Avec un grip mécanique élevé mais un tracé étroit où dépasser reste un casse-tête, Imola demeure un circuit où la position en piste prime sur la pure performance pneumatique. Poleman pour la première fois sur le petit circuit italien, Oscar Piastri a donc en main la meilleure des cartes stratégiques : un plan médian vers la victoire, basé sur un arrêt unique.

Comme en 2024, le scénario privilégié reste le médium-dur, avec une fenêtre idéale resserrée autour des tours 19 à 25. C'est là que les leaders devraient plonger aux stands, sauf en cas de Safety Car. L'an passé, Verstappen, Norris et Leclerc l'avaient emporté avec cette approche, et rien n'indique qu'elle sera rendue caduque malgré le passage à une gamme plus tendre cette saison (C4-C5-C6).

Mais attention : cette souplesse pourrait piéger les excès d'optimisme. En cas de surchauffe ou de trafic, une deuxième neutralisation pourrait rendre viable une stratégie à deux arrêts. Pirelli estime un écart de seulement deux à trois secondes entre un médium-dur et un médium-dur-dur, mais avec 27 secondes perdues au stand, le pari semble risqué à moins d'un scénario mouvementé.

Dans le peloton, certains pourraient tenter l'inverse : un départ en durs pour aller loin (jusqu'au tour 44 idéalement) et chausser les médiums en profitant d'une neutralisation. Les Ferrari, Tsunoda ou Antonelli ont les profils pour y penser, d'autant qu'ils partent plus loin sur la grille. À l'image de Pérez en 2024, ce genre de stratégie peut se révéler payante en cas de course hachée.

Enfin, une inconnue météorologique subsiste. Si la pluie semble improbable, des averses localisées ne sont pas à exclure. Et avec un vent en rafales annoncé jusqu'à 35 km/h, Imola pourrait à nouveau surprendre. Les stratèges, eux, devront rester souples… et opportunistes.

Il y a 19 h

Yuki Tsunoda devra s'élancer depuis la voie des stands au Grand Prix d'Émilie-Romagne 2025. À la suite d'un changement de cellule de survie sur sa Red Bull RB21 n°22, l'équipe a reconstruit la monoplace avec plusieurs éléments de spécification différente. Conformément à l'article 40.9 a) du règlement sportif, cela entraîne automatiquement un départ depuis les stands.

Par ailleurs, le Japonais a dépassé le quota autorisé pour deux composants : il utilise désormais un troisième exemplaire de batterie (energy store) et d'électronique de contrôle (CE), alors que seuls deux sont autorisés sur l'ensemble de la saison. Les autres éléments remplacés (ICE, turbo, MGU-H, MGU-K, échappement) restent dans les limites du règlement. Le rapport technique a été validé par les commissaires et la feuille de déclaration a bien été soumise ce matin par Red Bull Racing.

Il y a 18 h

La FIA a publié la grille de départ définitive du Grand Prix d'Emilie-Romagne 2025. Imola verra donc Piastri en tête devant Verstappen et Russell, Norris complétant la deuxième ligne.

Au niveau des pénalisés, Tsunoda démarrera de la voie des stands. Et Colapinto se voit rétrograder d'une place, de la P15 à la P16 (si chère à Pérez fut un temps).

Il y a 17 h

Interrogé par Sky Sports sur l'éventualité d'un ordre d'équipe après la voiture de sécurité, Andrea Stella a confirmé que McLaren avait envisagé de demander à Oscar Piastri de laisser passer Lando Norris, avant de privilégier une approche plus équitable entre ses deux pilotes.

"C'est une chose à laquelle nous avons clairement pensé" a-t-il reconnu. "Nous voulions qu'Oscar ait sa propre chance au redémarrage. Donc, selon notre logique, si Lando était capable de dépasser Max, il aurait dû pouvoir dépasser Oscar assez facilement, étant donné que ce dernier était avec des pneus assez usés."

À défaut de consigne claire, McLaren s'en est remis à la performance pure. Norris a finalement pris le dessus sans incident. "En réalité, si l'écart de rythme était suffisant, les choses se seraient réglées naturellement. Nous sommes satisfaits de la manière dont les choses se sont déroulées."

Et de conclure en soulignant la prestation collective : "Les deux pilotes ont apporté un très bon résultat à l'équipe."

Il y a 13 h

Deuxième à l'arrivée du Grand Prix d'Émilie-Romagne, Lando Norris a reconnu que la course n'avait pas été simple face à une Red Bull une nouvelle fois très solide. S'il a réussi à dépasser son coéquipier dans les derniers tours, le Britannique n'a jamais pu menacer Max Verstappen sur le circuit d'Imola.

