dont au moins un parmi les deux désignés comme obligatoires pour ce week-end. Cette règle vise à encourager des stratégies plus dynamiques et à créer des opportunités de dépassement par l'undercut ou en profitant de phases de course en piste libre. En complément, un train supplémentaire de pneus pluie extrême sera alloué à chaque pilote afin de garantir l'application de cette règle même en conditions humides.

Pour cette course, Pirelli a de nouveau sélectionné les trois composés les plus tendres de sa gamme 2025 : le C4 en tant que dur, le C5 comme médium et le C6 pour le tendre. Le C4 et le C5 sont désignés comme composés obligatoires. Ce choix vise à offrir un éventail stratégique plus large, en particulier dans le cadre du nouveau règlement. Si la faible dégradation intrinsèque du circuit restreignait jusqu'ici l'intérêt de recourir à la gomme la plus tendre, l'obligation d'effectuer deux relais pourrait favoriser son utilisation, notamment lors d'un second arrêt tardif ou en cas d'intervention de la voiture de sécurité.

Une autre variable entrera en jeu cette année : près de la moitié du tracé a été resurfacée, du virage 12 jusqu'au virage 3, avec un nouvel asphalte plus lisse. Cette évolution pourrait entraîner un phénomène de graining, en particulier lors des premières séances d'essais, avant que la trajectoire ne se gomme. De plus, le circuit étant rouvert à la circulation chaque soir, l'adhérence y reste très évolutive au fil du week-end. Autant de facteurs qui renforceront l'importance du travail d'analyse des données recueillies vendredi pour affiner les stratégies du dimanche.

Dans ce contexte inédit, la gestion des arrêts, la lecture des fenêtres stratégiques et l'optimisation de l'air libre pourraient peser davantage que jamais sur l'issue de la course. Autrement dit, un Monaco plus ouvert qu'à l'accoutumée pourrait bien se dessiner.

Il y a 11 h

À l'approche du Grand Prix de Monaco (en plus long : FORMULA 1 TAG HEUER GRAND PRIX DE MONACO) 2025 (23 au 25 mai) et de la sortie prochaine du très attendu F1 The Movie produit par Apple Original Films, Apple déploie une nouvelle expérience immersive de Monaco sur Apple Maps (Plans en français).

Cette mise à jour permet aux utilisateurs de (re)découvrir la Principauté comme jamais auparavant grâce à une modélisation 3D détaillée. Les lieux emblématiques du circuit monégasque y sont représentés : le Casino de Monte-Carlo, l'Hôtel de Paris, le Yacht Club, le F1 Paddock Club… Le tout sublimé par un mode sombre qui offre une atmosphère nocturne saisissante.

Mais ce n'est pas tout. Le tracé du Grand Prix est également mis en avant, avec les virages iconiques, les tribunes en 3D, les passerelles piétonnes, la ligne d'arrivée, et des indications pratiques pour les spectateurs, comme les fermetures de routes pendant l'événement.

Enfin, en lien avec la sortie du film F1 The Movie prévue pour fin juin, Apple propose une sélection spéciale des circuits F1 les plus emblématiques présents dans le film — dont bien sûr Monaco — accessible directement depuis Apple Maps.

Une initiative qui ravira les fans de Formule 1, qu'ils soient présents en Principauté ou derrière leur écran.

Il y a 8 h

Pour Monaco, McLaren introduit une livrée hommage à la M7A conduite par Bruce McLaren, teintée d'inspirations Riviera.

La McLaren M7A est une monoplace emblématique de l'histoire de l'écurie britannique. Conçue pour la saison 1968 de Formule 1, elle est la première McLaren à offrir une victoire en Grand Prix à l'équipe fondée par Bruce McLaren, au volant lui-même, lors d'une course historique à Spa-Francorchamps.

Dotée du mythique V8 Ford-Cosworth DFV et d'un châssis monocoque en aluminium, la M7A incarne l'audace technique et l'ambition d'un jeune constructeur prêt à s'imposer face aux géants. C'est également avec cette voiture que McLaren introduit pour la première fois sa livrée papaye, véritable rupture dans un monde encore dominé par les monoplaces en noir et blanc à la télévision.

En 2025, à l'occasion des Grands Prix de Monaco et d'Espagne, McLaren revisite cet héritage avec une livrée spéciale développée en partenariat avec OKX. Inspirée par "l'élégance de la Riviera", elle mêle lignes épurées et clin d'œil à la M7A, tout en symbolisant le dialogue entre tradition et modernité.

