Le premier Grand Prix d'Isack Hadjar restera un moment difficile de sa carrière. Difficile mais pas insurmontable ! Qualifié en onzième position après une construction de week-end solide, le pilote Racing Bulls a vu son aventure australienne prendre fin avant même le départ de la course. Sur une piste détrempée, il a perdu le contrôle de sa monoplace au deuxième virage du tour de formation, après un coup d'accélérateur mal placé sur une portion glissante. Projeté dans le mur, il n'a même pas pu prendre part à la course, son nom apparaissant avec la mention "Did Not Start" au classement final. Un coup dur pour le Français, qui n'a pu contenir son émotion en regagnant les stands.

Après son accident, Hadjar a reçu du soutien de la part de plusieurs figures du paddock, notamment Stefano Domenicali, PDG de la F1, et Anthony Hamilton, père du septuple champion du monde britannique. Ce dernier, témoin de la détresse du jeune pilote, est allé à sa rencontre pour le réconforter. Voici ce que le père de Lewis a dit à Canal+ : "Dès que j'ai vu ce qui est arrivé à Isack, mon cœur s'est serré. Je sais combien il est difficile pour ces jeunes pilotes d'arriver en Formule 1, il y a tellement de pression. Vous êtes sur votre première grille de départ et ça ne se passe pas comme prévu. Ce doit être l'un des pires sentiments au monde. Je me sens vraiment mal pour lui et je voulais juste le serrer dans mes bras, je me suis comporté avec lui comme un père avec son fils."

Du côté de Racing Bulls, son écurie, la déception était palpable mais le soutien envers leur rookie ne faisait aucun doute. "Isack prendra de l'expérience à travers cet épisode et saura transformer sa frustration en énergie positive pour la prochaine course", a affirmé Laurent Mekies. Hadjar lui-même a exprimé son regret dans le communiqué de l'équipe : "Je me sens embarrassé aujourd'hui, et je ne peux qu'apprendre de cette erreur et m'excuser auprès de l'équipe. Il y avait des conditions piégeuses et dès les tours d'installation, je sentais un faible niveau d'adhérence et un manque de confiance. Lors du tour de formation, j'ai essayé de préparer les pneus autant que possible, mais malheureusement, j'ai perdu l'arrière et la voiture était irrécupérable. J'étais juste passager avant l'impact. Maintenant, je me tourne vers la Chine pour rebondir."

Cependant, tout le monde ne partageait pas cette empathie envers le rookie français. Helmut Marko, consultant Red Bull, a vivement critiqué sa réaction après son crash. "Il a offert un spectacle larmoyant", a-t-il déclaré à la radio autrichienne ORF. "C'était un peu embarrassant", a-t-il même rajouté. Une sortie qui contraste avec celle de Christian Horner, directeur de Red Bull Racing, qui a pris la défense du Français. "C'était déchirant de le voir aussi abattu", a expliqué Horner. "Son premier Grand Prix… Il doit se souvenir des points positifs de son week-end : il a été très bon en essais et en qualifications. On oublie souvent que ces pilotes sont encore très jeunes. C'était une journée très émotive pour lui, mais en prenant du recul, il verra qu'il y a beaucoup de choses positives à tirer de ce week-end. Il a encore de très beaux jours devant lui."

L'accident de Hadjar a également été mis en perspective par l'erreur similaire de Carlos Sainz un peu plus tard. L'Espagnol, pilote expérimenté vainqueur de Grands Prix, a lui aussi perdu sa monoplace sous la pluie avant le départ, et la course a été marquée par de nombreux incidents, contraignant six pilotes à l'abandon. Hadjar est encore un rookie, et si l'on peut en rire après coup – ayant moi-même vanné Isack sans malice sur X en disant qu'il était "le petit prince du rail" –, il n'en reste pas moins que ce type d'erreur est formateur. Le métier rentre, comme on dit, et ça n'enlève rien à son talent. À lui d'apprendre de cette mésaventure en espérant que ce soit la plus grosse de sa carrière pendant longtemps, surtout dans un environnement Red Bull où l'on est assis sur un siège éjectable.