"C'était une course longue. Pas facile de dépasser, mais on a fait ce qu'on a pu. Max a fait une bonne course et nous n'avons pas pu suivre."

"On a eu une belle petite bagarre à la fin entre Oscar et moi, c'était tendu mais toujours fun."

"Une bonne course. Pour nous, en tant qu'équipe, faire deuxième et troisième c'est super. Bien sûr, on aimerait être là-haut à se battre contre Max, mais ils étaient trop forts pour nous aujourd'hui."

Interrogé plus tard par Sky Sports sur l'absence de consignes données à Piastri après la Safety Car, Norris a confirmé qu'il n'en attendait pas nécessairement.

"J'étais sur de meilleurs pneus, mais je ne m'attendais à rien. C'était quand même un duel difficile. On était proches au premier virage. C'est comme ça que ça doit se passer, évidemment."

"Je perds du temps à cause de ça, et lui aussi, mais c'est ce qu'on doit faire si on veut se battre pour un championnat."

"Si on essaie de rendre quelqu'un heureux, l'autre sera mécontent, donc c'est comme ça."

"Je pense qu'on a bien géré la situation, et que l'équipe a fait du bon travail."

Il y a 13 h

Oscar Piastri n'a pas converti sa pole en victoire ce dimanche à Imola. Surpris dès le départ par Max Verstappen, l'Australien a reconnu avoir commis une erreur en abordant Tamburello : "J'ai freiné trop tôt. C'était aussi une belle manœuvre de Max. C'est évidemment décevant, mais on a aussi pris quelques mauvaises décisions ensuite."

Déjà relégué derrière la Red Bull, Piastri a tenté un arrêt anticipé au 14e tour pour chausser les pneus durs, mais le pari s'est retourné contre lui. "Ce n'était clairement pas notre meilleur dimanche. Il y a pas mal de choses à revoir. Bravo à Max et à Red Bull. Ils ont fait du bon boulot et ils avaient le rythme aujourd'hui."

Le timing de la VSC, déclenché par l'abandon d'Esteban Ocon, a également joué contre lui. Verstappen et Norris ont pu s'arrêter sans perte majeure, tandis que Piastri n'avait plus de train neuf pour s'aligner sur la même stratégie : "La VSC est tombée parfaitement pour Max et Lando. J'avais déjà utilisé mes deux trains de pneus durs, donc la relance était vraiment difficile."

Dans les derniers tours, il a tenté de défendre face à Norris, mais n'a pas pu résister. "J'ai fait de mon mieux pour garder la deuxième place mais je n'avais plus assez d'adhérence." Et de revenir sur ce duel fratricide : "J'ai essayé de tenir, mais je manquais clairement de grip. Je savais qu'il finirait par passer, c'était inévitable. Mais je n'allais pas me laisser faire sans me battre."

Oscar Piastri est néanmoins dans une série de, désormais, six podiums consécutifs. Espérons que Monaco lui soit bénéfique.

Il y a 13 h

Sixième à l'arrivée du Grand Prix d'Émilie-Romagne, Charles Leclerc a livré une prestation très engagée dans le peloton, avec notamment des duels musclés face à Pierre Gasly et Alex Albon. Frustré par sa 11e place sur la grille, le pilote Ferrari a expliqué à Sky Sports avoir été contraint de prendre des risques pour tenter de sauver son week-end.

"Je le disais avant la course : c'est l'un de ces Grands Prix où il faut rouler avec le cœur et sortir un peu les coudes."

"Dans ces conditions, on est très souvent à la limite, parfois un peu au-delà."

Conscient du contexte difficile pour Ferrari, Leclerc n'a pas cherché à masquer sa frustration : "Quand on part onzième, en tant que pilote, je ne peux pas accepter la situation dans laquelle on se trouve."

Interrogé sur ses affrontements en piste, il a écarté toute responsabilité dans la manœuvre avec Pierre Gasly : "J'ai pris des risques. Mais avec Pierre, je ne pense pas avoir dépassé la limite ni être en faute. C'était un incident de course". Une analyse qui rejoint d'ailleurs celle du pilote Alpine lui-même, qui a reconnu s'être mal repositionné hors trajectoire en voulant lui laisser de la place.

Sur sa défense rugueuse face à Albon, Leclerc a été plus nuancé : "Avec Alex, c'était clairement à la limite, c'est certain." Dans une autre intervention, il a précisé qu'il s'était contenté d'exploiter les règles telles qu'elles sont écrites, admettant que ce n'est pas forcément beau à voir, mais que c'est ce qu'il faut faire dans ce genre de course.

