Avec un grip mécanique élevé mais un tracé étroit où dépasser reste un casse-tête, Imola demeure un circuit où la position en piste prime sur la pure performance pneumatique. Poleman pour la première fois sur le petit circuit italien, Oscar Piastri a donc en main la meilleure des cartes stratégiques : un plan médian vers la victoire, basé sur un arrêt unique.

Comme en 2024, le scénario privilégié reste le médium-dur, avec une fenêtre idéale resserrée autour des tours 19 à 25. C'est là que les leaders devraient plonger aux stands, sauf en cas de Safety Car. L'an passé, Verstappen, Norris et Leclerc l'avaient emporté avec cette approche, et rien n'indique qu'elle sera rendue caduque malgré le passage à une gamme plus tendre cette saison (C4-C5-C6).

Mais attention : cette souplesse pourrait piéger les excès d'optimisme. En cas de surchauffe ou de trafic, une deuxième neutralisation pourrait rendre viable une stratégie à deux arrêts. Pirelli estime un écart de seulement deux à trois secondes entre un médium-dur et un médium-dur-dur, mais avec 27 secondes perdues au stand, le pari semble risqué à moins d'un scénario mouvementé.

Dans le peloton, certains pourraient tenter l'inverse : un départ en durs pour aller loin (jusqu'au tour 44 idéalement) et chausser les médiums en profitant d'une neutralisation. Les Ferrari, Tsunoda ou Antonelli ont les profils pour y penser, d'autant qu'ils partent plus loin sur la grille. À l'image de Pérez en 2024, ce genre de stratégie peut se révéler payante en cas de course hachée.

Enfin, une inconnue météorologique subsiste. Si la pluie semble improbable, des averses localisées ne sont pas à exclure. Et avec un vent en rafales annoncé jusqu'à 35 km/h, Imola pourrait à nouveau surprendre. Les stratèges, eux, devront rester souples… et opportunistes.

Il y a 23 h

Yuki Tsunoda devra s'élancer depuis la voie des stands au Grand Prix d'Émilie-Romagne 2025. À la suite d'un changement de cellule de survie sur sa Red Bull RB21 n°22, l'équipe a reconstruit la monoplace avec plusieurs éléments de spécification différente. Conformément à l'article 40.9 a) du règlement sportif, cela entraîne automatiquement un départ depuis les stands.

Par ailleurs, le Japonais a dépassé le quota autorisé pour deux composants : il utilise désormais un troisième exemplaire de batterie (energy store) et d'électronique de contrôle (CE), alors que seuls deux sont autorisés sur l'ensemble de la saison. Les autres éléments remplacés (ICE, turbo, MGU-H, MGU-K, échappement) restent dans les limites du règlement. Le rapport technique a été validé par les commissaires et la feuille de déclaration a bien été soumise ce matin par Red Bull Racing.

Il y a 22 h

La FIA a publié la grille de départ définitive du Grand Prix d'Emilie-Romagne 2025. Imola verra donc Piastri en tête devant Verstappen et Russell, Norris complétant la deuxième ligne.

Au niveau des pénalisés, Tsunoda démarrera de la voie des stands. Et Colapinto se voit rétrograder d'une place, de la P15 à la P16 (si chère à Pérez fut un temps).

Il y a 20 h

Interrogé par Sky Sports sur l'éventualité d'un ordre d'équipe après la voiture de sécurité, Andrea Stella a confirmé que McLaren avait envisagé de demander à Oscar Piastri de laisser passer Lando Norris, avant de privilégier une approche plus équitable entre ses deux pilotes.

"C'est une chose à laquelle nous avons clairement pensé" a-t-il reconnu. "Nous voulions qu'Oscar ait sa propre chance au redémarrage. Donc, selon notre logique, si Lando était capable de dépasser Max, il aurait dû pouvoir dépasser Oscar assez facilement, étant donné que ce dernier était avec des pneus assez usés."

À défaut de consigne claire, McLaren s'en est remis à la performance pure. Norris a finalement pris le dessus sans incident. "En réalité, si l'écart de rythme était suffisant, les choses se seraient réglées naturellement. Nous sommes satisfaits de la manière dont les choses se sont déroulées."

Et de conclure en soulignant la prestation collective : "Les deux pilotes ont apporté un très bon résultat à l'équipe."

