Avec un grip mécanique élevé mais un tracé étroit où dépasser reste un casse-tête, Imola demeure un circuit où la position en piste prime sur la pure performance pneumatique. Poleman pour la première fois sur le petit circuit italien, Oscar Piastri a donc en main la meilleure des cartes stratégiques : un plan médian vers la victoire, basé sur un arrêt unique.

Comme en 2024, le scénario privilégié reste le médium-dur, avec une fenêtre idéale resserrée autour des tours 19 à 25. C'est là que les leaders devraient plonger aux stands, sauf en cas de Safety Car. L'an passé, Verstappen, Norris et Leclerc l'avaient emporté avec cette approche, et rien n'indique qu'elle sera rendue caduque malgré le passage à une gamme plus tendre cette saison (C4-C5-C6).

Mais attention : cette souplesse pourrait piéger les excès d'optimisme. En cas de surchauffe ou de trafic, une deuxième neutralisation pourrait rendre viable une stratégie à deux arrêts. Pirelli estime un écart de seulement deux à trois secondes entre un médium-dur et un médium-dur-dur, mais avec 27 secondes perdues au stand, le pari semble risqué à moins d'un scénario mouvementé.

Dans le peloton, certains pourraient tenter l'inverse : un départ en durs pour aller loin (jusqu'au tour 44 idéalement) et chausser les médiums en profitant d'une neutralisation. Les Ferrari, Tsunoda ou Antonelli ont les profils pour y penser, d'autant qu'ils partent plus loin sur la grille. À l'image de Pérez en 2024, ce genre de stratégie peut se révéler payante en cas de course hachée.

Enfin, une inconnue météorologique subsiste. Si la pluie semble improbable, des averses localisées ne sont pas à exclure. Et avec un vent en rafales annoncé jusqu'à 35 km/h, Imola pourrait à nouveau surprendre. Les stratèges, eux, devront rester souples… et opportunistes.

Il y a 19 h

Yuki Tsunoda devra s'élancer depuis la voie des stands au Grand Prix d'Émilie-Romagne 2025. À la suite d'un changement de cellule de survie sur sa Red Bull RB21 n°22, l'équipe a reconstruit la monoplace avec plusieurs éléments de spécification différente. Conformément à l'article 40.9 a) du règlement sportif, cela entraîne automatiquement un départ depuis les stands.

Par ailleurs, le Japonais a dépassé le quota autorisé pour deux composants : il utilise désormais un troisième exemplaire de batterie (energy store) et d'électronique de contrôle (CE), alors que seuls deux sont autorisés sur l'ensemble de la saison. Les autres éléments remplacés (ICE, turbo, MGU-H, MGU-K, échappement) restent dans les limites du règlement. Le rapport technique a été validé par les commissaires et la feuille de déclaration a bien été soumise ce matin par Red Bull Racing.

Il y a 19 h

La FIA a publié la grille de départ définitive du Grand Prix d'Emilie-Romagne 2025. Imola verra donc Piastri en tête devant Verstappen et Russell, Norris complétant la deuxième ligne.

Au niveau des pénalisés, Tsunoda démarrera de la voie des stands. Et Colapinto se voit rétrograder d'une place, de la P15 à la P16 (si chère à Pérez fut un temps).

Il y a 17 h

Interrogé par Sky Sports sur l'éventualité d'un ordre d'équipe après la voiture de sécurité, Andrea Stella a confirmé que McLaren avait envisagé de demander à Oscar Piastri de laisser passer Lando Norris, avant de privilégier une approche plus équitable entre ses deux pilotes.

"C'est une chose à laquelle nous avons clairement pensé" a-t-il reconnu. "Nous voulions qu'Oscar ait sa propre chance au redémarrage. Donc, selon notre logique, si Lando était capable de dépasser Max, il aurait dû pouvoir dépasser Oscar assez facilement, étant donné que ce dernier était avec des pneus assez usés."

À défaut de consigne claire, McLaren s'en est remis à la performance pure. Norris a finalement pris le dessus sans incident. "En réalité, si l'écart de rythme était suffisant, les choses se seraient réglées naturellement. Nous sommes satisfaits de la manière dont les choses se sont déroulées."

Et de conclure en soulignant la prestation collective : "Les deux pilotes ont apporté un très bon résultat à l'équipe."