Il y a 13 h

Max Verstappen a remporté une victoire sans bavure au Grand Prix d'Émilie-Romagne, sa deuxième de la saison, en s'imposant dès le départ face à Oscar Piastri. Le Néerlandais a ensuite déroulé sa course en tête, maîtrisant parfaitement les deux neutralisations et profitant d'une Red Bull nettement plus compétitive que vendredi.

"Le départ n'a pas été particulièrement bon, mais j'étais sur la trajectoire extérieure, la ligne normale, alors je me suis dit ‘je vais tenter de plonger à l'extérieur' — et ça a très bien marché."

Grâce à ce dépassement, Verstappen a pu imprimer son rythme : "Ça a libéré notre potentiel, car une fois en tête, la voiture était bonne. Je pouvais gérer mes pneus."

Il a souligné les progrès réalisés en seulement 48 heures : "Grosse amélioration par rapport à vendredi, et je suis très content de ça."

Le timing du VSC, déclenché au 29e tour, a joué en sa faveur : "Le VSC est tombé au bon moment pour rentrer aux stands. Même après ça, en pneus durs, on avait un bon rythme. Puis il y a eu la Safety Car, donc tout le peloton s'est regroupé. Mais à la relance, on a bien géré les choses et on a ramené la victoire."

Verstappen a salué le travail collectif dans un week-end important pour Red Bull : "Je suis incroyablement fier de tout le monde. C'était une semaine très importante pour nous. La voiture a très bien fonctionné. Et l'exécution de la course, le moment choisi pour les arrêts comme les arrêts eux-mêmes, tout a été très bien fait."

À la radio, Christian Horner n'a pas manqué de souligner la symbolique de cette victoire : "Waouh Max. 400 Grands Prix et tu gagnes celui-là. Superbe course, superbe week-end. Tu as vraiment dominé."

Ce à quoi Verstappen a répondu : "Super week-end. Exécution parfaite dans tous les domaines. Merci beaucoup, et pour notre 400e course ! Un samedi et un dimanche très solides. C'est mérité. Beau boulot."

Interrogé par Sky Sports, Horner est revenu sur le dépassement clé du premier virage : "Ce virage 1, c'était à quitte ou double. Oscar a été correct, il lui a laissé la place, mais Max venait de loin et il s'est engagé complètement. C'est ça qui a tout déclenché. On ne l'a plus revu ensuite. Il est incroyablement décisif. Il est juste exceptionnel dans ces situations."

Le directeur de Red Bull a par ailleurs clarifié les priorités : "J'ai toujours dit que ce championnat est un marathon. On est à la septième course et on en a gagné deux. Ce qui compte, c'est la position à la fin. Il faut rester dans le rythme pendant cette phase. On retrouve notre forme. Le week-end prochain, ce sera un défi complètement différent, et il y aura ensuite un changement de règlement." Et de conclure sans ambiguïté : "Notre priorité totale, c'est le championnat pilotes. On a un numéro 1 très clair dans l'équipe, et c'est là que se concentre notre objectif."

Il y a 13 h

Parti 12e sur la grille, Lewis Hamilton a conclu son Grand Prix d'Émilie-Romagne à la quatrième place, au terme d'une course qu'il juge globalement réussie, autant sur le plan personnel que collectif. Le Britannique s'est montré agréablement surpris par la compétitivité retrouvée de sa Ferrari à Imola.

"Je ne m'attendais vraiment pas à finir quatrième aujourd'hui", a-t-il avoué sur Sky Sports.

"Je ne savais pas jusqu'où on pourrait remonter, vu notre position de départ, mais la voiture a vraiment été excellente. L'équipe a fait un travail fantastique sur la stratégie, tout a été parfait."

Hamilton a tenu à souligner la qualité des échanges avec son ingénieur Riccardo Adami : "Je pense qu'on progresse petit à petit, et je trouve que Riccardo et moi avons fait un super boulot en termes de communication."

"J'étais calme, donc je pense qu'il l'était aussi, et toute l'équipe a gardé son calme pour exécuter la stratégie. Les arrêts aux stands ont aussi été parfaits."

À l'arrivée, le septuple champion du monde regrettait presque de ne pas avoir eu quelques tours de plus : "Dans l'ensemble, c'était super. J'espérais quelques tours supplémentaires. Évidemment, la Safety Car nous en a privés, sinon on aurait peut-être pu se battre pour le podium."