Ce design Riviera marque aussi l'entrée d'OKX sur le marché européen, renforçant les liens entre la culture F1, l'innovation et les nouvelles alternatives financières. Lando Norris et Oscar Piastri porteront également des combinaisons spéciales à Monaco, dans le cadre d'une campagne visuelle tournée sur place.

Il y a 7 h

C'est une onde de choc à quelques jours du départ de l'Indianapolis 500. Dans un communiqué publié ce 21 mai, Team Penske a officialisé le départ immédiat de trois de ses piliers côté IndyCar : Tim Cindric (président de la division), Ron Ruzewski (directeur général) et Kyle Moyer (team manager). Cette décision radicale intervient en réaction directe aux infractions techniques ayant conduit à la disqualification des voitures n°2 et 12 lors des qualifications du 500 Miles, à la suite de la modification illégale des attenuators.

Roger Penske a lui-même pris la parole pour justifier cette restructuration en profondeur : "Rien n'est plus important que l'intégrité de notre sport et de nos équipes. Nous avons connu des défaillances organisationnelles ces deux dernières années, et il était nécessaire d'agir. Je présente mes excuses à nos fans, nos partenaires et notre organisation pour les avoir déçus." Cette déclaration, très rare de la part du patron de l'empire Penske, souligne l'ampleur de la crise.

Alors que les deux voitures concernées partiront depuis le fond de grille ce dimanche, Team Penske a précisé que des annonces complémentaires sur la composition de l'encadrement sportif seront faites dans la semaine. Ces évictions majeures ne manqueront pas d'alimenter le débat sur le conflit d'intérêts entre Penske Corporation — propriétaire à la fois de l'équipe, du championnat, du circuit et du motoriste Ilmor — et l'impartialité de la gouvernance d'IndyCar.

Il y a 5 h

Ce mercredi midi, j'ai eu l'occasion de faire un petit tour du paddock, à l'approche du tumulte du week-end du Grand Prix de Monaco.

L'effervescence monte déjà : les équipes s'activent pour que les monoplaces soient prêtes à temps, tandis que les ouvriers poursuivent les derniers aménagements des hospitalités, bientôt prêtes à accueillir leur microcosme de privilégiés.

Devant le stand Haas, Oliver Bearman a été aperçu au téléphone. À travers quelques interstices entre les panneaux occultants, certaines F1 laissaient entrevoir leurs lignes, encore en cours de montage.

Il y a 5 h

Détails sur le Grand Prix de F1 du Qatar 2024

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 Qatar | Lusail

Pneus
C1
C2
C3
Qatar
Course 23/24
FP 29/11/2024 14:30
Qualifs Sprint 29/11/2024 18:30
Sprint 30/11/2024 15:00
Qualifs 30/11/2024 19:00
Course 01/12/2024 17:00

 FALC (Faits à la con)

10 : la F1 a signé un contrat de 10 ans avec les Qataris pour 2023 et au-delà.
60 : le nombre d’heures nécessaires pour installer les lumières pour une course nocturne.
1 068 : la ligne droite de départ/arrivée mesure 1,068 km.

 Les données sur le circuit

 Infos générales

Premier Grand Prix : 2021
Sens : horaire
Nombre de tours : 57
Nombre de zones DRS : 1

 Distances

Longueur du circuit : 5.419 km

Ou encore... 40 440 canettes de 250 mL de Red Bull couchées

Longueur de la course : 308.611 km

Ou encore... 2 303 067 canettes de 250 mL de Red Bull couchées

 Virages

Nombre de virages : 16
Nombre de virages à gauche : 6
Nombre de virages à droite : 10

 Les stands

Vitesse limite dans les stands : 80 km/h
Distance d'allée des stands sous limiteur de vitesse : 502.00 m
Temps nécessaire pour purger un Drive-Through : 23.00 s

 Chronos

Tour en course le plus rapide : 1:24.319 (Max Verstappen, 2023)
Tour le plus rapide : 1:20.827 (Lewis Hamilton, 2021)

 Pole position

Côté de la pole position : gauche
Distance de la pole au premier freinage : 371.00 m

 Accélérateur et boîte de vitesses

Temps à pleine charge : 66 %
Distance à pleine charge : 72 %
Consommation d'essence : moyenne
Nombre de changements de vitesses en un tour : 39

Données F1 et Mercedes-AMG F1 Team, aucune affiliation ou autre. Ces données étaient valables avant que le Grand Prix de F1 ne se déroule.
Les éléments ont pu évoluer après le week-end de course : changement de tracé, nouveau record et etc.

