Avec un grip mécanique élevé mais un tracé étroit où dépasser reste un casse-tête, Imola demeure un circuit où la position en piste prime sur la pure performance pneumatique. Poleman pour la première fois sur le petit circuit italien, Oscar Piastri a donc en main la meilleure des cartes stratégiques : un plan médian vers la victoire, basé sur un arrêt unique.

Comme en 2024, le scénario privilégié reste le médium-dur, avec une fenêtre idéale resserrée autour des tours 19 à 25. C'est là que les leaders devraient plonger aux stands, sauf en cas de Safety Car. L'an passé, Verstappen, Norris et Leclerc l'avaient emporté avec cette approche, et rien n'indique qu'elle sera rendue caduque malgré le passage à une gamme plus tendre cette saison (C4-C5-C6).

Mais attention : cette souplesse pourrait piéger les excès d'optimisme. En cas de surchauffe ou de trafic, une deuxième neutralisation pourrait rendre viable une stratégie à deux arrêts. Pirelli estime un écart de seulement deux à trois secondes entre un médium-dur et un médium-dur-dur, mais avec 27 secondes perdues au stand, le pari semble risqué à moins d'un scénario mouvementé.

Dans le peloton, certains pourraient tenter l'inverse : un départ en durs pour aller loin (jusqu'au tour 44 idéalement) et chausser les médiums en profitant d'une neutralisation. Les Ferrari, Tsunoda ou Antonelli ont les profils pour y penser, d'autant qu'ils partent plus loin sur la grille. À l'image de Pérez en 2024, ce genre de stratégie peut se révéler payante en cas de course hachée.

Enfin, une inconnue météorologique subsiste. Si la pluie semble improbable, des averses localisées ne sont pas à exclure. Et avec un vent en rafales annoncé jusqu'à 35 km/h, Imola pourrait à nouveau surprendre. Les stratèges, eux, devront rester souples… et opportunistes.

Il y a 21 h

Yuki Tsunoda devra s'élancer depuis la voie des stands au Grand Prix d'Émilie-Romagne 2025. À la suite d'un changement de cellule de survie sur sa Red Bull RB21 n°22, l'équipe a reconstruit la monoplace avec plusieurs éléments de spécification différente. Conformément à l'article 40.9 a) du règlement sportif, cela entraîne automatiquement un départ depuis les stands.

Par ailleurs, le Japonais a dépassé le quota autorisé pour deux composants : il utilise désormais un troisième exemplaire de batterie (energy store) et d'électronique de contrôle (CE), alors que seuls deux sont autorisés sur l'ensemble de la saison. Les autres éléments remplacés (ICE, turbo, MGU-H, MGU-K, échappement) restent dans les limites du règlement. Le rapport technique a été validé par les commissaires et la feuille de déclaration a bien été soumise ce matin par Red Bull Racing.

Il y a 20 h

La FIA a publié la grille de départ définitive du Grand Prix d'Emilie-Romagne 2025. Imola verra donc Piastri en tête devant Verstappen et Russell, Norris complétant la deuxième ligne.

Au niveau des pénalisés, Tsunoda démarrera de la voie des stands. Et Colapinto se voit rétrograder d'une place, de la P15 à la P16 (si chère à Pérez fut un temps).

Il y a 19 h

Interrogé par Sky Sports sur l'éventualité d'un ordre d'équipe après la voiture de sécurité, Andrea Stella a confirmé que McLaren avait envisagé de demander à Oscar Piastri de laisser passer Lando Norris, avant de privilégier une approche plus équitable entre ses deux pilotes.

"C'est une chose à laquelle nous avons clairement pensé" a-t-il reconnu. "Nous voulions qu'Oscar ait sa propre chance au redémarrage. Donc, selon notre logique, si Lando était capable de dépasser Max, il aurait dû pouvoir dépasser Oscar assez facilement, étant donné que ce dernier était avec des pneus assez usés."

À défaut de consigne claire, McLaren s'en est remis à la performance pure. Norris a finalement pris le dessus sans incident. "En réalité, si l'écart de rythme était suffisant, les choses se seraient réglées naturellement. Nous sommes satisfaits de la manière dont les choses se sont déroulées."