Il y a 13 h

Charles Leclerc était sous enquête après sa défense musclée sur Alex Albon à la chicane de Tamburello, jugée potentiellement hors limites par la direction de course. Les commissaires ont examiné l'incident et décidé de ne pas infliger de sanction, notamment en raison du comportement du pilote Ferrari juste après l'action.

Selon le rapport officiel, Leclerc aurait forcé Albon à sortir de la piste à la sortie du virage 2, en possible infraction à l'article 2 b) du Chapitre IV de l'Annexe L du Code Sportif International. Après examen des données GPS, des caméras embarquées, de la vidéo et des chronos, les commissaires ont toutefois précisé que "le pilote de la voiture 16 a volontairement rendu la position avant la fin de l'enquête, afin d'atténuer l'infraction alléguée."

Cette restitution immédiate de place a conduit les commissaires à classer l'affaire sans suite : "Dans ces circonstances, aucune autre action n'a été entreprise." Une décision conforme au règlement, qui encourage les pilotes à corriger d'eux-mêmes une manœuvre limite, à condition que cela soit fait rapidement et sans ambiguïté.

Leclerc, qui avait reconnu que cette manœuvre se situait "clairement à la limite", en ressort donc sans pénalité, mais avec un rappel implicite sur l'équilibre entre agressivité et respect des limites du règlement sportif.

Il y a 13 h

Détails sur le Grand Prix de F1 de Bahreïn 2024

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 Bahreïn | Sakhir

Pneus
C1
C2
C3
Bahreïn
Course 1/24
FP1 29/02/2024 12:30
FP2 29/02/2024 16:00
FP3 01/03/2024 13:30
Qualifications 01/03/2024 17:00
Course 02/03/2024 16:00

 FALC (Faits à la con)

7 : freinages dont 3 très gros, c'est-à-dire de 4G ou plus pendant 0,4 s ou plus. Ce circuit est exigeant, les pilotes prennent aussi 3,3G latéraux au T12.
495 : nombre de lampadaires utilisés pour éclairer la piste.
1 120 : nombre de palmiers présents dans l'enceinte du circuit. Il est au milieu du désert et a été érigé en lieu et place d'une ferme à chameaux.

 Les données sur le circuit

 Infos générales

Premier Grand Prix : 2004
Sens : horaire
Nombre de tours : 57
Nombre de zones DRS : 3

 Distances

Longueur du circuit : 5.412 km

Ou encore... 40 388 canettes de 250 mL de Red Bull couchées

Longueur de la course : 308.238 km

Ou encore... 2 300 284 canettes de 250 mL de Red Bull couchées

 Virages

Nombre de virages : 15
Nombre de virages à gauche : 6
Nombre de virages à droite : 9

 Les stands

Vitesse limite dans les stands : 80 km/h
Distance d'allée des stands sous limiteur de vitesse : 421.00 m
Temps nécessaire pour purger un Drive-Through : 18.90 s

 Chronos

Tour en course le plus rapide : 1:31.447 (Pedro DE LA ROSA, 2005)
Tour le plus rapide : 1:27.264 (Lewis HAMILTON, 2020)

 Pole position

Côté de la pole position : gauche
Distance de la pole au premier freinage : 297.10 m

 Accélérateur et boîte de vitesses

Temps à pleine charge : 61 %
Distance à pleine charge : 73 %
Consommation d'essence : moyenne
Nombre de changements de vitesses en un tour : 61

Données F1 et Mercedes-AMG F1 Team, aucune affiliation ou autre. Ces données étaient valables avant que le Grand Prix de F1 ne se déroule.
Les éléments ont pu évoluer après le week-end de course : changement de tracé, nouveau record et etc.