Mais comme on dit : quand on tombe de vélo, il faut se remettre en selle, et Hadjar se tourne désormais vers le Grand Prix de Chine avec un état d'esprit plus positif. "En allant en Chine, je me sens plus confiant que lorsque je me suis rendu en Australie", a-t-il affirmé. "À Melbourne, je me suis senti immédiatement à l'aise avec la voiture en qualifications, ce qui était l'un des objectifs fixés après les essais de Bahreïn. Bien sûr, je manque encore d'expérience en course, donc ce sera bien d'avoir un week-end Sprint pour prendre mes repères avant la course principale".

Le week-end chinois une semaine après l'Australie sera donc une opportunité pour le Français de repartir sur de meilleures bases et de prouver que cet accident australien n'était qu'un accroc mineur sur la route de son apprentissage en Formule 1.

Il y a 22 h

Carlos Sainz espérait un tout autre début de saison avec Williams, mais son Grand Prix d'Australie a tourné court. En lice pour les points, l'Espagnol a perdu le contrôle de sa monoplace sous régime de voiture de sécurité, évoquant une "montée soudaine de puissance" à la radio avant d'aller s'écraser contre le mur. Un abandon frustrant pour lui et pour son équipe, d'autant plus que la Williams semblait en mesure de rivaliser dans ces conditions piégeuses.

Malgré la déception, Sainz s'est rué vers le muret des stands et a rapidement trouvé un autre rôle à jouer au sein de l'équipe. Au lieu de se contenter d'observer la course, il a participé activement aux prises de décision stratégiques, aux côtés de James Vowles. Son intervention a été déterminante dans la stratégie qui a permis à Alex Albon d'accrocher une remarquable cinquième place à l'arrivée. "Carlos était avec moi sur le muret des stands durant la course. Il a vu les radars, compris l'évolution des conditions et son avis a été crucial. C'est ce qui nous a poussés à prendre cette décision agressive qui nous a propulsés plus haut dans le classement. Il a visé juste", a déclaré Vowles.

Le directeur de Williams a souligné l'impact de cette implication sur la performance de l'équipe, saluant l'esprit d'équipe et le leadership des deux pilotes. "Le résultat d'aujourd'hui n'est pas le fruit d'un seul homme, mais d'un collectif. Les arrêts aux stands ont été parfaits, la stratégie aussi… Bravo à toute l'équipe. Un point à noter est que nous avions un stratège supplémentaire aujourd'hui, et c'était Carlos. Son analyse a été incroyablement précieuse, notamment lors du passage aux intermédiaires. D'autres équipes hésitaient, se demandaient s'il était possible de rester en piste plus longtemps. Carlos, lui, était catégorique : 'Vous ne tiendrez pas jusqu'à la fin du tour dans ces conditions'. Il avait raison et il nous a aidés à prendre la bonne décision."

Pour Sainz, cette implication n'efface pas la frustration de son abandon. "Ce n'est pas le début que je voulais, mais comprendre ce qui s'est passé me rassure", a-t-il confié après la course. "Je suis frustré et désolé pour l'équipe, mais très heureux du résultat d'Alex. Félicitations à Williams Racing ! Nous allons en Chine avec la volonté d'être plus forts."

L'écurie britannique repart d'Australie avec une belle moisson de points qui la place provisoirement quatrième au classement constructeurs, un bond significatif après une saison 2024 difficile. Quant à Sainz, il aura à cœur de rebondir en Chine, où il espère concrétiser le potentiel de sa FW47 sans subir les mêmes déconvenues.

Il y a 22 h

La FIA annonce une réduction exceptionnelle du couvre-feu de 5h30 pour six membres opérationnels lors du GP de Chine 2025. Cette mesure, applicable uniquement ce mercredi, vise à permettre la préparation des pneumatiques après leur montage par le fournisseur officiel (Pirelli), dont le planning a dû être ajusté en raison de retards logistiques liés à l'arrivée des marchandises.

Il y a 22 h

À l'occasion du Grand Prix de Chine, BOSS et Aston Martin ont marqué les esprits avec une mise en scène spectaculaire : un casque géant reprenant un design inédit spécialement conçu pour Fernando Alonso, avec un clin d'œil à Shanghai grâce au tracé du circuit sur le côté.

Loin d'être destiné à la compétition – sauf peut-être pour un record de gigantisme – cet hommage lumineux domine le décor nocturne de Pudong, en plein cœur de Shanghai. Une manière originale pour BOSS de célébrer son partenariat avec le double champion du monde.