Et de conclure en soulignant la prestation collective : "Les deux pilotes ont apporté un très bon résultat à l'équipe."

Il y a 15 h

Deuxième à l'arrivée du Grand Prix d'Émilie-Romagne, Lando Norris a reconnu que la course n'avait pas été simple face à une Red Bull une nouvelle fois très solide. S'il a réussi à dépasser son coéquipier dans les derniers tours, le Britannique n'a jamais pu menacer Max Verstappen sur le circuit d'Imola.

"C'était une course longue. Pas facile de dépasser, mais on a fait ce qu'on a pu. Max a fait une bonne course et nous n'avons pas pu suivre."

"On a eu une belle petite bagarre à la fin entre Oscar et moi, c'était tendu mais toujours fun."

"Une bonne course. Pour nous, en tant qu'équipe, faire deuxième et troisième c'est super. Bien sûr, on aimerait être là-haut à se battre contre Max, mais ils étaient trop forts pour nous aujourd'hui."

Interrogé plus tard par Sky Sports sur l'absence de consignes données à Piastri après la Safety Car, Norris a confirmé qu'il n'en attendait pas nécessairement.

"J'étais sur de meilleurs pneus, mais je ne m'attendais à rien. C'était quand même un duel difficile. On était proches au premier virage. C'est comme ça que ça doit se passer, évidemment."

"Je perds du temps à cause de ça, et lui aussi, mais c'est ce qu'on doit faire si on veut se battre pour un championnat."

"Si on essaie de rendre quelqu'un heureux, l'autre sera mécontent, donc c'est comme ça."

"Je pense qu'on a bien géré la situation, et que l'équipe a fait du bon travail."

Il y a 15 h

Oscar Piastri n'a pas converti sa pole en victoire ce dimanche à Imola. Surpris dès le départ par Max Verstappen, l'Australien a reconnu avoir commis une erreur en abordant Tamburello : "J'ai freiné trop tôt. C'était aussi une belle manœuvre de Max. C'est évidemment décevant, mais on a aussi pris quelques mauvaises décisions ensuite."

Déjà relégué derrière la Red Bull, Piastri a tenté un arrêt anticipé au 14e tour pour chausser les pneus durs, mais le pari s'est retourné contre lui. "Ce n'était clairement pas notre meilleur dimanche. Il y a pas mal de choses à revoir. Bravo à Max et à Red Bull. Ils ont fait du bon boulot et ils avaient le rythme aujourd'hui."

Le timing de la VSC, déclenché par l'abandon d'Esteban Ocon, a également joué contre lui. Verstappen et Norris ont pu s'arrêter sans perte majeure, tandis que Piastri n'avait plus de train neuf pour s'aligner sur la même stratégie : "La VSC est tombée parfaitement pour Max et Lando. J'avais déjà utilisé mes deux trains de pneus durs, donc la relance était vraiment difficile."

Dans les derniers tours, il a tenté de défendre face à Norris, mais n'a pas pu résister. "J'ai fait de mon mieux pour garder la deuxième place mais je n'avais plus assez d'adhérence." Et de revenir sur ce duel fratricide : "J'ai essayé de tenir, mais je manquais clairement de grip. Je savais qu'il finirait par passer, c'était inévitable. Mais je n'allais pas me laisser faire sans me battre."

Oscar Piastri est néanmoins dans une série de, désormais, six podiums consécutifs. Espérons que Monaco lui soit bénéfique.

Il y a 15 h

Sixième à l'arrivée du Grand Prix d'Émilie-Romagne, Charles Leclerc a livré une prestation très engagée dans le peloton, avec notamment des duels musclés face à Pierre Gasly et Alex Albon. Frustré par sa 11e place sur la grille, le pilote Ferrari a expliqué à Sky Sports avoir été contraint de prendre des risques pour tenter de sauver son week-end.

"Je le disais avant la course : c'est l'un de ces Grands Prix où il faut rouler avec le cœur et sortir un peu les coudes."

"Dans ces conditions, on est très souvent à la limite, parfois un peu au-delà."