Il y a 13 h

Deuxième à l'arrivée du Grand Prix d'Émilie-Romagne, Lando Norris a reconnu que la course n'avait pas été simple face à une Red Bull une nouvelle fois très solide. S'il a réussi à dépasser son coéquipier dans les derniers tours, le Britannique n'a jamais pu menacer Max Verstappen sur le circuit d'Imola.

"C'était une course longue. Pas facile de dépasser, mais on a fait ce qu'on a pu. Max a fait une bonne course et nous n'avons pas pu suivre."

"On a eu une belle petite bagarre à la fin entre Oscar et moi, c'était tendu mais toujours fun."

"Une bonne course. Pour nous, en tant qu'équipe, faire deuxième et troisième c'est super. Bien sûr, on aimerait être là-haut à se battre contre Max, mais ils étaient trop forts pour nous aujourd'hui."

Interrogé plus tard par Sky Sports sur l'absence de consignes données à Piastri après la Safety Car, Norris a confirmé qu'il n'en attendait pas nécessairement.

"J'étais sur de meilleurs pneus, mais je ne m'attendais à rien. C'était quand même un duel difficile. On était proches au premier virage. C'est comme ça que ça doit se passer, évidemment."

"Je perds du temps à cause de ça, et lui aussi, mais c'est ce qu'on doit faire si on veut se battre pour un championnat."

"Si on essaie de rendre quelqu'un heureux, l'autre sera mécontent, donc c'est comme ça."

"Je pense qu'on a bien géré la situation, et que l'équipe a fait du bon travail."

Il y a 13 h

Oscar Piastri n'a pas converti sa pole en victoire ce dimanche à Imola. Surpris dès le départ par Max Verstappen, l'Australien a reconnu avoir commis une erreur en abordant Tamburello : "J'ai freiné trop tôt. C'était aussi une belle manœuvre de Max. C'est évidemment décevant, mais on a aussi pris quelques mauvaises décisions ensuite."

Déjà relégué derrière la Red Bull, Piastri a tenté un arrêt anticipé au 14e tour pour chausser les pneus durs, mais le pari s'est retourné contre lui. "Ce n'était clairement pas notre meilleur dimanche. Il y a pas mal de choses à revoir. Bravo à Max et à Red Bull. Ils ont fait du bon boulot et ils avaient le rythme aujourd'hui."

Le timing de la VSC, déclenché par l'abandon d'Esteban Ocon, a également joué contre lui. Verstappen et Norris ont pu s'arrêter sans perte majeure, tandis que Piastri n'avait plus de train neuf pour s'aligner sur la même stratégie : "La VSC est tombée parfaitement pour Max et Lando. J'avais déjà utilisé mes deux trains de pneus durs, donc la relance était vraiment difficile."

Dans les derniers tours, il a tenté de défendre face à Norris, mais n'a pas pu résister. "J'ai fait de mon mieux pour garder la deuxième place mais je n'avais plus assez d'adhérence." Et de revenir sur ce duel fratricide : "J'ai essayé de tenir, mais je manquais clairement de grip. Je savais qu'il finirait par passer, c'était inévitable. Mais je n'allais pas me laisser faire sans me battre."

Oscar Piastri est néanmoins dans une série de, désormais, six podiums consécutifs. Espérons que Monaco lui soit bénéfique.

Il y a 13 h

Sixième à l'arrivée du Grand Prix d'Émilie-Romagne, Charles Leclerc a livré une prestation très engagée dans le peloton, avec notamment des duels musclés face à Pierre Gasly et Alex Albon. Frustré par sa 11e place sur la grille, le pilote Ferrari a expliqué à Sky Sports avoir été contraint de prendre des risques pour tenter de sauver son week-end.

"Je le disais avant la course : c'est l'un de ces Grands Prix où il faut rouler avec le cœur et sortir un peu les coudes."

"Dans ces conditions, on est très souvent à la limite, parfois un peu au-delà."

Conscient du contexte difficile pour Ferrari, Leclerc n'a pas cherché à masquer sa frustration : "Quand on part onzième, en tant que pilote, je ne peux pas accepter la situation dans laquelle on se trouve."