Il y a 17 h

Deuxième à l'arrivée du Grand Prix d'Émilie-Romagne, Lando Norris a reconnu que la course n'avait pas été simple face à une Red Bull une nouvelle fois très solide. S'il a réussi à dépasser son coéquipier dans les derniers tours, le Britannique n'a jamais pu menacer Max Verstappen sur le circuit d'Imola.

"C'était une course longue. Pas facile de dépasser, mais on a fait ce qu'on a pu. Max a fait une bonne course et nous n'avons pas pu suivre."

"On a eu une belle petite bagarre à la fin entre Oscar et moi, c'était tendu mais toujours fun."

"Une bonne course. Pour nous, en tant qu'équipe, faire deuxième et troisième c'est super. Bien sûr, on aimerait être là-haut à se battre contre Max, mais ils étaient trop forts pour nous aujourd'hui."

Interrogé plus tard par Sky Sports sur l'absence de consignes données à Piastri après la Safety Car, Norris a confirmé qu'il n'en attendait pas nécessairement.

"J'étais sur de meilleurs pneus, mais je ne m'attendais à rien. C'était quand même un duel difficile. On était proches au premier virage. C'est comme ça que ça doit se passer, évidemment."

"Je perds du temps à cause de ça, et lui aussi, mais c'est ce qu'on doit faire si on veut se battre pour un championnat."

"Si on essaie de rendre quelqu'un heureux, l'autre sera mécontent, donc c'est comme ça."

"Je pense qu'on a bien géré la situation, et que l'équipe a fait du bon travail."

Il y a 16 h

Oscar Piastri n'a pas converti sa pole en victoire ce dimanche à Imola. Surpris dès le départ par Max Verstappen, l'Australien a reconnu avoir commis une erreur en abordant Tamburello : "J'ai freiné trop tôt. C'était aussi une belle manœuvre de Max. C'est évidemment décevant, mais on a aussi pris quelques mauvaises décisions ensuite."

Déjà relégué derrière la Red Bull, Piastri a tenté un arrêt anticipé au 14e tour pour chausser les pneus durs, mais le pari s'est retourné contre lui. "Ce n'était clairement pas notre meilleur dimanche. Il y a pas mal de choses à revoir. Bravo à Max et à Red Bull. Ils ont fait du bon boulot et ils avaient le rythme aujourd'hui."

Le timing de la VSC, déclenché par l'abandon d'Esteban Ocon, a également joué contre lui. Verstappen et Norris ont pu s'arrêter sans perte majeure, tandis que Piastri n'avait plus de train neuf pour s'aligner sur la même stratégie : "La VSC est tombée parfaitement pour Max et Lando. J'avais déjà utilisé mes deux trains de pneus durs, donc la relance était vraiment difficile."

Dans les derniers tours, il a tenté de défendre face à Norris, mais n'a pas pu résister. "J'ai fait de mon mieux pour garder la deuxième place mais je n'avais plus assez d'adhérence." Et de revenir sur ce duel fratricide : "J'ai essayé de tenir, mais je manquais clairement de grip. Je savais qu'il finirait par passer, c'était inévitable. Mais je n'allais pas me laisser faire sans me battre."

Oscar Piastri est néanmoins dans une série de, désormais, six podiums consécutifs. Espérons que Monaco lui soit bénéfique.

Il y a 16 h

Sixième à l'arrivée du Grand Prix d'Émilie-Romagne, Charles Leclerc a livré une prestation très engagée dans le peloton, avec notamment des duels musclés face à Pierre Gasly et Alex Albon. Frustré par sa 11e place sur la grille, le pilote Ferrari a expliqué à Sky Sports avoir été contraint de prendre des risques pour tenter de sauver son week-end.

"Je le disais avant la course : c'est l'un de ces Grands Prix où il faut rouler avec le cœur et sortir un peu les coudes."

"Dans ces conditions, on est très souvent à la limite, parfois un peu au-delà."

Conscient du contexte difficile pour Ferrari, Leclerc n'a pas cherché à masquer sa frustration : "Quand on part onzième, en tant que pilote, je ne peux pas accepter la situation dans laquelle on se trouve."

Interrogé sur ses affrontements en piste, il a écarté toute responsabilité dans la manœuvre avec Pierre Gasly : "J'ai pris des risques. Mais avec Pierre, je ne pense pas avoir dépassé la limite ni être en faute. C'était un incident de course". Une analyse qui rejoint d'ailleurs celle du pilote Alpine lui-même, qui a reconnu s'être mal repositionné hors trajectoire en voulant lui laisser de la place.