Conscient du contexte difficile pour Ferrari, Leclerc n'a pas cherché à masquer sa frustration : "Quand on part onzième, en tant que pilote, je ne peux pas accepter la situation dans laquelle on se trouve."

Interrogé sur ses affrontements en piste, il a écarté toute responsabilité dans la manœuvre avec Pierre Gasly : "J'ai pris des risques. Mais avec Pierre, je ne pense pas avoir dépassé la limite ni être en faute. C'était un incident de course". Une analyse qui rejoint d'ailleurs celle du pilote Alpine lui-même, qui a reconnu s'être mal repositionné hors trajectoire en voulant lui laisser de la place.

Sur sa défense rugueuse face à Albon, Leclerc a été plus nuancé : "Avec Alex, c'était clairement à la limite, c'est certain." Dans une autre intervention, il a précisé qu'il s'était contenté d'exploiter les règles telles qu'elles sont écrites, admettant que ce n'est pas forcément beau à voir, mais que c'est ce qu'il faut faire dans ce genre de course.

Il y a 15 h

Max Verstappen a remporté une victoire sans bavure au Grand Prix d'Émilie-Romagne, sa deuxième de la saison, en s'imposant dès le départ face à Oscar Piastri. Le Néerlandais a ensuite déroulé sa course en tête, maîtrisant parfaitement les deux neutralisations et profitant d'une Red Bull nettement plus compétitive que vendredi.

"Le départ n'a pas été particulièrement bon, mais j'étais sur la trajectoire extérieure, la ligne normale, alors je me suis dit ‘je vais tenter de plonger à l'extérieur' — et ça a très bien marché."

Grâce à ce dépassement, Verstappen a pu imprimer son rythme : "Ça a libéré notre potentiel, car une fois en tête, la voiture était bonne. Je pouvais gérer mes pneus."

Il a souligné les progrès réalisés en seulement 48 heures : "Grosse amélioration par rapport à vendredi, et je suis très content de ça."

Le timing du VSC, déclenché au 29e tour, a joué en sa faveur : "Le VSC est tombé au bon moment pour rentrer aux stands. Même après ça, en pneus durs, on avait un bon rythme. Puis il y a eu la Safety Car, donc tout le peloton s'est regroupé. Mais à la relance, on a bien géré les choses et on a ramené la victoire."

Verstappen a salué le travail collectif dans un week-end important pour Red Bull : "Je suis incroyablement fier de tout le monde. C'était une semaine très importante pour nous. La voiture a très bien fonctionné. Et l'exécution de la course, le moment choisi pour les arrêts comme les arrêts eux-mêmes, tout a été très bien fait."

À la radio, Christian Horner n'a pas manqué de souligner la symbolique de cette victoire : "Waouh Max. 400 Grands Prix et tu gagnes celui-là. Superbe course, superbe week-end. Tu as vraiment dominé."

Ce à quoi Verstappen a répondu : "Super week-end. Exécution parfaite dans tous les domaines. Merci beaucoup, et pour notre 400e course ! Un samedi et un dimanche très solides. C'est mérité. Beau boulot."

Interrogé par Sky Sports, Horner est revenu sur le dépassement clé du premier virage : "Ce virage 1, c'était à quitte ou double. Oscar a été correct, il lui a laissé la place, mais Max venait de loin et il s'est engagé complètement. C'est ça qui a tout déclenché. On ne l'a plus revu ensuite. Il est incroyablement décisif. Il est juste exceptionnel dans ces situations."

Le directeur de Red Bull a par ailleurs clarifié les priorités : "J'ai toujours dit que ce championnat est un marathon. On est à la septième course et on en a gagné deux. Ce qui compte, c'est la position à la fin. Il faut rester dans le rythme pendant cette phase. On retrouve notre forme. Le week-end prochain, ce sera un défi complètement différent, et il y aura ensuite un changement de règlement." Et de conclure sans ambiguïté : "Notre priorité totale, c'est le championnat pilotes. On a un numéro 1 très clair dans l'équipe, et c'est là que se concentre notre objectif."

Il y a 15 h

Parti 12e sur la grille, Lewis Hamilton a conclu son Grand Prix d'Émilie-Romagne à la quatrième place, au terme d'une course qu'il juge globalement réussie, autant sur le plan personnel que collectif. Le Britannique s'est montré agréablement surpris par la compétitivité retrouvée de sa Ferrari à Imola.