Interrogé sur ses affrontements en piste, il a écarté toute responsabilité dans la manœuvre avec Pierre Gasly : "J'ai pris des risques. Mais avec Pierre, je ne pense pas avoir dépassé la limite ni être en faute. C'était un incident de course". Une analyse qui rejoint d'ailleurs celle du pilote Alpine lui-même, qui a reconnu s'être mal repositionné hors trajectoire en voulant lui laisser de la place.

Sur sa défense rugueuse face à Albon, Leclerc a été plus nuancé : "Avec Alex, c'était clairement à la limite, c'est certain." Dans une autre intervention, il a précisé qu'il s'était contenté d'exploiter les règles telles qu'elles sont écrites, admettant que ce n'est pas forcément beau à voir, mais que c'est ce qu'il faut faire dans ce genre de course.

Il y a 13 h

Max Verstappen a remporté une victoire sans bavure au Grand Prix d'Émilie-Romagne, sa deuxième de la saison, en s'imposant dès le départ face à Oscar Piastri. Le Néerlandais a ensuite déroulé sa course en tête, maîtrisant parfaitement les deux neutralisations et profitant d'une Red Bull nettement plus compétitive que vendredi.

"Le départ n'a pas été particulièrement bon, mais j'étais sur la trajectoire extérieure, la ligne normale, alors je me suis dit ‘je vais tenter de plonger à l'extérieur' — et ça a très bien marché."

Grâce à ce dépassement, Verstappen a pu imprimer son rythme : "Ça a libéré notre potentiel, car une fois en tête, la voiture était bonne. Je pouvais gérer mes pneus."

Il a souligné les progrès réalisés en seulement 48 heures : "Grosse amélioration par rapport à vendredi, et je suis très content de ça."

Le timing du VSC, déclenché au 29e tour, a joué en sa faveur : "Le VSC est tombé au bon moment pour rentrer aux stands. Même après ça, en pneus durs, on avait un bon rythme. Puis il y a eu la Safety Car, donc tout le peloton s'est regroupé. Mais à la relance, on a bien géré les choses et on a ramené la victoire."

Verstappen a salué le travail collectif dans un week-end important pour Red Bull : "Je suis incroyablement fier de tout le monde. C'était une semaine très importante pour nous. La voiture a très bien fonctionné. Et l'exécution de la course, le moment choisi pour les arrêts comme les arrêts eux-mêmes, tout a été très bien fait."

À la radio, Christian Horner n'a pas manqué de souligner la symbolique de cette victoire : "Waouh Max. 400 Grands Prix et tu gagnes celui-là. Superbe course, superbe week-end. Tu as vraiment dominé."

Ce à quoi Verstappen a répondu : "Super week-end. Exécution parfaite dans tous les domaines. Merci beaucoup, et pour notre 400e course ! Un samedi et un dimanche très solides. C'est mérité. Beau boulot."

Interrogé par Sky Sports, Horner est revenu sur le dépassement clé du premier virage : "Ce virage 1, c'était à quitte ou double. Oscar a été correct, il lui a laissé la place, mais Max venait de loin et il s'est engagé complètement. C'est ça qui a tout déclenché. On ne l'a plus revu ensuite. Il est incroyablement décisif. Il est juste exceptionnel dans ces situations."

Le directeur de Red Bull a par ailleurs clarifié les priorités : "J'ai toujours dit que ce championnat est un marathon. On est à la septième course et on en a gagné deux. Ce qui compte, c'est la position à la fin. Il faut rester dans le rythme pendant cette phase. On retrouve notre forme. Le week-end prochain, ce sera un défi complètement différent, et il y aura ensuite un changement de règlement." Et de conclure sans ambiguïté : "Notre priorité totale, c'est le championnat pilotes. On a un numéro 1 très clair dans l'équipe, et c'est là que se concentre notre objectif."

Il y a 13 h

Parti 12e sur la grille, Lewis Hamilton a conclu son Grand Prix d'Émilie-Romagne à la quatrième place, au terme d'une course qu'il juge globalement réussie, autant sur le plan personnel que collectif. Le Britannique s'est montré agréablement surpris par la compétitivité retrouvée de sa Ferrari à Imola.

"Je ne m'attendais vraiment pas à finir quatrième aujourd'hui", a-t-il avoué sur Sky Sports.

"Je ne savais pas jusqu'où on pourrait remonter, vu notre position de départ, mais la voiture a vraiment été excellente. L'équipe a fait un travail fantastique sur la stratégie, tout a été parfait."