Sur sa défense rugueuse face à Albon, Leclerc a été plus nuancé : "Avec Alex, c'était clairement à la limite, c'est certain." Dans une autre intervention, il a précisé qu'il s'était contenté d'exploiter les règles telles qu'elles sont écrites, admettant que ce n'est pas forcément beau à voir, mais que c'est ce qu'il faut faire dans ce genre de course.

Il y a 16 h

Max Verstappen a remporté une victoire sans bavure au Grand Prix d'Émilie-Romagne, sa deuxième de la saison, en s'imposant dès le départ face à Oscar Piastri. Le Néerlandais a ensuite déroulé sa course en tête, maîtrisant parfaitement les deux neutralisations et profitant d'une Red Bull nettement plus compétitive que vendredi.

"Le départ n'a pas été particulièrement bon, mais j'étais sur la trajectoire extérieure, la ligne normale, alors je me suis dit ‘je vais tenter de plonger à l'extérieur' — et ça a très bien marché."

Grâce à ce dépassement, Verstappen a pu imprimer son rythme : "Ça a libéré notre potentiel, car une fois en tête, la voiture était bonne. Je pouvais gérer mes pneus."

Il a souligné les progrès réalisés en seulement 48 heures : "Grosse amélioration par rapport à vendredi, et je suis très content de ça."

Le timing du VSC, déclenché au 29e tour, a joué en sa faveur : "Le VSC est tombé au bon moment pour rentrer aux stands. Même après ça, en pneus durs, on avait un bon rythme. Puis il y a eu la Safety Car, donc tout le peloton s'est regroupé. Mais à la relance, on a bien géré les choses et on a ramené la victoire."

Verstappen a salué le travail collectif dans un week-end important pour Red Bull : "Je suis incroyablement fier de tout le monde. C'était une semaine très importante pour nous. La voiture a très bien fonctionné. Et l'exécution de la course, le moment choisi pour les arrêts comme les arrêts eux-mêmes, tout a été très bien fait."

À la radio, Christian Horner n'a pas manqué de souligner la symbolique de cette victoire : "Waouh Max. 400 Grands Prix et tu gagnes celui-là. Superbe course, superbe week-end. Tu as vraiment dominé."

Ce à quoi Verstappen a répondu : "Super week-end. Exécution parfaite dans tous les domaines. Merci beaucoup, et pour notre 400e course ! Un samedi et un dimanche très solides. C'est mérité. Beau boulot."

Interrogé par Sky Sports, Horner est revenu sur le dépassement clé du premier virage : "Ce virage 1, c'était à quitte ou double. Oscar a été correct, il lui a laissé la place, mais Max venait de loin et il s'est engagé complètement. C'est ça qui a tout déclenché. On ne l'a plus revu ensuite. Il est incroyablement décisif. Il est juste exceptionnel dans ces situations."

Le directeur de Red Bull a par ailleurs clarifié les priorités : "J'ai toujours dit que ce championnat est un marathon. On est à la septième course et on en a gagné deux. Ce qui compte, c'est la position à la fin. Il faut rester dans le rythme pendant cette phase. On retrouve notre forme. Le week-end prochain, ce sera un défi complètement différent, et il y aura ensuite un changement de règlement." Et de conclure sans ambiguïté : "Notre priorité totale, c'est le championnat pilotes. On a un numéro 1 très clair dans l'équipe, et c'est là que se concentre notre objectif."

Il y a 16 h

Parti 12e sur la grille, Lewis Hamilton a conclu son Grand Prix d'Émilie-Romagne à la quatrième place, au terme d'une course qu'il juge globalement réussie, autant sur le plan personnel que collectif. Le Britannique s'est montré agréablement surpris par la compétitivité retrouvée de sa Ferrari à Imola.

"Je ne m'attendais vraiment pas à finir quatrième aujourd'hui", a-t-il avoué sur Sky Sports.

"Je ne savais pas jusqu'où on pourrait remonter, vu notre position de départ, mais la voiture a vraiment été excellente. L'équipe a fait un travail fantastique sur la stratégie, tout a été parfait."