"Je ne m'attendais vraiment pas à finir quatrième aujourd'hui", a-t-il avoué sur Sky Sports.

"Je ne savais pas jusqu'où on pourrait remonter, vu notre position de départ, mais la voiture a vraiment été excellente. L'équipe a fait un travail fantastique sur la stratégie, tout a été parfait."

Hamilton a tenu à souligner la qualité des échanges avec son ingénieur Riccardo Adami : "Je pense qu'on progresse petit à petit, et je trouve que Riccardo et moi avons fait un super boulot en termes de communication."

"J'étais calme, donc je pense qu'il l'était aussi, et toute l'équipe a gardé son calme pour exécuter la stratégie. Les arrêts aux stands ont aussi été parfaits."

À l'arrivée, le septuple champion du monde regrettait presque de ne pas avoir eu quelques tours de plus : "Dans l'ensemble, c'était super. J'espérais quelques tours supplémentaires. Évidemment, la Safety Car nous en a privés, sinon on aurait peut-être pu se battre pour le podium."

Il y a 15 h

Charles Leclerc était sous enquête après sa défense musclée sur Alex Albon à la chicane de Tamburello, jugée potentiellement hors limites par la direction de course. Les commissaires ont examiné l'incident et décidé de ne pas infliger de sanction, notamment en raison du comportement du pilote Ferrari juste après l'action.

Selon le rapport officiel, Leclerc aurait forcé Albon à sortir de la piste à la sortie du virage 2, en possible infraction à l'article 2 b) du Chapitre IV de l'Annexe L du Code Sportif International. Après examen des données GPS, des caméras embarquées, de la vidéo et des chronos, les commissaires ont toutefois précisé que "le pilote de la voiture 16 a volontairement rendu la position avant la fin de l'enquête, afin d'atténuer l'infraction alléguée."

Cette restitution immédiate de place a conduit les commissaires à classer l'affaire sans suite : "Dans ces circonstances, aucune autre action n'a été entreprise." Une décision conforme au règlement, qui encourage les pilotes à corriger d'eux-mêmes une manœuvre limite, à condition que cela soit fait rapidement et sans ambiguïté.

Leclerc, qui avait reconnu que cette manœuvre se situait "clairement à la limite", en ressort donc sans pénalité, mais avec un rappel implicite sur l'équilibre entre agressivité et respect des limites du règlement sportif.

Il y a 15 h

Détails sur le Grand Prix de F1 d'Arabie Saoudite 2024

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 Arabie Saoudite | Djeddah

Pneus
C2
C3
C4
Arabie Saoudite
Course 2/24
FP1 07/03/2024 14:30
FP2 07/03/2024 18:00
FP3 08/03/2024 14:30
Qualifications 08/03/2024 18:00
Course 09/03/2024 18:00

 FALC (Faits à la con)

375 : km/h, la vitesse d'éjection de l'eau de la fontaine du roi Fahd (49,8 km/h pour une éjaculation masculine), qui est la plus grande fontaine du monde (l'eau monte à 312 m).

 Les données sur le circuit

 Infos générales

Premier Grand Prix : 2021
Sens : antihoraire
Nombre de tours : 50
Nombre de zones DRS : 3

 Distances

Longueur du circuit : 6.174 km

Ou encore... 46 075 canettes de 250 mL de Red Bull couchées

Longueur de la course : 308.450 km

Ou encore... 2 301 866 canettes de 250 mL de Red Bull couchées

 Virages

Nombre de virages : 27
Nombre de virages à gauche : 16
Nombre de virages à droite : 11

 Les stands

Vitesse limite dans les stands : 80 km/h
Distance d'allée des stands sous limiteur de vitesse : 391.00 m
Temps nécessaire pour purger un Drive-Through : 18.00 s

 Chronos

Tour en course le plus rapide : 1:30.734 (Lewis Hamilton, 2021)
Tour le plus rapide : 1:27.511 (Lewis Hamilton, 2021)

 Pole position

Côté de la pole position : droit
Distance de la pole au premier freinage : 230.00 m

 Accélérateur et boîte de vitesses

Temps à pleine charge : 82 %
Distance à pleine charge : 83 %
Consommation d'essence : élevée
Nombre de changements de vitesses en un tour : 42

Données F1 et Mercedes-AMG F1 Team, aucune affiliation ou autre. Ces données étaient valables avant que le Grand Prix de F1 ne se déroule.
Les éléments ont pu évoluer après le week-end de course : changement de tracé, nouveau record et etc.