 Les données pneumatiques Pirelli

 Pressions minimale de départ des slicks

Avant : 26.0 psi
Arrière : 22.5 psi

 Limites de carrossage

Avant : -2.75°
Arrière : -1.50°

 Pneumatique et piste

Evolution de la piste (FP1 aux qualifs) : élevée
Abrasion de l'asphalte : 2/5

 Résultats du Grand Prix de F1 du Qatar 2024

Pos. Pilote (Constructeur) Temps Pos. grille Gain/perte pos.* Vitesse moyenne Meilleur tour Points
1 M.Max VERSTAPPEN (Red Bull) 1:31:05.323 2   1 235.310 km/h 1:22.905 (T.55) 25
2 C.Charles LECLERC (Ferrari) +6.031 5   3 234.357 km/h 1:23.242 (T.53) 18
3 O.Oscar PIASTRI (McLaren) +6.819 4   1 234.425 km/h 1:23.218 (T.51) 15
4 G.George RUSSELL (Mercedes) +14.104 1   3 234.039 km/h 1:23.355 (T.50) 12
5 P.Pierre GASLY (Alpine) +16.782 11   6 233.061 km/h 1:23.705 (T.56) 10
6 C.Carlos SAINZ (Ferrari) +17.476 7   1 233.731 km/h 1:23.465 (T.52) 8
7 F.Fernando ALONSO (Aston Martin) +19.867 8   1 233.167 km/h 1:23.667 (T.57) 6
8 G.Guanyu ZHOU (Sauber) +25.360 12   4 232.550 km/h 1:23.889 (T.57) 4
9 K.Kevin MAGNUSSEN (Haas) +32.177 10   1 231.528 km/h 1:24.259 (T.55) 2
10 L.Lando NORRIS (McLaren) +35.762 3   7 236.798 km/h 1:22.384 (T.56) 2
11 V.Valtteri BOTTAS (Sauber) +50.243 13   2 228.080 km/h 1:25.533 (T.53)
12 L.Lewis HAMILTON (Mercedes) +56.122 6   6 232.616 km/h 1:23.865 (T.52)
13 Y.Yuki TSUNODA (Racing Bulls) +1:01.100 14   1 226.462 km/h 1:26.144 (T.47)
14 L.Liam LAWSON (Racing Bulls) +1:02.656 17   3 226.641 km/h 1:26.076 (T.46)
15 A.Alexander ALBON (Williams) +1 tour (T.56) 16   1 228.011 km/h 1:25.559 (T.47)
Ab N.Nico HÜLKENBERG (Haas) Sortie de piste (T.39) 18 227.458 km/h 1:25.767 (T.33)
Ab S.Sergio PÉREZ (Red Bull) Sortie de piste (T.38) 9 228.735 km/h 1:25.288 (T.31)
Ab L.Lance STROLL (Aston Martin) Dégâts dus à un accrochage (T.8) 15 214.531 km/h 1:30.935 (T.6)
Ab F.Franco COLAPINTO (Williams) Collision (T.0) 19 N/A N/A
Ab E.Esteban OCON (Alpine) Collision (T.0) 20 N/A N/A

Les actus concernant le Grand Prix de F1 du Qatar 2024

Les brefs concernant le Grand Prix de F1 du Qatar 2024 (48)

Max VERSTAPPEN | Red Bull
FIA

Max Verstappen a exprimé son incompréhension face à la pénalité qu'il a reçue après les qualifications du Grand Prix du Qatar pour avoir roulé trop lentement lors d'un tour de refroidissement. Il a expliqué qu'il cherchait à éviter les problèmes et à être "gentil" avec les autres pilotes, mais estime que cette approche lui a causé des ennuis. Verstappen critique la décision des commissaires et le contexte ayant mené à cette pénalité, qu'il considère injustifiée.