Hamilton a tenu à souligner la qualité des échanges avec son ingénieur Riccardo Adami : "Je pense qu'on progresse petit à petit, et je trouve que Riccardo et moi avons fait un super boulot en termes de communication."

"J'étais calme, donc je pense qu'il l'était aussi, et toute l'équipe a gardé son calme pour exécuter la stratégie. Les arrêts aux stands ont aussi été parfaits."

À l'arrivée, le septuple champion du monde regrettait presque de ne pas avoir eu quelques tours de plus : "Dans l'ensemble, c'était super. J'espérais quelques tours supplémentaires. Évidemment, la Safety Car nous en a privés, sinon on aurait peut-être pu se battre pour le podium."

Il y a 16 h

Charles Leclerc était sous enquête après sa défense musclée sur Alex Albon à la chicane de Tamburello, jugée potentiellement hors limites par la direction de course. Les commissaires ont examiné l'incident et décidé de ne pas infliger de sanction, notamment en raison du comportement du pilote Ferrari juste après l'action.

Selon le rapport officiel, Leclerc aurait forcé Albon à sortir de la piste à la sortie du virage 2, en possible infraction à l'article 2 b) du Chapitre IV de l'Annexe L du Code Sportif International. Après examen des données GPS, des caméras embarquées, de la vidéo et des chronos, les commissaires ont toutefois précisé que "le pilote de la voiture 16 a volontairement rendu la position avant la fin de l'enquête, afin d'atténuer l'infraction alléguée."

Cette restitution immédiate de place a conduit les commissaires à classer l'affaire sans suite : "Dans ces circonstances, aucune autre action n'a été entreprise." Une décision conforme au règlement, qui encourage les pilotes à corriger d'eux-mêmes une manœuvre limite, à condition que cela soit fait rapidement et sans ambiguïté.

Leclerc, qui avait reconnu que cette manœuvre se situait "clairement à la limite", en ressort donc sans pénalité, mais avec un rappel implicite sur l'équilibre entre agressivité et respect des limites du règlement sportif.

Il y a 16 h

Détails sur le Grand Prix de F1 du Japon 2024

 Retour à la saison 2024  Course précédente  Course suivante

 Japon | Suzuka

Pneus
C1
C2
C3
Japon
Course 4/24
FP1 05/04/2024 04:30
FP2 05/04/2024 08:00
FP3 06/04/2024 04:30
Qualifications 06/04/2024 08:00
Course 07/04/2024 07:00

 FALC (Faits à la con)

Premier Grand Prix du Japon organisé en avril, saison des cerisiers en fleur.
La grande majorité du premier secteur à Suzuka est composée de virages. Du T1 jusqu'à la sortie du T7, le volant est presque constamment en mouvement sur près de 2 km du tour.
Seulement 1,2 km du tour est effectué en ligne droite. La plupart des 5,807 km voient une certaine force g latérale s'exercer sur la voiture.
Le 130R est l'un des virages les plus rapides de la F1, pris à 295 km/h. Le virage 11, quant à lui, est l'un des plus lents à 60 km/h.

 Les données sur le circuit

 Infos générales

Premier Grand Prix : 1987
Sens : horaire
Nombre de tours : 53
Nombre de zones DRS : 1

 Distances

Longueur du circuit : 5.807 km

Ou encore... 43 336 canettes de 250 mL de Red Bull couchées

Longueur de la course : 307.471 km

Ou encore... 2 294 560 canettes de 250 mL de Red Bull couchées

 Virages

Nombre de virages : 18
Nombre de virages à gauche : 8
Nombre de virages à droite : 10

 Les stands

Vitesse limite dans les stands : 80 km/h
Distance d'allée des stands sous limiteur de vitesse : 398.00 m
Temps nécessaire pour purger un Drive-Through : 17.91 s

 Chronos

Tour en course le plus rapide : 1:30.983 (Lewis Hamilton, 2019)
Tour le plus rapide : 1:27.064 (Sebastian Vettel, 2019)

 Pole position

Côté de la pole position : gauche
Distance de la pole au premier freinage : 276.80 m

 Accélérateur et boîte de vitesses

Temps à pleine charge : 65 %
Distance à pleine charge : 73 %
Consommation d'essence : faible
Nombre de changements de vitesses en un tour : 46

Données F1 et Mercedes-AMG F1 Team, aucune affiliation ou autre. Ces données étaient valables avant que le Grand Prix de F1 ne se déroule.
Les éléments ont pu évoluer après le week-end de course : changement de tracé, nouveau record et etc.