 Les données pneumatiques Pirelli

 Pressions minimale de départ des slicks

Avant : 24.0 psi
Arrière : 21.0 psi

 Limites de carrossage

Avant : -3.25°
Arrière : -1.75°

 Pneumatique et piste

Evolution de la piste (FP1 aux qualifs) : élevée
Abrasion de l'asphalte : 2/5

 Résultats du Grand Prix de F1 d'Arabie Saoudite 2024

Pos. Pilote (Constructeur) Temps Pos. grille Gain/perte pos.* Vitesse moyenne Meilleur tour Points
1 M.Max VERSTAPPEN (Red Bull) 1:20:43.273 1   242.188 km/h 1:31.773 (T.50) 25
2 S.Sergio PÉREZ (Red Bull) +13.6431 3   1 240.876 km/h 1:32.273 (T.37) 18
3 C.Charles LECLERC (Ferrari) +18.639 2   1 242.561 km/h 1:31.632 (T.50) 16
4 O.Oscar PIASTRI (McLaren) +32.007 5   1 240.779 km/h 1:32.310 (T.1) 12
5 F.Fernando ALONSO (Aston Martin) +35.759 4   1 240.579 km/h 1:32.387 (T.43) 10
6 G.George RUSSELL (Mercedes) +39.936 7   1 240.926 km/h 1:32.254 (T.42) 8
7 O.Oliver BEARMAN (Ferrari) +42.679 11   4 241.103 km/h 1:32.186 (T.50) 6
8 L.Lando NORRIS (McLaren) +45.708 6   2 241.738 km/h 1:31.944 (T.1) 4
9 L.Lewis HAMILTON (Mercedes) +47.391 8   1 242.260 km/h 1:31.746 (T.38) 2
10 N.Nico HÜLKENBERG (Haas) +1:16.996 15   5 240.633 km/h 1:32.366 (T.49) 1
11 A.Alexander ALBON (Williams) +1:28.354 12   1 240.787 km/h 1:32.307 (T.50)
12 K.Kevin MAGNUSSEN (Haas) +1:45.7373 13   1 240.706 km/h 1:32.338 (T.47)
13 E.Esteban OCON (Alpine) +1 tour (T.49) 17   4 237.763 km/h 1:33.481 (T.48)
14 Y.Yuki TSUNODA (Racing Bulls) +1 tour (T.49) 9   5 237.657 km/h 1:33.523 (T.44)
15 L.Logan SARGEANT (Williams) +1 tour (T.49) 19   4 238.926 km/h 1:33.026 (T.49)
16 D.Daniel RICCIARDO (Racing Bulls) +1 tour (T.49) 14   2 238.166 km/h 1:33.323 (T.47)
17 V.Valtteri BOTTAS (Sauber) +1 tour (T.49) 16   1 239.751 km/h 1:32.706 (T.49)
18 G.Guanyu ZHOU (Sauber) +1 tour (T.49) 20   2 241.046 km/h 1:32.208 (T.49)
Ab L.Lance STROLL (Aston Martin) Accident (T.5) 10 232.591 km/h 1:35.560 (T.5)
Ab P.Pierre GASLY (Alpine) Boîte de vitesses (T.1) 18 N/A N/A

Les actus concernant le Grand Prix de F1 d'Arabie Saoudite 2024

Les brefs concernant le Grand Prix de F1 d'Arabie Saoudite 2024 (68)

Oliver BEARMAN | Ferrari
FIA

Ben Waterworth, de TheRoar.com.au, a posé une question à Kevin Magnussen. Il avait évoqué la performance d'Ollie Bearman, le pilote de F2 qui avait remplacé Carlos Sainz à Djeddah en raison de son appendicite, et il demanda si Kevin aimerait le voir comme coéquipier l'année prochaine chez Haas.