Hamilton a tenu à souligner la qualité des échanges avec son ingénieur Riccardo Adami : "Je pense qu'on progresse petit à petit, et je trouve que Riccardo et moi avons fait un super boulot en termes de communication."

"J'étais calme, donc je pense qu'il l'était aussi, et toute l'équipe a gardé son calme pour exécuter la stratégie. Les arrêts aux stands ont aussi été parfaits."

À l'arrivée, le septuple champion du monde regrettait presque de ne pas avoir eu quelques tours de plus : "Dans l'ensemble, c'était super. J'espérais quelques tours supplémentaires. Évidemment, la Safety Car nous en a privés, sinon on aurait peut-être pu se battre pour le podium."

Il y a 13 h

Charles Leclerc était sous enquête après sa défense musclée sur Alex Albon à la chicane de Tamburello, jugée potentiellement hors limites par la direction de course. Les commissaires ont examiné l'incident et décidé de ne pas infliger de sanction, notamment en raison du comportement du pilote Ferrari juste après l'action.

Selon le rapport officiel, Leclerc aurait forcé Albon à sortir de la piste à la sortie du virage 2, en possible infraction à l'article 2 b) du Chapitre IV de l'Annexe L du Code Sportif International. Après examen des données GPS, des caméras embarquées, de la vidéo et des chronos, les commissaires ont toutefois précisé que "le pilote de la voiture 16 a volontairement rendu la position avant la fin de l'enquête, afin d'atténuer l'infraction alléguée."

Cette restitution immédiate de place a conduit les commissaires à classer l'affaire sans suite : "Dans ces circonstances, aucune autre action n'a été entreprise." Une décision conforme au règlement, qui encourage les pilotes à corriger d'eux-mêmes une manœuvre limite, à condition que cela soit fait rapidement et sans ambiguïté.

Leclerc, qui avait reconnu que cette manœuvre se situait "clairement à la limite", en ressort donc sans pénalité, mais avec un rappel implicite sur l'équilibre entre agressivité et respect des limites du règlement sportif.

Il y a 13 h

Détails sur le Grand Prix de F1 d'Australie 2024

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 Australie | Albert Park

Pneus
C3
C4
C5
Australie
Course 3/24
FP1 22/03/2024 02:30
FP2 22/03/2024 06:00
FP3 23/03/2024 02:30
Qualifications 23/03/2024 06:00
Course 24/03/2024 05:00

 FALC (Faits à la con)

L'Australie a une population de moutons extrêmement élevée par rapport à sa population humaine. À un moment donné, il y avait environ 10 moutons pour chaque personne en Australie.
L'Australie abrite la Grande Barrière de Corail, le plus grand organisme vivant sur Terre, tellement grand qu'il est visible depuis l'espace.
Plus de 80 % des animaux en Australie sont uniques à ce continent, incluant le kangourou, le koala, et l'échidné (Knuckles de Sonic le Hérisson). L'Australie est le seul continent où vous trouverez des marsupiaux.

 Les données sur le circuit

 Infos générales

Premier Grand Prix : 1985
Sens : horaire
Nombre de tours : 58
Nombre de zones DRS : 4

 Distances

Longueur du circuit : 5.278 km

Ou encore... 39 388 canettes de 250 mL de Red Bull couchées

Longueur de la course : 306.124 km

Ou encore... 2 284 507 canettes de 250 mL de Red Bull couchées

 Virages

Nombre de virages : 14
Nombre de virages à gauche : 5
Nombre de virages à droite : 9

 Les stands

Vitesse limite dans les stands : 80 km/h
Distance d'allée des stands sous limiteur de vitesse : 281.00 m
Temps nécessaire pour purger un Drive-Through : 12.60 s

 Chronos

Tour en course le plus rapide : 1:20.235 (Sergio Pérez, 2023)
Tour le plus rapide : 1:16.732 (Max Verstappen, 2023)

 Pole position

Côté de la pole position : gauche
Distance de la pole au premier freinage : 272.70 m

 Accélérateur et boîte de vitesses

Temps à pleine charge : 72 %
Distance à pleine charge : 79 %
Consommation d'essence : faible
Nombre de changements de vitesses en un tour : 38

Données F1 et Mercedes-AMG F1 Team, aucune affiliation ou autre. Ces données étaient valables avant que le Grand Prix de F1 ne se déroule.
Les éléments ont pu évoluer après le week-end de course : changement de tracé, nouveau record et etc.