 Les données pneumatiques Pirelli

 Pressions minimale de départ des slicks

Avant : 25.0 psi
Arrière : 23.0 psi

 Limites de carrossage

Avant : -2.75°
Arrière : -1.50°

 Pneumatique et piste

Evolution de la piste (FP1 aux qualifs) : moyenne
Abrasion de l'asphalte : 4/5

 Résultats du Grand Prix de F1 de Japon 2024

Pos. Pilote (Constructeur) Temps Pos. grille Gain/perte pos.* Vitesse moyenne Meilleur tour Points
1 M.Max VERSTAPPEN (Red Bull) 1:54:23.566 1   223.093 km/h 1:33.706 (T.50) 26
2 S.Sergio PÉREZ (Red Bull) +12.535 2   222.525 km/h 1:33.945 (T.35) 18
3 C.Carlos SAINZ (Ferrari) +20.866 4   1 222.772 km/h 1:33.841 (T.46) 15
4 C.Charles LECLERC (Ferrari) +26.522 8   4 219.952 km/h 1:35.044 (T.53) 12
5 L.Lando NORRIS (McLaren) +29.700 3   2 219.624 km/h 1:35.186 (T.1) 10
6 F.Fernando ALONSO (Aston Martin) +44.272 5   1 220.691 km/h 1:34.726 (T.53) 8
7 G.George RUSSELL (Mercedes) +45.951 9   2 221.444 km/h 1:34.404 (T.39) 6
8 O.Oscar PIASTRI (McLaren) +47.525 6   2 220.514 km/h 1:34.802 (T.1) 4
9 L.Lewis HAMILTON (Mercedes) +48.626 7   2 222.509 km/h 1:33.952 (T.41) 2
10 Y.Yuki TSUNODA (Racing Bulls) +1 tour (T.52) 10   216.989 km/h 1:36.342 (T.51) 1
11 N.Nico HÜLKENBERG (Haas) +1 tour (T.52) 12   1 219.304 km/h 1:35.325 (T.52)
12 L.Lance STROLL (Aston Martin) +1 tour (T.52) 16   4 218.221 km/h 1:35.798 (T.41)
13 K.Kevin MAGNUSSEN (Haas) +1 tour (T.52) 18   5 216.289 km/h 1:36.654 (T.24)
14 V.Valtteri BOTTAS (Sauber) +1 tour (T.52) 13   1 216.392 km/h 1:36.608 (T.25)
15 E.Esteban OCON (Alpine) +1 tour (T.52) 15   217.237 km/h 1:36.232 (T.52)
16 P.Pierre GASLY (Alpine) +1 tour (T.52) 17   1 216.315 km/h 1:36.642 (T.48)
17 L.Logan SARGEANT (Williams) +1 tour (T.52) 19   2 220.286 km/h 1:34.900 (T.43)
Ab G.Guanyu ZHOU (Sauber) Boîte de vitesses (T.12) 20 215.162 km/h 1:37.160 (T.9)
Ab D.Daniel RICCIARDO (Racing Bulls) Accident (T.0) 11 N/A N/A
Ab A.Alexander ALBON (Williams) Accident (T.0) 14 N/A N/A

Les actus concernant le Grand Prix de F1 de Japon 2024

Les brefs concernant le Grand Prix de F1 de Japon 2024 (84)

Lewis HAMILTON | Mercedes

Dinguerie de Lewis Hamilton au Japon avec une Nissan Skyline GT-R, volet 2 !!!

Carlos SAINZ | Ferrari

Carlos Sainz semble être très en forme en ce début de saison. Sursaut d'orgueil vis-à-vis de son remplacement chez Ferrari ? Meilleur niveau de pilotage de la part de l'Espagnol ? Le numéro 55 a une réponse : "Nous avons simplement amélioré la voiture. Et oui, les gens peuvent aussi penser, tu sais, que je suis dans une meilleure dynamique de pilotage et tout ça, mais la réalité est qu'en Formule 1, une voiture est très importante aussi, tu sais, avoir une bonne voiture."