Le pilote danois a répondu : "Tout d'abord, je pense que sauter dans un week-end de course avec une grande équipe comme Ferrari, il doit y avoir pas mal de pression. En même temps, quand on est jeté dans le grand bain comme ça, cela peut aussi aller dans l'autre sens, où l'on ne ressent pas beaucoup de pression parce que le travail est si grand qu'il est en quelque sorte inconnu à quoi devrait ressembler la performance optimale dans ce cas. Donc, je suppose que c'était une opportunité géniale qu'il a eue, de courir sur une piste aussi cool avec Ferrari. Faire sa première course [en F1] avec Ferrari doit être une sensation très spéciale. Est-ce que j'aimerais l'avoir comme coéquipier ? Je pense, vous savez, en le regardant comme un jeune gars, vous savez, en course, je peux me rapporter à là où il est dans sa carrière et dans sa vie. Donc, je lui souhaite tout le meilleur, bien sûr. Nico est un coéquipier très, très compétent. Et, vous savez, je pense que nous avons une très bonne dynamique dans l'équipe. Nous travaillons vraiment bien ensemble. Et je pense, vous savez, le voyage que nous faisons en tant qu'équipe, je pense qu'il est utile d'avoir des pilotes expérimentés, mais c'est évidemment hors de mon contrôle. Je pense que nous devons juste faire le maximum de ce que nous avons en ce moment avec les deux pilotes et la voiture que nous avons, ce qui je pense va plutôt bien."

Et étant donné l'association de Bearman avec Haas, KMag lui a-t-il donné des conseils avant le week-end ou le vendredi en Arabie Saoudite ? "Non, je n'ai eu aucune discussion avec lui. Il faisait très partie de Ferrari ce week-end. Je pense qu'il est notre pilote de réserve pour les courses où il fait les FP1 cette année, ce qui est assez nombreuses. Donc, Ferrari, évidemment, compte vraiment sur lui et met beaucoup d'efforts sur lui, ce qui est génial pour lui."

Daniel RICCIARDO | Racing Bulls
FIA

Mat Coch, de chez Speed Café, a posé une question à Daniel Ricciardo en conférence de presse pré-GP d'Australie comme quoi après Jeddah, il avait mentionné que l'équipe avait trouvé quelque chose dans la voiture après les qualifications. Il lui demanda de donner plus de détails à ce sujet.

L'Australien a expliqué : "Donc, oui, nous avons trouvé des incohérences entre les voitures. Et cela, je pense, était évidemment... Comme je l'ai mentionné plus tôt, quand c'est si serré, vous savez, surtout dans notre position, vous avez besoin de tout pour essayer d'être là. C'était donc ça. Et puis dans la course, vous savez, tôt pendant la période de voiture de sécurité, nous avons eu un arrêt lent. Donc ça nous a mis en fin de peloton et oui, pratiquement dans un train DRS après ça. Donc là, vous êtes hors de position et cela a rendu le week-end très long et difficile. Donc, avant ce week-end, je pense que tout a été abordé. J'ai beaucoup parlé avec l'équipe. J'étais aussi de retour dans le simulateur après l'Arabie Saoudite et avant de rentrer à la maison. Donc oui, je sens que nous avons fait tout ce que nous pouvions pour venir ici avec nos meilleures chances et je suis très, très heureux que nous soyons à environ 24 heures de monter dans la voiture."

Kevin MAGNUSSEN | Haas
FIA

Kevin Magnussen et Checo Pérez était en conférence de presse avant le Grand Prix d'Australie 2024 et ils ont été questionnés sur la stratégie de Haas en Arabie Saoudite. La stratégie en question reposait sur Kevin Magnussen devant creuser un écart pour que Nico Hülkenberg, son coéquipier, puisse aller inscrire un point.

