La FIA a publié la grille de départ définitive du Grand Prix d'Emilie-Romagne 2025. Imola verra donc Piastri en tête devant Verstappen et Russell, Norris complétant la deuxième ligne.

Au niveau des pénalisés, Tsunoda démarrera de la voie des stands. Et Colapinto se voit rétrograder d'une place, de la P15 à la P16 (si chère à Pérez fut un temps).

Il y a 22 h

Interrogé par Sky Sports sur l'éventualité d'un ordre d'équipe après la voiture de sécurité, Andrea Stella a confirmé que McLaren avait envisagé de demander à Oscar Piastri de laisser passer Lando Norris, avant de privilégier une approche plus équitable entre ses deux pilotes.

"C'est une chose à laquelle nous avons clairement pensé" a-t-il reconnu. "Nous voulions qu'Oscar ait sa propre chance au redémarrage. Donc, selon notre logique, si Lando était capable de dépasser Max, il aurait dû pouvoir dépasser Oscar assez facilement, étant donné que ce dernier était avec des pneus assez usés."

À défaut de consigne claire, McLaren s'en est remis à la performance pure. Norris a finalement pris le dessus sans incident. "En réalité, si l'écart de rythme était suffisant, les choses se seraient réglées naturellement. Nous sommes satisfaits de la manière dont les choses se sont déroulées."

Et de conclure en soulignant la prestation collective : "Les deux pilotes ont apporté un très bon résultat à l'équipe."

Il y a 19 h

Deuxième à l'arrivée du Grand Prix d'Émilie-Romagne, Lando Norris a reconnu que la course n'avait pas été simple face à une Red Bull une nouvelle fois très solide. S'il a réussi à dépasser son coéquipier dans les derniers tours, le Britannique n'a jamais pu menacer Max Verstappen sur le circuit d'Imola.

"C'était une course longue. Pas facile de dépasser, mais on a fait ce qu'on a pu. Max a fait une bonne course et nous n'avons pas pu suivre."

"On a eu une belle petite bagarre à la fin entre Oscar et moi, c'était tendu mais toujours fun."

"Une bonne course. Pour nous, en tant qu'équipe, faire deuxième et troisième c'est super. Bien sûr, on aimerait être là-haut à se battre contre Max, mais ils étaient trop forts pour nous aujourd'hui."

Interrogé plus tard par Sky Sports sur l'absence de consignes données à Piastri après la Safety Car, Norris a confirmé qu'il n'en attendait pas nécessairement.

"J'étais sur de meilleurs pneus, mais je ne m'attendais à rien. C'était quand même un duel difficile. On était proches au premier virage. C'est comme ça que ça doit se passer, évidemment."

"Je perds du temps à cause de ça, et lui aussi, mais c'est ce qu'on doit faire si on veut se battre pour un championnat."

"Si on essaie de rendre quelqu'un heureux, l'autre sera mécontent, donc c'est comme ça."

"Je pense qu'on a bien géré la situation, et que l'équipe a fait du bon travail."

Il y a 19 h

Oscar Piastri n'a pas converti sa pole en victoire ce dimanche à Imola. Surpris dès le départ par Max Verstappen, l'Australien a reconnu avoir commis une erreur en abordant Tamburello : "J'ai freiné trop tôt. C'était aussi une belle manœuvre de Max. C'est évidemment décevant, mais on a aussi pris quelques mauvaises décisions ensuite."

Déjà relégué derrière la Red Bull, Piastri a tenté un arrêt anticipé au 14e tour pour chausser les pneus durs, mais le pari s'est retourné contre lui. "Ce n'était clairement pas notre meilleur dimanche. Il y a pas mal de choses à revoir. Bravo à Max et à Red Bull. Ils ont fait du bon boulot et ils avaient le rythme aujourd'hui."

Le timing de la VSC, déclenché par l'abandon d'Esteban Ocon, a également joué contre lui. Verstappen et Norris ont pu s'arrêter sans perte majeure, tandis que Piastri n'avait plus de train neuf pour s'aligner sur la même stratégie : "La VSC est tombée parfaitement pour Max et Lando. J'avais déjà utilisé mes deux trains de pneus durs, donc la relance était vraiment difficile."

Dans les derniers tours, il a tenté de défendre face à Norris, mais n'a pas pu résister. "J'ai fait de mon mieux pour garder la deuxième place mais je n'avais plus assez d'adhérence." Et de revenir sur ce duel fratricide : "J'ai essayé de tenir, mais je manquais clairement de grip. Je savais qu'il finirait par passer, c'était inévitable. Mais je n'allais pas me laisser faire sans me battre."

Oscar Piastri est néanmoins dans une série de, désormais, six podiums consécutifs. Espérons que Monaco lui soit bénéfique.

Il y a 19 h

Sixième à l'arrivée du Grand Prix d'Émilie-Romagne, Charles Leclerc a livré une prestation très engagée dans le peloton, avec notamment des duels musclés face à Pierre Gasly et Alex Albon. Frustré par sa 11e place sur la grille, le pilote Ferrari a expliqué à Sky Sports avoir été contraint de prendre des risques pour tenter de sauver son week-end.

"Je le disais avant la course : c'est l'un de ces Grands Prix où il faut rouler avec le cœur et sortir un peu les coudes."

"Dans ces conditions, on est très souvent à la limite, parfois un peu au-delà."

Conscient du contexte difficile pour Ferrari, Leclerc n'a pas cherché à masquer sa frustration : "Quand on part onzième, en tant que pilote, je ne peux pas accepter la situation dans laquelle on se trouve."