"Et aussi cette année, je suis dans une très bonne dynamique. Je conduis à un niveau élevé, mais en même temps, avoir une voiture qui te permet simplement d'aller un peu plus loin, de te permettre d'être un peu plus proche dans l'air sale et de jouer un peu plus avec la stratégie, cela te permet simplement de briller un peu plus, tu sais, et c'est pourquoi c'est important dans la carrière d'un pilote aussi d'être dans une voiture, parce que l'année dernière dans les courses on avait l'impression qu'on régressait toujours, qu'on se défendait tout le temps."

"On était terrible avec la gestion des pneus et c'était difficile de faire de bonnes courses. Cette année, soudainement trois courses [ayant raté Djeddah], deux podiums [techniquement trois puisque Sainz est monté sur le podium à Bahreïn, en Australie et au Japon, ndlr], beaucoup de dépassements, une victoire. C'est une image complètement différente. Cela montre que dans ce sport cela est très important aussi."

Max VERSTAPPEN | Red Bull
FIA

Toto Wolff a récemment déclaré que Verstappen, avec sa machine et son talent, ne sera pas rattrapable cette saison. Le principal intéressé nuance néanmoins ces propos, en disant qu'il prend les courses les unes après les autres parce qu'il y aura des circuits où ils n'auront pas forcément un avantage aussi fort qu'attendu.

Carlos Sainz a alors donné son avis : "Je pense qu'ils [Red Bull] auront certainement un avantage dans le premier tiers de la saison jusqu'à ce que nous apportions une ou deux améliorations qui nous permettent de les combattre plus régulièrement, mais d'ici là, il est peut-être un peu tard compte tenu de l'avantage qu'ils pourraient avoir dans le championnat. Entre temps, il nous faut plus d'Australies [cf. l'abandon de Max sur problème de frein] ! Ce que je ne vois pas Red Bull, en tant qu'équipe, commettre très souvent, non. Dommage, parce que j'ai aussi manqué une course, ce qui, pour l'équipe et moi, pourrait coûter cher dans le championnat. Nous concourons dans une course de moins, mais en même temps, nous allons donner le meilleur de nous-mêmes. C'est aussi ma dernière année chez Ferrari, donc oui, rien à perdre et nous allons tout essayer pour remonter."

Carlos SAINZ | Ferrari

Le rythme de course des Ferrari semble s'être grandement amélioré par rapport à celui que subissaient les pilotes de la Scuderia l'an passé. Carlos Sainz a expliqué qu'il avait une certaine confiance en se lançant au GP du Japon : "On savait plus ou moins que notre rythme en course était meilleur que notre rythme en qualifications. Probablement toujours pas suffisant pour envisager une victoire car, évidemment, partir en P4 et vu à quel point le rythme de course de la Red Bull est bon, il est presque impossible de penser à une victoire, mais j'espérais atteindre un podium que nous avons finalement réussi à obtenir, même si c'était une course très difficile, très stratégique. Les conditions de piste ont beaucoup changé pendant la course. Nous sommes passés d'une piste très ensoleillée que nous n'avions pas eu tout le week-end à une piste très nuageuse. La dégradation a beaucoup diminué et on pouvait beaucoup plus pousser sur les pneus à mi-course. Et oui, cela a pas mal changé toute la situation. À un moment, je pensais que le podium n'était pas possible, mais ensuite, avec un nouveau Pneu Dur, le rythme était mega et j'ai pu revenir sur le podium."

La Ferrari a fait des progrès en course mais l'écurie en tant que telle s'est aussi améliorée en ce qui concerne les stratégies. Et l'Espagnol trouve que cette sensation est satisfaisante : "Nous avons exactement amélioré la voiture là où nous voulions l'améliorer, et Suzuka le prouve. Cependant, dans des endroits comme Suzuka, nous ne sommes pas aussi rapides que la Red Bull, qui est la référence, mais dès que nous apportons une bonne mise à jour à la voiture qui va dans la bonne direction, espérons que cela peut nous rapprocher. Mais oui, nous nous sommes améliorés partout, et surtout en rythme de course. Cela nous permet également d'avoir plus de flexibilité stratégique, ce que nous n'avions pas l'année dernière. Cela me permet d'aller de l'avant dans les courses et au lieu de regarder constamment dans mes rétroviseurs pour me décaler avec la stratégie et ensuite dépasser les gens, ce qui est quelque chose qui n'était à aucun moment envisageable l'année dernière. Donc, content et cela me fait plus apprécier les courses."