Q : L'homme à votre gauche [Checo Pérez] était autrefois connu comme le ministre de la défense de la Formule 1, mais j'ai l'impression que ce titre vous revient désormais après ce que vous avez fait en Arabie Saoudite. Dites-nous, comment avez-vous fait pour gagner 18 secondes en 12 tours, n'est-ce pas ?
Kevin MAGNUSSEN : "Oui, je suppose. Je veux dire, ce n'est évidemment pas l'idéal pour courir, pour aucun pilote, mais ma course, après la première pénalité là, qui était de ma faute, vous savez, le contact avec Alex, c'était juste un mauvais jugement de ma part. Vous savez, le circuit revient [la piste, le virage, fait un retour] et je n'ai pas créé cet espace supplémentaire pour lui. Donc après ça, c'était pratiquement la fin pour le point. Et nous avons vu une opportunité avec Nico là, qui était sur une stratégie différente, et ça a fonctionné. Donc en fin de compte, des sentiments partagés à ce moment-là, mais heureux d'avoir obtenu un point. De nos jours, avec le peloton pratiquement divisé en deux avec les cinq premiers et les cinq derniers, le point est vraiment précieux. Donc ouais, bien que cela ait fonctionné."

Q : Bravo à vous. Et Checo, que pensez-vous de sa performance défensive la dernière fois ?
Sergio PÉREZ : "Eh bien, c'était très, très impressionnant à voir. Je pense, comme Kevin le dit, je pense qu'il y avait des raisons stratégiques derrière. En tant qu'équipe, je pense qu'ils ont bien travaillé. Ils ont travaillé en équipe, et de mon point de vue, ce n'est pas idéal si vous êtes de l'autre côté. Mais je pense qu'en fin de compte, vous devez faire de votre mieux pour votre équipe. Et il est payé par Haas, donc il devrait faire de son mieux pour eux."

Lando NORRIS | McLaren

Il a été question d'un faux-départ de Norris lors du Grand Prix d'Arabie Saoudite 2024, faux-départ qui a été notifié par Russell et qui n'avait pas été sanctionné. Au regard du document officiel, la voiture numéro 4 n'a pas effectué ledit faux-départ et la FIA s'est appuyée sur les données du transpondeur de la McLaren.

En effet, les commissaires ont analysé les données et vidéos, constatant que la Voiture 4 semblait bouger avant le départ, mais le transpondeur FIA n'a pas signalé de faux départ : "Les commissaires ont examiné les données du système de positionnement/signalisation, les vidéos et ont déterminé que la vidéo semblait montrer que la Voiture 4 s'est déplacée avant que le signal de départ ne soit donné. Cependant, le transpondeur approuvé par la FIA et installé sur la voiture n'a pas indiqué de faux départ."

Et il a été précisé que selon le règlement, aucun faux départ n'a été détecté, donc aucune action supplémentaire n'a été prise : "L'article 48.1 a) du Règlement Sportif de la Formule Un stipule clairement que le jugement de savoir s'il y a eu un faux départ ou non doit être fait conformément au transpondeur, qui n'a pas montré de faux départ. Dans ces circonstances, nous n'avons pris aucune mesure supplémentaire."

Lance STROLL | Aston Martin

Lance Stroll est revenu sur son accident à Djeddah : "Une manière décevante de conclure un bon week-end. J'avais vraiment poussé fort durant ces premiers tours – les voitures autour de nous étaient définitivement plus rapides et les pneus avaient déjà du mal. J'essayais de creuser un écart et j'ai juste touché le mur. Il y a des points positifs à retenir, l'équipe a marqué des points dans les deux courses et nous sentons qu'il y a encore plus de vitesse à débloquer dans la voiture. Je regarde déjà vers l'Australie – c'est une course et un pays que j'apprécie vraiment et je suis sûr que nous pouvons reprendre notre élan."

Fernando ALONSO | Aston Martin

Concernant sa cinquième position au classement général au terme du Grand Prix d'Arabie Saoudite, Fernando Alonso s'est dit très heureux : "Je pense que terminer devant une McLaren, une Ferrari et les deux Mercedes est un excellent résultat pour l'équipe et probablement le maximum que nous pouvons atteindre en ce moment. C'était intense du début à la fin et j'avais George [Russell] juste derrière moi pendant la majeure partie de la course. Nous sommes un peu entrés dans l'inconnu avec plus de 40 tours sur le set de pneus durs, mais nous avons bien géré tout cela et avons réussi à faire fonctionner la stratégie à un seul arrêt. Nous allons continuer à chercher plus de performance et nous concentrer sur le long terme car c'est une saison très longue qui nous attend."