 Les données pneumatiques Pirelli

 Pressions minimale de départ des slicks

Avant : 22.0 psi
Arrière : 19.0 psi

 Limites de carrossage

Avant : -3.50°
Arrière : -2.00°

 Pneumatique et piste

Evolution de la piste (FP1 aux qualifs) : moyenne
Abrasion de l'asphalte : 5/5

 Résultats du Grand Prix de F1 de Bahreïn 2024

Pos. Pilote (Constructeur) Temps Pos. grille Gain/perte pos.* Vitesse moyenne Meilleur tour Points
1 M.Max VERSTAPPEN (Red Bull) 1:31:44.742 1   210.383 km/h 1:32.608 (T.39) 26
2 S.Sergio PÉREZ (Red Bull) +22.457 5   3 206.468 km/h 1:34.364 (T.40) 18
3 C.Carlos SAINZ (Ferrari) +25.110 4   1 206.156 km/h 1:34.507 (T.44) 15
4 C.Charles LECLERC (Ferrari) +39.669 2   2 207.069 km/h 1:34.090 (T.36) 12
5 G.George RUSSELL (Mercedes) +46.788 3   2 204.946 km/h 1:35.065 (T.40) 10
6 L.Lando NORRIS (McLaren) +48.458 7   1 206.223 km/h 1:34.476 (T.1) 8
7 L.Lewis HAMILTON (Mercedes) +50.324 9   2 205.688 km/h 1:34.722 (T.39) 6
8 O.Oscar PIASTRI (McLaren) +56.082 8   205.123 km/h 1:34.983 (T.1) 4
9 F.Fernando ALONSO (Aston Martin) +1:14.887 6   3 206.830 km/h 1:34.199 (T.48) 2
10 L.Lance STROLL (Aston Martin) +1:33.216 12   2 203.730 km/h 1:35.632 (T.30) 1
11 G.Guanyu ZHOU (Sauber) +1 tour (T.56) 17   6 204.102 km/h 1:35.458 (T.30)
12 K.Kevin MAGNUSSEN (Haas) +1 tour (T.56) 15   3 203.863 km/h 1:35.570 (T.34)
13 D.Daniel RICCIARDO (Racing Bulls) +1 tour (T.56) 14   1 204.735 km/h 1:35.163 (T.37)
14 Y.Yuki TSUNODA (Racing Bulls) +1 tour (T.56) 11   3 203.303 km/h 1:35.833 (T.37)
15 A.Alexander ALBON (Williams) +1 tour (T.56) 13   2 203.537 km/h 1:35.723 (T.40)
16 N.Nico HÜLKENBERG (Haas) +1 tour (T.56) 10   6 205.445 km/h 1:34.834 (T.46)
17 E.Esteban OCON (Alpine) +1 tour (T.56) 19   2 202.473 km/h 1:36.226 (T.34)
18 P.Pierre GASLY (Alpine) +1 tour (T.56) 20   2 205.508 km/h 1:34.805 (T.45)
19 V.Valtteri BOTTAS (Sauber) +1 tour (T.56) 16   3 202.523 km/h 1:36.202 (T.33)
20 L.Logan SARGEANT (Williams) +2 tours (T.55) 18   2 205.659 km/h 1:34.735 (T.42)

Les actus concernant le Grand Prix de F1 de Bahreïn 2024

Les brefs concernant le Grand Prix de F1 de Bahreïn 2024 (81)

Charles LECLERC | Ferrari
FIA

Alex Kalinauckas d'Autosport a questionné Charles Leclerc sur son duel avec Carlos Sainz le week-end dernier, qui semblait assez excitant du point de vue des spectateurs, mais nettement moins frénétique, peut-être, ou sur le fil du rasoir que ce qui s'était passé à Monza l'année dernière. Le journaliste rappelle une scène dans "Drive to Survive" où les pilotes Ferrari parlent de la manière dont ils s'affrontent en course. Quelle était sa réflexion en termes de combat roue contre roue avec Carlos ? Est-ce différent de ce que c'était avant ? Réponse de Leclerc "Non, je pense que nous essayons toujours de nous battre à la limite, en gardant évidemment à l'esprit que Ferrari passe en premier et que nous ne pouvons pas prendre de risques inutiles."

Le Monégasque a complété : "Encore une fois, de mon côté, je n'étais pas vraiment en position de me battre correctement, car nous avions pas mal de problèmes à gérer. Oui, au final, c'est une question d'équilibre et parfois nous pouvons dépasser un peu la limite et être un peu trop agressifs, puis nous aurons une discussion et nous recentrerons cela. Et c'est ce que nous avons fait au cours des années où nous avons concouru ensemble. Mais je ne me souviens d'aucun moment où cela est allé jusqu'à avoir un problème entre nous. C'est donc une bonne chose et cela devrait rester ainsi. Mais je n'ai aucun doute à ce sujet. Nous avons aussi une très bonne relation en dehors de la voiture, donc nous sommes très ouverts et très honnêtes entre nous, donc nous avons cette discussion très souvent. Donc oui, il s'agit de trouver le bon équilibre, mais je pense que nous l'avons fait."

Charles LECLERC | Ferrari
FIA

Charles Leclerc a indiqué que le problème de frein qu'il a eu à Bahreïn était inédit et qu'il ne pense pas que ça reviendra : "Cela n'était pas dû à la surchauffe ou à quoi que ce soit du genre. C'était juste un problème que nous n'avions jamais eu auparavant. Et cela a évidemment été très coûteux en termes de temps, surtout dans la première moitié de la course, où c'était extrêmement difficile à conduire. Mais non, je ne m'attends pas à ce que cela se reproduise ce week-end."