Il y a 16 h

Détails sur le Grand Prix de F1 d'Azerbaïdjan 2024

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 Azerbaïdjan | Bakou

Pneus
C3
C4
C5
Azerbaïdjan
Course 17/24
FP1 13/09/2024 11:30
FP2 13/09/2024 15:00
FP3 14/09/2024 10:30
Qualifications 14/09/2024 14:00
Course 15/09/2024 13:00

 FALC (Faits à la con)

2 : en changeant deux lettres à "Bakou", ça fait "bicou" qui désigne une verge en niçois. En changeant cinq lettres, on peut arriver à "pénis" directement. Sinon, ça vient du persan "Bâd-kube" qui veut dire "ville battue par le vent".

 Les données sur le circuit

 Infos générales

Premier Grand Prix : 2016
Sens : antihoraire
Nombre de tours : 51
Nombre de zones DRS : 2

 Distances

Longueur du circuit : 6.003 km

Ou encore... 44 799 canettes de 250 mL de Red Bull couchées

Longueur de la course : 306.049 km

Ou encore... 2 283 948 canettes de 250 mL de Red Bull couchées

 Virages

Nombre de virages : 20
Nombre de virages à gauche : 12
Nombre de virages à droite : 8

 Les stands

Vitesse limite dans les stands : 80 km/h
Distance d'allée des stands sous limiteur de vitesse : 329.00 m
Temps nécessaire pour purger un Drive-Through : 14.80 s

 Chronos

Tour en course le plus rapide : 1:43.009 (Charles Leclerc, 2019)
Tour le plus rapide : 1:40.203 (Charles Leclerc, 2023)

 Pole position

Côté de la pole position : droit
Distance de la pole au premier freinage : 90.00 m

 Accélérateur et boîte de vitesses

Temps à pleine charge : 62 %
Distance à pleine charge : 76 %
Consommation d'essence : moyenne
Nombre de changements de vitesses en un tour : 64

Données F1 et Mercedes-AMG F1 Team, aucune affiliation ou autre. Ces données étaient valables avant que le Grand Prix de F1 ne se déroule.
Les éléments ont pu évoluer après le week-end de course : changement de tracé, nouveau record et etc.

 Les données pneumatiques Pirelli

 Pressions minimale de départ des slicks

Avant : 26.5 psi
Arrière : 25.5 psi

 Limites de carrossage

Avant : -3.00°
Arrière : -1.75°

 Pneumatique et piste

Evolution de la piste (FP1 aux qualifs) : élevée
Abrasion de l'asphalte : 1/5

 Résultats du Grand Prix de F1 d'Azerbaïdjan 2024

Pos. Pilote (Constructeur) Temps Pos. grille Gain/perte pos.* Vitesse moyenne Meilleur tour Points
1 O.Oscar PIASTRI (McLaren) 1:32:58.007 2   1 201.856 km/h 1:47.060 (T.47) 25
2 C.Charles LECLERC (Ferrari) +10.910 1   1 201.843 km/h 1:47.067 (T.44) 18
3 G.George RUSSELL (Mercedes) +31.328 5   2 202.674 km/h 1:46.628 (T.45) 15
4 L.Lando NORRIS (McLaren) +36.143 15   11 205.318 km/h 1:45.255 (T.42) 13
5 M.Max VERSTAPPEN (Red Bull) +1:17.098 6   1 202.352 km/h 1:46.798 (T.42) 10
6 F.Fernando ALONSO (Aston Martin) +1:25.468 7   1 201.862 km/h 1:47.057 (T.48) 8
7 A.Alexander ALBON (Williams) +1:27.396 9   2 202.070 km/h 1:46.947 (T.43) 6
8 F.Franco COLAPINTO (Williams) +1:29.541 8   201.454 km/h 1:47.274 (T.44) 4
9 L.Lewis HAMILTON (Mercedes) +1:32.401 Stands   11 201.525 km/h 1:47.236 (T.48) 2
10 O.Oliver BEARMAN (Ferrari) +1:33.127 10   201.879 km/h 1:47.048 (T.47) 1
11 N.Nico HÜLKENBERG (Haas) +1:33.465 12   1 200.674 km/h 1:47.691 (T.42)
12 P.Pierre GASLY (Alpine) +1:57.189 18   6 200.066 km/h 1:48.018 (T.47)
13 D.Daniel RICCIARDO (Racing Bulls) +2:26.907 14   1 199.398 km/h 1:48.380 (T.39)
14 G.Guanyu ZHOU (Sauber) +2:28.841 17   3 200.761 km/h 1:47.644 (T.43)
15 E.Esteban OCON (Alpine) +1 tour (T.50) Stands   5 198.572 km/h 1:48.831 (T.35)
16 V.Valtteri BOTTAS (Sauber) +1 tour (T.50) 16   199.328 km/h 1:48.418 (T.41)
17 S.Sergio PÉREZ (Red Bull) Abandon (T.49) 4   13 201.945 km/h 1:47.013 (T.46)
18 C.Carlos SAINZ (Ferrari) Abandon (T.49) 3   15 202.223 km/h 1:46.866 (T.46)
19 L.Lance STROLL (Aston Martin) Abandon (T.45) 13   6 199.826 km/h 1:48.148 (T.31)
Ab Y.Yuki TSUNODA (Racing Bulls) Abandon (T.14) 11 194.890 km/h 1:50.887 (T.8)