En conférence de presse pré-Grand Prix d'Abu Dhabi, il a ainsi déclaré : "Oui, je vais désormais rouler à fond sur mon tour de refroidissement. Et je vais faire semblant de vouloir percuter tout le monde. Honnêtement, je ne comprenais pas. Je ne savais même pas pourquoi j'étais convoqué. Puis, une fois dans la salle des commissaires, j'essayais simplement d'expliquer ce qui s'était passé. J'essayais juste d'être gentil. Lando m'a doublé parce qu'il était une seconde derrière moi sur le SC2. Il avait des pneus plus froids car il avait simplement fait un tour de mise en température ou il avait dû abandonner son tour, peu importe. Donc, il m'a doublé. J'étais comme : 'OK, pas de problème, je me pousse. Je ne veux gêner personne.' Nous étions déjà en Q3, juste à chercher notre position sur la piste."

"Ensuite, je pense que Fernando est sorti des stands avec des pneus neufs. Et ce week-end-là, il était clair qu'avec des pneus neufs, il fallait pousser assez fort pendant le tour de sortie pour chauffer les pneus. Donc, à la sortie du virage 10, je l'ai vu dans mon rétroviseur, à fond. Je me suis dit : 'OK, je vais le laisser passer, pas de souci, et je me remettrai en position.' Puis, bien sûr, tout a ralenti devant, parce qu'il y avait plusieurs voitures. Et j'ai aussi ralenti, car je ne voulais pas accélérer et risquer de ruiner leur préparation."

"Et ensuite, j'ai vu quelqu'un arriver dans mon rétroviseur, agissant comme si la situation la plus dangereuse du monde venait de se produire et qu'il avait failli se tuer ou quelque chose comme ça. C'était incroyable. Et nous étions tous sur un tour lent. Ce n'est même pas comme si quelqu'un était sur un tour rapide. Donc, oui, quand j'ai été convoqué par les commissaires, cela m'a beaucoup surpris, car je n'avais vraiment gêné personne. Je pense aussi que, sur un tour lent, nous roulons tous sur nos trajectoires normales, car nous essayons tous d'éviter de ramasser des débris. Ce n'est pas nécessaire quand tout le monde roule lentement. Mais ensuite, je ne sais pas comment ils en sont arrivés à cette conclusion."

"C'était, bien sûr, très décevant pour moi, parce qu'en essayant justement d'éviter les ennuis, je me suis mis dans le pétrin. Et aussi, je pense qu'à ce moment de la saison, presque à la fin, je ne voulais pas me battre avec qui que ce soit. Après la qualification, ils sont venus me voir en disant : 'Pourquoi n'as-tu pas ruiné mon tour, pour que je commence mon tour ? Que fais-tu ?' Donc je me disais : oh, je ne veux pas me retrouver dans cette position. Mais en gros, en faisant ça, je me suis retrouvé dans cette position où j'ai dû aller voir les commissaires. Et j'ai tout de suite senti, en étant là-bas, que ça n'irait nulle part. Donc c'était très étrange."

Max VERSTAPPEN | Red Bull
FIA

Lors de la conférence de presse post course, Erik van Haren (De Telegraaf) a interrogé Max Verstappen sur sa réaction face à la pénalité reçue après les qualifications du Grand Prix du Qatar, en demandant également son avis sur le rôle joué par George Russell dans cet incident.

Verstappen n'a pas caché sa déception, expliquant son incompréhension face à la sanction et exprimant des critiques sévères sur ce qu'il considère comme un manque de respect dans la gestion de cet épisode.

Voici ses propos complets : "Honnêtement, je veux dire… Je n'arrivais pas à croire que j'avais écopé de cette pénalité. Mais d'une certaine manière, j'étais aussi comme… Oui, je ne suis plus surpris dans le monde dans lequel je vis. Donc, voilà. Vous n'êtes pas content de cela. Mais à un moment ou un autre, vous devez tourner la page. Mais ce n'était pas très agréable de voir cela arriver, parce que je pense que c'est la première fois que quelqu'un est pénalisé sur un tour lent. Alors qu'en réalité, j'essayais juste d'être gentil. Donc peut-être que je ne devrais pas être gentil."