Yuki TSUNODA | Racing Bulls
FIA

Lors de la conférence de presse pré-Grand Prix d'Arabie Saoudite, Yuki Tsunoda a été invité à revenir sur les ordres de son écurie à Bahreïn. Lui et Ricciardo ont dû échanger leurs positions mais l'Australien n'a pas pu dépasser la voiture précédant les VCARB. Après la course, le japonais a fait un divebomb sur Daniel Ricciardo puis l'a frôlé, laissant le numéro 3 plongé dans la perplexité.

- Les choses sont devenues un peu tendues entre vous et Daniel après le drapeau à damier le week-end dernier. Qu'est-ce qui s'est passé ?
- Oui, nous en avons parlé après la course avec toute l'équipe et nous sommes toujours unis, vous savez, nous sommes maintenant sur la même longueur d'onde. Nous nous comprenons. Donc, oui, je pense que c'est vraiment tout.

- Cela reflétait-il juste votre frustration concernant les consignes d'équipe ?
- À ce moment-là, oui. Mais au final, je comprends ce qu'ils disent. Et oui, je pense que c'est tout. La course n'a évidemment pas été facile à la fin. Donc, je pense que c'est ça, oui.

- Et qu'en est-il du rythme de la voiture ?
- Le rythme était bon. Assez content du rythme. Je pense que je me battais dans le top 10. Donc, oui, il y a définitivement du rythme et nous l'avons vu en qualifications aussi. Nous avons fini assez proches du P10 également. Donc c'était bien. J'ai donc apprécié la première moitié. Et oui, évidemment, beaucoup de choses à retenir de là comme point positif et évidemment pour l'avenir aussi.

- Et si, Yuki, il y a à nouveau des consignes d'équipe ce week-end, sera-ce plus facile pour vous de vous y faire ?
- Oui. À 100 %.

David Croft, de Sky Sports lui a ensuite posé la question suivante : "Vous semblez beaucoup plus calme maintenant concernant les consignes d'équipe, mais pour la 12ème place, était-ce vraiment nécessaire ? Et pourquoi l'équipe imposait-elle des consignes d'équipe pour ce qui était une lutte pour la 12ème place ? Et étiez-vous sur le point de dépasser Kevin, ou étiez-vous resté derrière lui pendant un moment ? Pouvez-vous nous expliquer un peu cela ?"
Le jeune Japonais lui a répondu : "Oui, je pense que nous avions une stratégie différente de celle de Daniel. Et il avait des pneus neufs. Enfin, il avait des pneus Tendres. Et je me battais avec Kevin [Magnussen, sur Haas]. Donc, évidemment, il avait plus d'air libre et il avait plus de rythme. Et je pense que probablement l'équipe pensait que Daniel avait plus de rythme et plus de chances de dépasser Kevin. Donc ils m'ont demandé de changer de position. Oui, je pense que c'est tout. Oui, sur le moment, j'étais un peu énervé. J'avais des moments de surchauffe dans mon cerveau. Mais oui, finalement, je l'ai laissé passer, peut-être un tour plus tard ou une demi-tour plus tard. Donc probablement que c'était ça. Donc à la fin, l'équipe pensait qu'ils avaient plus de chances, et je respecte cela, oui."

Ian Parkes du New York Times a rebondi sur le "moment de surchauffe" du Japonais, l'interrogeant sur la raison pour laquelle Red Bull voudrait engager un pilote qui lutte encore pour maîtriser ses émotions en course, comme cela a été observé par le passé. Il a également demandé à Tsunoda ce qu'il pense devoir démontrer au reste de la saison pour prouver qu'il mérite le deuxième baquet Red Bull, détenu actuellement par Checo Pérez. Tsunoda a répondu : "Oui, assurément. C'est quelque chose que je dois améliorer, c'est sûr. Et oui, je veux dire, si je refais ces choses, bien sûr, il y aura plus de problèmes. Et je sais que ce sont des choses que je dois principalement améliorer. Donc oui, je travaille dessus. Et oui, je montrerai des améliorations. Il me faut faire plus que deux pas en avant, vous savez, pas seulement un pas, par exemple. Et j'ai confiance en ma capacité à prouver cela. Et c'est à eux de décider s'ils me veulent ou non, je pense, pour le reste. Mais oui, je me concentre principalement sur ces autocontrôles. À part ça, j'ai une assez bonne confiance. J'atteins la plupart de mes objectifs, et je continue de m'améliorer."