 Les données pneumatiques Pirelli

 Pressions minimale de départ des slicks

Avant : 24.0 psi
Arrière : 21.5 psi

 Limites de carrossage

Avant : -3.25°
Arrière : -1.75°

 Pneumatique et piste

Evolution de la piste (FP1 aux qualifs) : élevée
Abrasion de l'asphalte : 2/5

 Résultats du Grand Prix de F1 d'Australie 2024

Pos. Pilote (Constructeur) Temps Pos. grille Gain/perte pos.* Vitesse moyenne Meilleur tour Points
1 C.Carlos SAINZ (Ferrari) 1:20:26.843 2   1 237.418 km/h 1:20.031 (T.48) 25
2 C.Charles LECLERC (Ferrari) +2.366 4   2 238.066 km/h 1:19.813 (T.56) 19
3 L.Lando NORRIS (McLaren) +5.904 3   237.762 km/h 1:19.915 (T.1) 15
4 O.Oscar PIASTRI (McLaren) +35.770 5   1 236.920 km/h 1:20.199 (T.1) 12
5 S.Sergio PÉREZ (Red Bull) +56.309 6   1 236.363 km/h 1:20.388 (T.47) 10
6 L.Lance STROLL (Aston Martin) +1:33.222 9   3 234.780 km/h 1:20.930 (T.49) 8
7 Y.Yuki TSUNODA (Racing Bulls) +1:35.601 8   1 234.190 km/h 1:21.134 (T.46) 6
8 F.Fernando ALONSO (Aston Martin) +1:40.992 10   2 236.055 km/h 1:20.493 (T.52) 4
9 N.Nico HÜLKENBERG (Haas) +1:44.553 16   7 234.158 km/h 1:21.145 (T.46) 2
10 K.Kevin MAGNUSSEN (Haas) +1 tour (T.57) 14   4 234.340 km/h 1:21.082 (T.44) 1
11 A.Alexander ALBON (Williams) +1 tour (T.57) 12   1 232.801 km/h 1:21.618 (T.46)
12 D.Daniel RICCIARDO (Racing Bulls) +1 tour (T.57) 18   6 233.887 km/h 1:21.239 (T.46)
13 P.Pierre GASLY (Alpine) +1 tour (T.57) 17   4 234.317 km/h 1:21.090 (T.51)
14 V.Valtteri BOTTAS (Sauber) +1 tour (T.57) 13   1 233.361 km/h 1:21.422 (T.48)
15 G.Guanyu ZHOU (Sauber) +1 tour (T.57) 19   4 233.634 km/h 1:21.327 (T.49)
16 E.Esteban OCON (Alpine) +1 tour (T.57) 15   1 233.557 km/h 1:21.354 (T.45)
17 G.George RUSSELL (Mercedes) Accident (T.56) 7   10 236.669 km/h 1:20.284 (T.53)
Ab L.Lewis HAMILTON (Mercedes) Moteur (T.15) 11 230.469 km/h 1:22.444 (T.11)
Ab M.Max VERSTAPPEN (Red Bull) Freins (T.3) 1 228.608 km/h 1:23.115 (T.3)

Les actus concernant le Grand Prix de F1 d'Australie 2024

Les brefs concernant le Grand Prix de F1 d'Australie 2024 (68)

Lewis HAMILTON | Mercedes

Toto Wolff, patron de l'écurie Mercedes, en dit plus sur la casse moteur d'Hamilton en Australie : "Oui, celle-là [l'unité de puissance] est bonne pour la poubelle. C'est une défaillance très inhabituelle que nous avons, une panne matérielle que nous n'avions pas vue venir auparavant. Donc oui, nous ne pouvons pas la réutiliser. Et cela dépend de comment la saison évolue, si nous aurons besoin d'une de plus ou pas. Je ne peux pas vraiment dire à ce stade si cela sera nécessaire ou pas."