Max VERSTAPPEN | Red Bull
FIA

Au GP du Japon, Max Verstappen a effectué des choix de réglage qui ont semblé déplaire à son ingénieur, Gianpiero Lambiase, qui est intervenu à la radio pour dire : "Je ne veux pas dire que je te l'avais bien dit". Il a été demandé au Néerlandais d'expliquer cette intervention : "Nous avons eu, enfin, pas une dispute, mais il était du style, 'es-tu sûr que tu veux faire ça ?' Et moi du style, 'oui, je suis assez sûr'. Il s'est avéré que j'avais tort. Donc, il avait raison. Mais d'une certaine manière, cela me stimule aussi, parce que je me dis, OK, même si je ne suis pas entièrement satisfait de l'équilibre maintenant, je vais quand même essayer d'être aussi constant que possible sans lui crier dessus. Mais nous avons une excellente relation. Et oui, cela fonctionne bien comme ça."

Préalablement, Verstappen expliquait son feeling en course : "Il m'a fallu quelques tours pour m'adapter un peu à la voiture, mais je pense que nous avons apporté de bons changements à la voiture avant d'entrer en qualifications, ce qui a ensuite aidé, tu sais, aujourd'hui. Donc, oui, en gros après le premier relais, quelques petits ajustements ont été faits à la voiture et cela m'a aidé à me sentir encore plus à l'aise et chaque fois que j'avais besoin d'accélérer, je pouvais. Chaque fois que j'avais besoin de prendre soin de mes pneus, je pouvais. C'est toujours une très agréable sensation d'avoir cela une fois que tu conduis. Pneus medium, pneus durs... Peut-être que les pneus durs se sentaient un peu mieux, mais dans l'ensemble, sur les deux côtés, je pense que nous étions très compétitifs."

FIA

A la fin du Grand Prix du Japon où il a terminé second, Checo Pérez dresse un bilan de son début de saison 2024 : "Je pense que nous sommes dans une bonne dynamique. Je pense que si vous vous souvenez de l'année dernière, c'était probablement mon pire week-end. Donc je pense que si nous sommes forts dans des endroits comme celui-ci avec beaucoup de contenu à haute vitesse, à vitesse moyenne, je pense que nous pouvons être forts ailleurs. Et oui, ça a été un bon week-end."

Lance STROLL | Aston Martin

Finissant hors des points et auteur d'une remarque acerbe sur la vitesse de sa monoplace, Lance Stroll dresse le bilan d'un dimanche décevant : "C'était une course difficile aujourd'hui. Partir de la P16 signifiait que nous avions une stratégie compromise et que nous avons eu du mal à trouver de l'air propre. Nous manquions également de la vitesse en ligne droite dont nous avions besoin. Cependant, j'ai réussi quelques bons dépassements au virage 6, ce qui a rendu la course amusante. Nous espérions rattraper Yuki [Tsunoda] pour la P10, mais les pneus tendres n'avaient tout simplement pas l'adhérence vers la fin de la course, donc c'était décevant de ne pas finir dans les points. Nous allons prendre ces enseignements pour la Chine dans quelques semaines."

Fernando ALONSO | Aston Martin

Le samouraï Alonso s'est exprimé après sa course japonaise : "Ce fut un excellent week-end pour moi avec une cinquième position en qualifications hier et une sixième place dans la course. C'était l'un de mes meilleurs depuis longtemps. Je pense que nous avons légèrement surpassé notre vraie position ce week-end, mais nous exécutons nos courses très bien cette saison et marquons de bons points pour l'équipe. Notre plan pour aujourd'hui a bien fonctionné et un merci spécial pour les arrêts aux stands qui étaient très impressionnants, donc tout le crédit va à toute l'équipe pour cela. Nous devons encore analyser notre paquet de mises à jour, donc nous examinerons toutes nos données de ce week-end au Japon avant notre retour à Shanghai."

Alpine

Bruno Famin, directeur de l'écurie Alpine, dresse à nouveau un bilan en berne pour les Français : "Notre course a été compromise par les dégâts sur nos deux voitures lors d’un incident de course au deuxième départ arrêté. Les deux monoplaces ont subi d’importantes pertes d’appui, ce qui nous a coûté cher en performance et en temps au tour. Malgré cela, nous manquons de rythme et nous devons continuer à progresser dans tous les domaines et à améliorer la voiture."

 Chargement en cours...