Nico HÜLKENBERG | Haas
FIA

Nico Hülkenberg a exprimé un optimisme prudent concernant les améliorations apportées à sa voiture pour cette saison, soulignant qu'elle est en "meilleur état que l'année dernière". Il admet que la base de départ était assez faible, ce qui rendait toute amélioration notable. Cependant, il reste attentif, considérant les performances au Grand Prix de Bahreïn comme un indicateur positif, malgré un incident qui l'a placé loin derrière dans la course. Hülkenberg souligne l'importance des améliorations aérodynamiques, mentionnant une "carte aéro" [aero map] plus cohérente et prévisible, qui contribue à une meilleure gestion des pneus. Malgré ce progrès, il reste prudent, rappelant que les conclusions définitives devraient attendre après quelques courses de plus, permettant d'évaluer la performance de la voiture dans des conditions variées.

George RUSSELL | Mercedes
FIA

Lors du Grand Prix de Bahreïn, les Mercedes ont montré un rythme qui n'était pas en adéquation avec les performances brillantes en FP2. Quelles conclusions Mercedes en a tiré, a-t-il été demandé à George Russell ? "Je pense que les conclusions que nous avons tirées étaient que la voiture a du potentiel. Je pense que lorsque nous avons vu le rythme lors des FP2, c'était authentique, Lewis et moi étions P1 et P2. Je pense que probablement tout le monde n'a pas montré son jeu, mais nous étions réellement rapides. Et puis en course, nous avons eu de très gros problèmes de refroidissement qui nous ont pris par surprise. Et nous savons que c'était au moins une perte de 15 secondes juste avec la batterie et la puissance. Et probablement plus après avoir considéré l'effet que cela a eu sur les pneus. et juste un couple de secondes en plus lors du premier relais quand j'avais Checo derrière moi aurait été assez pratique. Donc je pense que nous aurions été dans la lutte pour la P2, pour le podium, avec Checo et Carlos, mais définitivement, nous n'avons pas montré notre vrai potentiel."

Et ces problèmes de refroidissement étaient-ils une simple erreur de calcul ou quelque chose qui nécessite réellement une mise à jour de la W15 ? Russell a répondu : "Je pense que c'était définitivement une erreur de calcul. Il aurait été assez simple d'ouvrir un peu la carrosserie et de rendre les choses beaucoup plus faciles. Mais nous ne savons pas comment nous sommes arrivés à cette situation… Non, nous ne comprenons vraiment pas pourquoi, parce que nous n'avons rien changé depuis les tests, lors des FP2 également, et puis soudainement cela nous a surpris le samedi. Donc je suis sûr que cela ira mieux ce week-end [à Djeddah]."

Russell espère mettre à profit les essais libres en Arabie Saoudite pour prendre le dessus sur tout ça.

Les dix meilleurs arrêts aux stands du Grand Prix de Bahreïn 2024 ne valent pas le pit stop en 52,44 secondes Bottas.

Haas

Ayao Komatsu s'est exprimé après sa première course à la tête de l'écurie Haas : "D'accord, ce n'était pas la course parfaite, Nico [Hülkenberg] a eu un mauvais départ et a endommagé son aileron avant, ce qui signifiait essentiellement que sa course était terminée à ce moment-là. La course de Kevin [Magnussen] a montré que nous pouvons nous battre cette année. Nous n'avons pas la meilleure dégradation mais au moins dans le milieu de peloton, nous pouvons nous battre pour les points. Nous n'avons pas fait une stratégie parfaite mais même dans ce cas, Kevin se battait dans le milieu de peloton jusqu'aux derniers moments, ce qui était très positif. Nous savons que la marge d'erreur est très, très petite, donc nous devons aussi nous améliorer de ce côté-là. Il y a d'énormes points positifs à retenir de ce week-end et ensuite, nous attendons avec impatience une autre chance le week-end prochain. Nous sommes vraiment impatients de faire à nouveau une forte impression à Djeddah."

Sergio PÉREZ | Red Bull
FIA

La question de l'impact des nouvelles régulations sur la compétitivité en piste et la gestion des pneus a été au cœur des discussions lors du dernier Grand Prix. Sergio Pérez avait anticipé que suivre une autre voiture serait plus difficile cette saison, une prévision qui soulève des interrogations sur les stratégies en course et l'utilisation du système DRS dès le premier tour. Comment ces changements ont-ils affecté la dynamique en piste pour les pilotes Red Bull et Ferrari, et quelles sont leurs perspectives sur l'activation précoce du DRS ?