Williams

Joost Modena (NOS) a demandé à Toto Wolff ce qu'il pensait de la décision de James Vowles, TP de Williams, de donner la voiture de Sargeant à Albon en Australie. L'Autrichien a répondu : "Cette décision spécifique ? Brutale, une situation difficile pour James et son équipe senior, parce qu'en tant que pilote, vous pensez que cela ne semble pas juste, prendre une voiture d'un pilote pour la donner à l'autre. Mais James représente une grande organisation avec des actionnaires et des investisseurs, des sponsors, un marché mondial, et doit maximiser les points parce que chaque changement de position représente potentiellement des dizaines de millions de différence et a des effets à long terme. Donner la voiture au pilote qui a le plus de probabilités de marquer des points est absolument la bonne chose à faire, aussi difficile que cela soit pour Logan. Et je suis sûr que cela a dû être très difficile pour James de prendre cette décision, mais c'était absolument nécessaire."

Comment ceci peut impacter la coopération entre directeur d'écurie et pilote ? "Je pense ce que j'ai toujours dit par le passé, ce que j'ai appris de... Quand j'ai posé la question à Alain Prost durant mes premières années chez Mercedes, pourquoi la relation entre les pilotes et avec la direction s'était détériorée ? Il a dit, parce qu'il n'y avait jamais de transparence. Nous ne savions jamais ce qui se passait réellement et pourquoi les décisions étaient prises. Et c'est quelque chose que j'ai essayé d'implémenter dans l'équipe. Chez Mercedes, très tôt, et évidemment James faisait partie de mon parcours, j'étais partie du sien que parfois... Vous savez, la transparence est tout. Nous sommes très ouverts et parfois la vérité est brutale et difficile à accepter. Mais vous savez, si vous êtes le directeur de l'équipe ou une personne senior dans l'organisation, vous devez prendre cette décision et faire comprendre au pilote ou à qui que ce soit faisant face à cette situation, essayer de leur faire comprendre pourquoi vous avez fait cela. Et parfois c'est une relation qui peut prospérer à partir de là parce que vous vous faites confiance en termes de dire la vérité. Parfois, cela est affecté de manière négative parce que c'est juste difficile à accepter, mais quoi qu'il en soit, je pense qu'être ouvert, honnête, [avec] intégrité et transparence est le plus important."

Daniel RICCIARDO | Racing Bulls
F1

D'un côté du garage VCARB, on a Tsunoda qui fait un début de saison très convenable, marquant des points. Puis on a Ricciardo qui n'a pas connu le début d'année 2024 qu'il aurait souhaité. Jusqu'à présent, l'Australien a enregistré des P13, P16 et P12 lors des trois premières courses, espérant rapidement atteindre des positions rapportant des points. Face à cela, la progression de Tsunoda attire l'attention.

"Le rythme de Dan était suffisant pour marquer des points", a déclaré Laurent Mekies, patron de l'écurie Visa CashApp RB, dans le podcast F1 Nation après la course en Australie. "Bien sûr, il est parti de l'arrière donc cela passe inaperçu, mais il est très important que nous atteignions la bonne vitesse avec lui et que nous lui fournissions une voiture avec laquelle il se sent à l'aise."

"Peut-être qu'il a eu cela au moment où nous sommes passés aux qualifications ce weekend, tandis que de l'autre côté du garage, nous l'avions probablement déjà en FP1. Cela a un impact sur la performance car c'est le moment où vous devez construire la confiance et ainsi de suite."

"Nous continuons à travailler avec lui et les ingénieurs, comme vous le feriez avec n'importe quel pilote, pour essayer de personnaliser la voiture selon ses besoins et ça viendra."

Fernando ALONSO | Aston Martin

L’équipe Aston Martin ne fera pas appel en ce qui concerne la pénalité d’Alonso en Australie.

Fernando ALONSO | Aston Martin

Fernando Alonso a été pénalisé lors du Grand Prix d'Australie 2024 pour une manœuvre jugée inhabituelle et potentiellement dangereuse, ce qui a contribué à un incident avec George Russell. Malgré cela, Alonso et son équipe ont terminé la course en 6ème et 7ème positions, réalisant une performance notable par rapport au reste du week-end.