Les actus concernant le Grand Prix de F1 d'Azerbaïdjan 2024

Les brefs concernant le Grand Prix de F1 d'Azerbaïdjan 2024 (39)

Oscar PIASTRI | McLaren
FIA

La polémique autour de l'aileron arrière déformable des McLaren a récemment fait couler beaucoup d'encre. Certains observateurs estiment que cet élément, en se déformant à haute vitesse, accorde à la voiture un avantage semblable à un "mini DRS". Toutefois, cet aileron a été validé par la FIA, ce qui suscite des débats dans le paddock quant à la légalité et à l'impact de cette solution technique.

Lorsqu'on lui a demandé son avis, Max Verstappen a admis avoir pris connaissance des images et a partagé ses réflexions à ce sujet : "Oui, bien sûr, j'ai vu les images. C'est ça, le côté sympa des réseaux sociaux, non ? Tout le monde a la vidéo prête. Et ensuite, bien sûr, beaucoup de discussions s'engagent. Je veux dire, c'est assez clair que ça bouge, évidemment, à grande vitesse. Cela peut être malin ou pas, mais au final, c'est à la FIA de décider si c'est légal ou non, non ? Bien sûr, Bakou n'est pas la première fois que cet aileron est utilisé, il a été vu sur d'autres circuits. Je pense qu'il est important qu'on ait une clarification. Mais cela ne concerne pas seulement l'aileron arrière, c'est aussi l'aileron avant. Ce qui est autorisé, combien ça peut se plier, ce genre de choses, non ? On doit juste attendre de voir, voilà tout."

Interrogé sur la question, Oscar Piastri a défendu la conformité de l'aileron, en minimisant l'ampleur de la polémique : "Trop d'agitation pour quelques millimètres ? Eh bien, je veux dire, c'est légal. Tant que ça passe tous les tests. Nous sommes testés fréquemment, et ça passe. Donc oui, ce n'est certainement pas la solution miracle pour expliquer pourquoi nous sommes compétitifs. Mais c'est légal. Ça passe tous les tests. Donc je suis plutôt content."

Lorsqu'on lui a demandé s'il avait été surpris par cet aileron lors de sa présentation, Piastri a déclaré : "Pour être honnête, la première fois que j'ai su que ça faisait ça, c'était en même temps que tout le monde la semaine dernière. Et ce n'est pas une zone grise. C'est testé chaque semaine. C'est légal. Ils ont mis en place de nombreux tests différents pour les ailerons arrière maintenant. Donc oui, honnêtement, je ne savais même pas que ça faisait ça jusqu'à il y a trois jours. Bien sûr, dans ce sport, on cherche chaque petit gain de performance sans enfreindre les règles. Et je pense que c'est ce qu'on fait. C'est ce que tu dois faire pour avoir une voiture et une équipe capables de gagner un championnat."