"Le problème, c'est que… Eh bien, être gentil, parce qu'à la fin de la saison, tout est plus ou moins décidé – surtout pour moi – je ne voulais pas gâcher le tour de préparation de quelqu'un d'autre. Et en faisant cela, en étant gentil, en gros, vous êtes pénalisé. C'est ce que j'ai essayé d'expliquer également. Mais j'ai juste eu l'impression de parler à un mur. Il n'y avait pas grand-chose à faire, pour une raison ou une autre. J'ai pourtant parlé de raisons valables, c'était clair qu'autour de moi il y avait aussi d'autres scénarios, des gens avec des pneus plus froids qui devaient pousser quoi qu'il arrive. Je ne voulais pas provoquer une scène dans le dernier virage, et au final, personne n'aurait eu de tour. Donc, très, très surprenant."

"Et pour la deuxième partie de la question : oui, j'étais assez surpris en étant assis dans la salle des commissaires de tout ce qui se passait. Honnêtement, très décevant parce que je pense que nous sommes tous ici, nous nous respectons beaucoup. Et bien sûr, j'ai été dans cette salle de réunion de nombreuses fois dans ma vie, dans ma carrière avec des gens qui ont couru, et je n'ai jamais vu quelqu'un essayer de saboter quelqu'un d'autre aussi durement. Et pour moi… j'ai perdu tout respect."

Et dans le carré des interviews, la colère était la même. Quand le journaliste de Viaplay lui a demandé s'il allait en discuter calmement avec Russell, en tête-à-tête, la réponse du quadruple champion du monde a été cinglante : "Pas pour l'instant, mais il sait ce qu'il en est. Il agit toujours très correctement ici devant les caméras. Mais dès que tu es face à lui en privé, c'est une toute autre personne, et je ne supporte pas ça. Alors, franchement, il peut aller se faire foutre, parce que je n'ai rien à foutre avec ça."

Max VERSTAPPEN | Red Bull

Max Verstappen après sa victoire au Grand Prix du Qatar 2024 : "C'était une très bonne course. Bien sûr, déjà hier en qualifications, la voiture était bien meilleure, et aujourd'hui ce premier relais a été très, très rapide. Lando et moi étions à 1,8 seconde l'un de l'autre tout le temps, nous poussant mutuellement, et honnêtement, c'était vraiment amusant en piste."

"Ce circuit a beaucoup d'adhérence et cette année, les pneus tenaient vraiment bien, donc c'était très agréable de pouvoir pousser. Nous avons fait un relais très long au début. Après cela, il y a eu quelques interventions de la voiture de sécurité où il fallait rester vigilant, mais je suis très content."

"Cela faisait un moment, sur le sec, qu'on n'avait pas été aussi compétitifs, et je suis très fier de toute l'équipe d'avoir su renverser la situation en une journée. Ils méritent vraiment cette victoire."

Sur son duel [encore un, on savoure] avec Norris lors du deuxième restart après Safety Car : "Avec les pneus durs, il y a très peu d'adhérence. Vous sortez déjà des stands avec des pneus froids, et derrière la voiture de sécurité, vous ne pouvez pas les chauffer. J'ai essayé quelque chose de différent dans le dernier virage, mais je n'avais pratiquement aucune adhérence à l'arrière, donc j'ai eu du mal à trouver de la traction en sortie de virage."

"Ça a été un peu chaud dans le virage 1, mais je pense que c'est super à voir. Ensuite, nous avons pu rouler jusqu'à la fin avec un bon rythme, donc je suis très heureux de gagner ici."

Charles LECLERC | Ferrari

Charles Leclerc après sa deuxième place au Grand Prix du Qatar cru 2024, qui s'annonçait mauvais pour lui : "Je suis très heureux. Honnêtement, j'aurais immédiatement signé un papier qui me disait qu'on finirait deuxième sur un circuit comme celui-ci, après un week-end comme celui-ci, car les caractéristiques de notre voiture ne conviennent pas très bien à ce tracé."

"Nous savions que ça allait être un week-end très difficile face à McLaren, mais au final, nous avons réussi à leur reprendre quelques points. La lutte se jouera jusqu'à la dernière course à Abou Dhabi, la semaine prochaine."

Sur le suspense pour le titre constructeurs : "C'est difficile de savoir [à quelle vitesse Ferrari sera lors du prochain GP]. Nous sommes tous très proches. Ça va être très serré, mais c'est excitant. Vingt et un points, c'est encore beaucoup, mais tout est possible et nous donnerons tout."

Oscar PIASTRI | McLaren

Oscar Piastri après sa troisième place au Grand Prix du Qatar, au micro de la F1 : "Ce fut une course compliquée. Les voitures à l'avant semblaient avoir un rythme très similaire, ce qui rendait vraiment difficile de creuser l'écart pour entrer dans la zone DRS, puis d'être suffisamment proche pour dépasser."