Voici la réaction du pilote espagnol sur ladite pénalité : "Des points pour les deux pilotes de l'équipe et une allure de course meilleure que le reste du week-end nous ont permis de franchir la ligne d'arrivée en 6ème et 7ème place. Un peu surpris par une pénalité en fin de course concernant notre manière d'aborder les virages ou de piloter les voitures de course. À aucun moment, nous ne souhaitons faire quoi que ce soit de mal à ces vitesses. Je crois que sans gravier sur ce virage, ou sur n'importe quel autre virage dans le monde, nous n'aurions même pas été investigués. En F1, avec plus de 20 ans d'expérience, avec des duels épiques comme à Imola en 2005/2006/Brésil 2023, changer de ligne de course, sacrifier la vitesse d'entrée pour avoir de bonnes sorties de virage fait partie de l'art du sport automobile. Nous ne conduisons jamais à 100 % à chaque tour de course et chaque virage, nous économisons du carburant, des pneus, des freins, donc être responsable de ne pas faire chaque tour de la même manière est un peu surprenant. Nous devons l'accepter et penser au Japon, pour avoir plus de rythme et lutter pour des positions plus avancées. Merci à l'équipe !"

Points sur les championnats pilotes et constructeurs après le Grand Prix d'Australie cru 2024.

Classement final, avec Alonso qui passe huitième avec sa pénalité.

Fernando ALONSO | Aston Martin

Pénalité imposée post-course à Fernando Alonso pour une conduite potentiellement dangereuse. L'incident s'est produit dans les virages 6 et 7 pendant la course, où Alonso a effectué une manœuvre considérée comme inhabituelle par les commissaires, entraînant une perte de contrôle et un crash de George Russell à la sortie du virage 6.

Alonso a tenté d'aborder le virage 6 différemment, en levant le pied plus tôt et en entrant dans le virage avec moins de vitesse afin d'obtenir une meilleure sortie. Cependant, cette manœuvre a pris Russell par surprise, provoquant une fermeture de l'écart entre eux de manière inhabituellement rapide, ce qui a réduit l'appui aérodynamique de Russell à l'apex du virage, le faisant perdre le contrôle de sa voiture.

Les commissaires ont observé que Alonso avait levé le pied environ 100 mètres plus tôt que lors de ses tours précédents dans cette course, et avait également freiné légèrement et changé de vitesse d'une manière qu'il n'avait pas utilisée auparavant dans cette partie du circuit. Bien qu'Alonso ait expliqué qu'il cherchait simplement à obtenir une meilleure sortie de virage, les commissaires ont jugé que sa manœuvre avait créé une vitesse de rapprochement considérable et inhabituelle entre les voitures, ce qui était potentiellement dangereux.

En conséquence, Alonso s'est vu imposer une pénalité de passage par les stands après la course, convertie en 20 secondes ajoutées à son temps de course, ainsi que trois points de pénalité sur sa licence. Cette décision est basée sur l'article 33.4 du Règlement Sportif de la Formule 1 de la FIA, qui stipule qu'à aucun moment une voiture ne doit être conduite de manière inutilement lente, erratique, ou d'une manière qui pourrait être considérée comme potentiellement dangereuse pour les autres pilotes ou toute autre personne.

Sergio PÉREZ | Red Bull

Sergio Perez, s'exprimant au micro de Sky Sports F1 après avoir fini cinquième au Grand Prix d'Australie : "Malheureusement, nous n'avions tout simplement pas le rythme. Je pense que nous avons eu du mal dès le début. Nous pouvions voir que Ferrari et McLaren avaient une longueur d'avance sur nous. Nous n'avons pas pu trouver le bon équilibre. Il y a du travail à faire pour les courses à venir. C'était un tarmac très unique et tout au long du week-end, nous n'avons pas pu gérer le meilleur niveau d'adhérence possible."

Sur ce qui a fait la différence pour son manque de rythme en course : "En tant qu'équipe, nous n'avions tout simplement pas le rythme tout au long du week-end. Nous avions déjà des difficultés dès le vendredi et n'avons jamais réussi à bien gérer les pneus. Nous devons simplement comprendre et nous améliorer. Nous avions déjà vu sur une piste comme celle-ci, comme à Vegas, que Ferrari était plus fort que nous et nous ne pouvions pas préserver nos pneus avant."

Notons par ailleurs que Christian Horner, le patron de l'écurie Red Bull, a noté des dégâts subis par le fond plat de Pérez, ce qui a entraîné une dégradation prématurée des gommes.

Et Pérez sur le fait que l'écurie Ferrari aurait gagné même si son coéquipier, Max Verstappen, n'avait pas abandonné : "Absolument oui."

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