Enfin, lorsqu'on lui a demandé si cette polémique était la conséquence d'une certaine crainte de leurs adversaires, Piastri a ajouté : "Pour être honnête, je pense que c'est naturel. Je pense que vous regardez n'importe quelle voiture qui a été compétitive et elle a toujours été scrutée de près. Vous regardez la Mercedes il y a quelques années avec leur aileron arrière et la fameuse amende de 50000 dollars pour un simple toucher. Vous voyez beaucoup d'équipes qui essaient de comprendre l'effet du DRS de Red Bull ces dernières années. On a vu des ailerons avant flexibles par le passé et bien d'autres choses. Donc je pense que naturellement, il y aura un examen, juste par curiosité, pour comprendre pourquoi votre voiture est compétitive. Je ne pense pas que ce soit dirigé contre nous personnellement. Toutes les autres équipes essaient de trouver des solutions, y compris nous. On ne se dit pas qu'on est les meilleurs et qu'on n'a rien à apprendre des autres. On regarde toujours ce que font les autres équipes. Donc je pense que c'est naturel et quand vous êtes à l'avant et que vous avez une voiture à moins d'une seconde de vous pendant 30 tours, avec une caméra fixée sur l'aileron arrière pendant tout ce temps, alors bien sûr, les gens vont le remarquer davantage aussi."

Oscar PIASTRI | McLaren

Déclaration d'Oscar Piastri, McLaren, vainqueur tout frais du dernier Grand Prix, à Bakou : "C'est un bon coup de boost pour la confiance [d'arriver ici dans cette position]. Nous devrions être compétitifs ce week-end. La plus grande leçon que j'ai tirée du week-end dernier, c'est l'exécution de la course de ma part et de toute l'équipe. Ce n'était pas notre circuit le plus compétitif, il y a eu des courses où nous étions plus rapides par rapport à la concurrence. Donc, gagner comme ça, alors que Ferrari était si rapide, est un vrai coup de boost pour la confiance."

Piastri est interrogé pour savoir si sa victoire à Bakou a été plus spéciale que celle en Hongrie : "Sans aucun doute. J'ai dû travailler tellement dur pour cette victoire."

Il affirme que "maintenir la tête du classement des constructeurs" est son principal objectif, plus que celui des pilotes.

Puis Oscar Piastri s'est exprimé à propos du jeu des qualifications : "La constance avant tout. Je n'ai pas eu beaucoup de séances, à part Bakou, où j'ai été satisfait de ma performance de Q1 à Q3. L'écart a toujours été faible [par rapport à Norris], mais j'étais du mauvais côté. Je dois juste être à ce niveau plus régulièrement."
L'Australien veut améliorer sa vitesse sur un tour : "Être plus constant en qualifications aiderait. De plus, il y a certains circuits à venir où je n'ai couru qu'une seule fois."

Puis il a été questionné à propos des consignes d'équipe, centre des débats vis-à-vis de la situation de Norris au championnat pilotes : "Lando est toujours devant au championnat et, pour être honnête, il a une chance plus réaliste de remporter le championnat des pilotes. Mais Bakou montre comment nous voulons courir en tant que [pilotes] McLaren – Lando a aidé à Bakou, cela a parfaitement illustré notre culture et la façon dont nous voulons courir. Je veux gagner, mais naturellement, si je peux aider la campagne de Lando pour le championnat, je suis heureux de le faire."

Piastri a, semblerait-il, la voiture pour remporter chaque course encore à venir. Mais il reste à voir ce qui se passera si Norris et lui se retrouvent à nouveau en tête, au coude-à-coude.

Quand à Singapour, il est pour le moment satisfait de l'ajout de la quatrième zone DRS sur ce circuit ce week-end.

Lance STROLL | Aston Martin

Lance Stroll, l'expansif et inénarrable pilote Aston Martin, revient sur un week-end à oublier en Azerbaïdjan : "Les dernières courses, nous avons été un peu en difficulté. [Bakou] était l'une de ces courses où on espérait que quelque chose se passe, des voitures de sécurité ou autre, pour se remettre dans la course. Fin de week-end malheureuse, mais je suis impatient d'être à Singapour."

Max VERSTAPPEN | Red Bull

Max Verstappen s'est exprimé sobrement à propos de son manque de rythme à Bakou : "La voiture était nulle."

Et lorsqu'on lui a demandé de détailler, il a expliqué qu'il avait ajusté la voiture pour les qualifications, ce qui l'a rendu plus difficile à piloter en course, et qu'il avait trop sollicité ses pneus en suivant d'autres voitures et en se retrouvant dans le trafic.

À propos du vainqueur de Bakou, Oscar Piastri (pilote McLaren) : "C'est certain, Oscar fait un travail fantastique en ce moment et ils sont très forts en tant qu'équipe. C'est donc à nous de rendre les choses difficiles pour eux."