"Il y a eu quelques bons moments avec Charles [Leclerc] en piste, et c'est sympa de finir sur le podium, mais ce n'est pas tout à fait le résultat que nous espérions."

"Je ne sais pas exactement à quoi correspond la pénalité de Lando, mais elle semble évidemment assez lourde. La fin de l'année va être passionnante. J'espère que nous pourrons être solides, mais il va falloir tout donner pour conclure en beauté."

Lando NORRIS | McLaren

Lando Norris et son patron, Andrea Stella, se sont exprimés au micro de Sky Sports suite à la pénalité énorme reçue par le pilote britannique au Qatar. En effet, le pilote de la McLaren numéro 4 n'a pas ralenti sous drapeau jaune, faute relevée par Verstappen, et a écopé de 10 secondes de stop and go.

Lando Norris : "Honnêtement, je ne sais pas ce que j'ai fait de mal pour l'instant. Apparemment, je n'ai pas ralenti sous drapeau jaune. Je ne suis pas idiot, si j'avais su qu'il y avait un jaune, j'aurais ralenti."

"Je ne sais pas si je l'ai manqué ou si j'ai juste été stupide, mais la règle est claire : si vous ne ralentissez pas sous drapeau jaune, c'est la pénalité, donc c'est une sanction juste."

Sur la possibilité manquée aujourd'hui, compte tenu de son bon rythme : "Bien sûr. J'avais de l'air propre à la fin, mais c'est évidemment une opportunité manquée. C'est assez évident."

Sur son optimisme concernant les chances de McLaren au championnat constructeurs : "Élevé. L'équipe m'a donné une voiture fantastique aujourd'hui, donc je suis reconnaissant envers eux. Je suis déçu de ne pas avoir fait un meilleur travail aujourd'hui et de ne pas leur avoir donné les points qu'ils méritaient. J'ai rendu le travail de l'équipe bien plus difficile qu'il ne devrait l'être. L'équipe fait un excellent travail, mais je les ai déçus."

Andrea Stella est revenu sur la pénalité : "Nous avons vérifié les données. Effectivement, Lando reste à fond. Nous devons dire que le secteur est passé jaune dès que Lando est entré dedans, mais l'exigence est très claire : il faut lever le pied et c'est la responsabilité du pilote de reconnaître qu'il est dans un secteur jaune et de ralentir."

"En même temps, je trouve assez particulier que le drapeau jaune ait été déployé, puis retiré, alors que la situation dans ce secteur était identique – il y avait des débris sur la piste.

"À un moment donné, cela méritait un drapeau jaune, puis quelques secondes après, ce n'était plus le cas, ce qui est simplement regrettable, je dirais. Et concernant l'application de la pénalité, je pense que nous avons perdu tout sens des proportions et tout sens de la spécificité."

"Peut-on examiner précisément l'infraction, le niveau de danger associé à la situation, et le fait que le drapeau jaune ait été retiré ? Ensuite, juger en utilisant des éléments comme la proportion et la spécificité, plutôt que de se référer à un règlement, probablement couvert de poussière, et de l'appliquer sans aucun sens critique."

"De ce point de vue, je pense qu'il y a une opportunité de faire mieux de la part de la FIA."

La FIA a publié la grille de départ définitive du Grand Prix du Qatar édition 2024.

Aucun changement n'est à noté depuis le document provisoire. Max Verstappen reste pénalisé d'une position, perdant la pole position au profite de Georges Russell dans la Mercedes numéro 63.

Stratégies, sets de slicks à disposition des pilotes pour la course et deltas de distance en accélération entre les gommes, voici les infographies Pirelli pour le Grand Prix du Qatar 2024.

Après une pénalité infligée à Max Verstappen pour conduite inutilement lente lors des qualifications, George Russell héritera de la pole position pour le Grand Prix du Qatar. Verstappen partira deuxième, partageant la première ligne avec le pilote Mercedes.

Les documents officiels de la FIA confirment le classement final des qualifications et la grille provisoire, ajustée en fonction de la pénalité de Verstappen. McLaren s'impose en force avec Norris et Piastri en deuxième ligne, tandis que Leclerc et Hamilton (les futurs coéquipier Ferrari en 2025) partiront de la troisième.

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