Checo Pérez est intervenu : "Je pense que cela change définitivement la façon de courir, vous savez, et surtout avec les voitures autour de vous lorsque vous êtes en lutte et que vous obtenez directement le DRS. Comme j'ai vu Carlos, il a perdu le DRS au début et il était juste hors de la course pendant un moment. Et la voiture devant, entrant directement dans l'air pur, est essentiellement seule, doit utiliser plus ses pneus, donc c'est un peu un désavantage si vous êtes en lutte, je pense, dans des endroits comme Bakou ou même Djeddah, vous savez, avoir ce genre de... Je pense que la course va être différente. Cela crée une différence pour la voiture de devant dans les premiers tours. Donc, oui, ça va être intéressant, je pense. Le premier relais entre Mercedes, Ferrari et moi-même était très compétitif tout du long. Je pense donc que le changement dans le DRS fait une différence."

Carlos Sainz a complété : "Je pense que la stratégie entre beaucoup en jeu, surtout avec la sensibilité des pneus à la poussée. Donc d'un côté, vous voulez pousser pour sortir du DRS ou pour entrer dans le DRS. Et d'un autre côté, vous voulez économiser des pneus car nous savons tous combien les pneus sont sensibles dans les premiers tours à la poussée. C'est une ligne très fine. J'ai choisi, dès que j'ai vu que je n'avais pas de pression derrière. J'ai décidé de gérer mes pneus et cela a payé au lieu d'entrer dans la bataille du DRS. Donc et puis je pourrais les dépasser. Pas de problème. Et oui, cela va dépendre du circuit. Ça va être, je pense, une saison très délicate avec 24 courses comme ça. Nous l'avions sur les Sprints l'année dernière. Donc oui, ça va être un défi. Mais une autre chose intéressante à considérer."

Max Verstappen a conclu : "Oui, je veux dire, aussi de mon côté, sachant jusqu'où pousser ou se retenir. Je pense que le premier tour, Charles, était dans le DRS au moins une fois. Mais oui, vous voulez pousser et économiser vos pneus, donc c'est prendre cette décision. Mais sûr, sur certains circuits, cela sera assez délicat car le DRS peut être très puissant. Donc cela pourrait créer des, disons, batailles ou situations intéressantes."

Max VERSTAPPEN | Red Bull
FIA

Dans le contexte actuel du championnat de Formule 1, une interrogation persiste quant à l'avantage perceptible de Red Bull. Alors que la saison débute, l'interrogation demeure : est-il possible pour les concurrents de rattraper Red Bull avant l'introduction d'un nouveau règlement en 2026 ? Cette question soulève des enjeux majeurs pour les équipes rivales, cherchant à combler l'écart avec le leader actuel du championnat.

Carlos Sainz a formulé une réponse : "L'avantage de Red Bull à Bahreïn est ce que vous avez vu aujourd'hui, très, très clairement. Il est intéressant de voir comment ils parviennent à prolonger la durée de vie du pneu C3 Soft un peu plus longtemps que les autres, comment ils ont tendance à moins surchauffer. Peut-être que cela rend la voiture également moins compétitive en qualification et si bonne en course sur un circuit comme Bahreïn. Nous avons besoin de plus d'exemples. Mais je m'attends à ce que Red Bull soit toujours meilleur en course comme l'année dernière. Regardez les huit dernières courses entre Charles et moi. Nous avons réussi à faire quelques pole positions, beaucoup de premières lignes, mais ensuite Max en course s'éloignait massivement et Checo était toujours capable de nous dépasser. Donc, oui, j'espère que le trait de cette année n'est pas aussi exagéré et nous avons fait un bon pas en avant dans ce sens, ce que j'ai déjà ressenti aujourd'hui. Mais ils sont toujours en tête. Il est donc temps de nous concentrer et de commencer à développer cette voiture pour continuer à réduire l'écart en course."

Max Verstappen a complété : "Oui, je veux dire, ce week-end, bien sûr, je pense qu'en course, nous sommes toujours très forts. Mais si vous regardez les qualifications, j'ai bien sûr obtenu la pole. Mais le tour le plus rapide a été réalisé en Q2 par Charles, vous savez. Donc, sur un tour, je ne pense pas que ce soit si évident. Et chaque circuit est différent. Donc peut-être que nous arrivons à Djeddah et vous avez une sensation différente. Et naturellement, sur des circuits avec une dégradation plus faible, les équipes seront plus proches. Et oui, heureusement, nous n'avons pas trop de Singapours au calendrier. Sinon, cela pourrait être un peu difficile pour nous. Mais voyons cette année si c'est un peu mieux sur les circuits urbains également."

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