Pour le champion du monde en titre, ça ne doit pas servir d'excuse et c'est à Red Bull et à lui de se secouer : "Mais cela commence par nous-mêmes, nous devons rendre la voiture plus fiable. Mais Oscar est définitivement dans une bonne phase pour l'instant."

Alexander ALBON | Williams

Alex Albon s'est exprimé suite aux supers résultats de Williams (P7 pour Albon et P8 pour Colapinto, remplaçant de Sargeant) à Bakou : "Ça a été une sorte de renouveau pour nous. Nous avons commencé doucement et nous n'avons pas caché que la voiture était lourde et en retard, mais au fil de l'année, avec les améliorations apportées à la voiture, nous avons trouvé notre rythme."

"L'atmosphère et la motivation au sein de l'équipe sont plus élevées que jamais cette année. J'ai l'impression que nous pouvons désormais aborder chaque course, non pas en espérant marquer des points, mais en étant capables de nous battre pour les points, ce qui change tout le monde. Ça me change moi, ça change l'équipe, donc c'est une bonne dynamique en ce moment."

"Cela dit, je pense que ce week-end ne va pas être facile [à Singapour], mais nous avons de bonnes ondes."

Voici le classement final du Grand Prix d'Azerbaïdjan 2024 et les classements aux championnats pilotes et constructeurs après la course à Bakou.

Carlos SAINZ | Ferrari

Les commissaires ont étudié l'incident entre Carlos Sainz (Ferrari numéro 55) et Sergio Pérez (Red Bull numéro 11) lors du Grand Prix d'Azerbaïdjan 2024.

Les deux pilotes se sont percutés peu après le virage 2 au tour 50. Sainz avait dépassé Pérez après le virage 1 et était complètement devant à l'apex du virage 2. Cependant, en raison d'une sortie de virage moins optimale pour Sainz, Pérez a tenté de le doubler par l'intérieur.

L'analyse des commissaires a montré que les deux pilotes ont conservé une trajectoire stable sans mouvements brusques.

Sainz a légèrement dérivé vers Pérez, qu'il avait du mal à voir, tandis que Pérez, bien qu'en meilleure position pour anticiper le mouvement, n'a pas fait suffisamment d'efforts pour éviter le contact.

Les commissaires ont conclu qu'il s'agissait d'un incident de course classique, avec aucune responsabilité dominante attribuée à l'un des pilotes. Par conséquent, aucune action supplémentaire n'a été prise

George RUSSELL | Mercedes

Russell au micro de la F1 suite à sa P3 inespérée à Bakou : "Nous avons vraiment mal commencé la course, mais avec les pneus durs, je pense que nous étions l’une des voitures les plus rapides en piste. J’ai dépassé Max, et un bonus supplémentaire, c’est de finir sur le podium."

"J’ai été surpris que la voiture de sécurité ne sorte pas plus tôt à la fin, ces voitures auraient pu se retrouver n’importe où. Je suis content que tout le monde aille bien."

Charles LECLERC | Ferrari

Déclarations de Charles Leclerc après son GP d'Azerbaïdjan perdu au profit de Piastri sur McLaren : "Je pense qu’à partir du moment où nous avons chaussé les pneus durs, j’ai su que nous ne pourrions pas gagner. Les pneus médiums se comportaient bien, mais malheureusement, je n’ai pas fait de longs relais avec du carburant dans les FP1 et FP2, et nous avons opté pour une direction de réglages qui, en course, était peut-être un peu plus difficile à gérer. Surtout avec les pneus durs, j’ai eu du mal à préserver l’arrière, et à un moment donné, j’ai pensé que dans un ou deux virages, je pouvais finir dans le mur, c’était très proche."

"McLaren et Oscar ont fait un travail exceptionnel et mieux que nous. C’est une énorme déception pour Carlos dans les derniers tours, j’espère que tout le monde va bien, et évidemment ce n’était pas une grande journée pour l’équipe. Je pense que McLaren avait peut-être moins d'appui aérodynamique, et ils étaient très rapides dans les lignes droites. Je ne pouvais pas me rapprocher autant que je le voulais et finalement, nous avons perdu la course quand je n’ai pas aussi bien défendu que j’aurais pu à la fin de la ligne droite. Parfois, on fait des erreurs, et j’en tirerai des leçons."

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