Alexander ALBON | Williams

A Djeddah, Alex Albon a dû piloter une FW46 endommagée pendant une grande partie de la course et n'a pas eu de chance de ne pas marquer de points : "C'est frustrant de ne pas se battre pour des points aujourd'hui, en terminant juste à l'extérieur [des points] en P11. Haas a fait un excellent travail sur la stratégie en utilisant Kevin pour retenir le groupe, ce qui était très intelligent. Malheureusement, nous n'avions pas la vitesse et nous avions aussi des dommages à l'aileron avant, donc nous avons eu du mal à progresser dans le peloton. Nous avions une meilleure voiture de course que ce que nous avons montré aujourd'hui, donc maintenant l'accent est mis sur l'amélioration pour l'Australie."

Dave Robson, patron chez Williams de la "performance des véhicules" (Vehicle Performance, ce titre est toujours aussi imaginatif), résumé la course du Thaïlandais : "Aujourd'hui, c'était une course incroyablement frustrante. Alex a pris un superbe départ et était devant la Ferrari mais s'est fait prendre dans le trafic au T1 et, surtout, a perdu une place au profit de Magnussen. La plupart des concurrents se sont arrêtés aux stands lorsque la voiture de sécurité est intervenue, et lorsque Alex a dépassé Magnussen peu après le départ de la course, il a été injustement gêné, ce pour quoi Magnussen a été pénalisé. Cependant, cela nous a coûté plusieurs places et a causé des dommages à l'extrémité de l'aileron avant. Malgré les dommages, Alex a réussi à attaquer et à dépasser plusieurs voitures, mais n'a pas pu prendre la dernière position donnant droit à des points en raison du jeu d'équipe judicieux de Haas."

Par ailleurs, Robson a été encouragé par le rythme de Sargeant bien que le pilote américain ait souffert d'une dégradation des pneus légèrement plus importante qu'Alex lors du dernier relais.

Alexander ALBON | Williams

Alors que chez VCARB, on parle de comportement antisportif de la part de Haas, chez Williams, on a la vision opposée. Alex Albon, bien que victime de KMag pendant une manœuvre, a loué la stratégie de l'écurie américaine : "Haas a fait un excellent travail stratégique en utilisant Kevin pour soutenir le groupe, ce qui était très intelligent."

Dave Robson, responsable des performances des véhicules dans l'écurie britannique, parle même d'un "jeu d'équipe sensé réalisé par Haas".

Yuki TSUNODA | Racing Bulls

Tsunoda a commenté sa course saoudienne : "C'était une course difficile aujourd'hui. J'ai fait des erreurs et j'ai laissé passer des voitures qui étaient derrière moi lorsque j'essayais de dépasser la voiture devant, et c'est de ma faute. Nous avons eu des difficultés avec notre rythme et notre adhérence aujourd'hui, donc c'était difficile à conduire. Sur le côté positif, nous avons eu une bonne qualification, et nous allons examiner notre rythme de course et comprendre pourquoi nous avons autant peiné. Il y a des choses sur lesquelles je peux m'améliorer aujourd'hui, donc nous allons les examiner et appliquer les enseignements pour l'avenir."

Alan Permane, directeur de course VCARB, a expliqué, mécontent : "Avec Yuki, nous avons fait une course conventionnelle comme la plupart des autres. Nous l'avons commencé avec le pneu medium, et lorsque la voiture de sécurité est sortie, nous l'avons fait rentrer pour chausser le composé dur. Ce qui est ensuite arrivé a été un peu difficile à accepter. Magnussen est sorti de la piste pour se placer délibérément devant Yuki puis l'a ralenti jusqu'à deux secondes par tour, ce qui a permis à Hülkenberg, qui n'avait pas encore arrêté, de créer un écart et, bien sûr, de rentrer aux stands devant toutes les voitures derrière. Pour moi, cela ne semble pas correct et c'est la définition même d'un comportement anti-sportif. Je suis sûr que nous et d'autres équipes en parlerons à la FIA pour les courses futures."

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