Interrogé sur ses affrontements en piste, il a écarté toute responsabilité dans la manœuvre avec Pierre Gasly : "J'ai pris des risques. Mais avec Pierre, je ne pense pas avoir dépassé la limite ni être en faute. C'était un incident de course". Une analyse qui rejoint d'ailleurs celle du pilote Alpine lui-même, qui a reconnu s'être mal repositionné hors trajectoire en voulant lui laisser de la place.

Sur sa défense rugueuse face à Albon, Leclerc a été plus nuancé : "Avec Alex, c'était clairement à la limite, c'est certain." Dans une autre intervention, il a précisé qu'il s'était contenté d'exploiter les règles telles qu'elles sont écrites, admettant que ce n'est pas forcément beau à voir, mais que c'est ce qu'il faut faire dans ce genre de course.

Il y a 19 h

Max Verstappen a remporté une victoire sans bavure au Grand Prix d'Émilie-Romagne, sa deuxième de la saison, en s'imposant dès le départ face à Oscar Piastri. Le Néerlandais a ensuite déroulé sa course en tête, maîtrisant parfaitement les deux neutralisations et profitant d'une Red Bull nettement plus compétitive que vendredi.

"Le départ n'a pas été particulièrement bon, mais j'étais sur la trajectoire extérieure, la ligne normale, alors je me suis dit ‘je vais tenter de plonger à l'extérieur' — et ça a très bien marché."

Grâce à ce dépassement, Verstappen a pu imprimer son rythme : "Ça a libéré notre potentiel, car une fois en tête, la voiture était bonne. Je pouvais gérer mes pneus."

Il a souligné les progrès réalisés en seulement 48 heures : "Grosse amélioration par rapport à vendredi, et je suis très content de ça."

Le timing du VSC, déclenché au 29e tour, a joué en sa faveur : "Le VSC est tombé au bon moment pour rentrer aux stands. Même après ça, en pneus durs, on avait un bon rythme. Puis il y a eu la Safety Car, donc tout le peloton s'est regroupé. Mais à la relance, on a bien géré les choses et on a ramené la victoire."

Verstappen a salué le travail collectif dans un week-end important pour Red Bull : "Je suis incroyablement fier de tout le monde. C'était une semaine très importante pour nous. La voiture a très bien fonctionné. Et l'exécution de la course, le moment choisi pour les arrêts comme les arrêts eux-mêmes, tout a été très bien fait."

À la radio, Christian Horner n'a pas manqué de souligner la symbolique de cette victoire : "Waouh Max. 400 Grands Prix et tu gagnes celui-là. Superbe course, superbe week-end. Tu as vraiment dominé."

Ce à quoi Verstappen a répondu : "Super week-end. Exécution parfaite dans tous les domaines. Merci beaucoup, et pour notre 400e course ! Un samedi et un dimanche très solides. C'est mérité. Beau boulot."

Interrogé par Sky Sports, Horner est revenu sur le dépassement clé du premier virage : "Ce virage 1, c'était à quitte ou double. Oscar a été correct, il lui a laissé la place, mais Max venait de loin et il s'est engagé complètement. C'est ça qui a tout déclenché. On ne l'a plus revu ensuite. Il est incroyablement décisif. Il est juste exceptionnel dans ces situations."

Le directeur de Red Bull a par ailleurs clarifié les priorités : "J'ai toujours dit que ce championnat est un marathon. On est à la septième course et on en a gagné deux. Ce qui compte, c'est la position à la fin. Il faut rester dans le rythme pendant cette phase. On retrouve notre forme. Le week-end prochain, ce sera un défi complètement différent, et il y aura ensuite un changement de règlement." Et de conclure sans ambiguïté : "Notre priorité totale, c'est le championnat pilotes. On a un numéro 1 très clair dans l'équipe, et c'est là que se concentre notre objectif."

Il y a 19 h

Parti 12e sur la grille, Lewis Hamilton a conclu son Grand Prix d'Émilie-Romagne à la quatrième place, au terme d'une course qu'il juge globalement réussie, autant sur le plan personnel que collectif. Le Britannique s'est montré agréablement surpris par la compétitivité retrouvée de sa Ferrari à Imola.

"Je ne m'attendais vraiment pas à finir quatrième aujourd'hui", a-t-il avoué sur Sky Sports.

"Je ne savais pas jusqu'où on pourrait remonter, vu notre position de départ, mais la voiture a vraiment été excellente. L'équipe a fait un travail fantastique sur la stratégie, tout a été parfait."

Hamilton a tenu à souligner la qualité des échanges avec son ingénieur Riccardo Adami : "Je pense qu'on progresse petit à petit, et je trouve que Riccardo et moi avons fait un super boulot en termes de communication."

"J'étais calme, donc je pense qu'il l'était aussi, et toute l'équipe a gardé son calme pour exécuter la stratégie. Les arrêts aux stands ont aussi été parfaits."

À l'arrivée, le septuple champion du monde regrettait presque de ne pas avoir eu quelques tours de plus : "Dans l'ensemble, c'était super. J'espérais quelques tours supplémentaires. Évidemment, la Safety Car nous en a privés, sinon on aurait peut-être pu se battre pour le podium."

Il y a 19 h

Charles Leclerc était sous enquête après sa défense musclée sur Alex Albon à la chicane de Tamburello, jugée potentiellement hors limites par la direction de course. Les commissaires ont examiné l'incident et décidé de ne pas infliger de sanction, notamment en raison du comportement du pilote Ferrari juste après l'action.

Selon le rapport officiel, Leclerc aurait forcé Albon à sortir de la piste à la sortie du virage 2, en possible infraction à l'article 2 b) du Chapitre IV de l'Annexe L du Code Sportif International. Après examen des données GPS, des caméras embarquées, de la vidéo et des chronos, les commissaires ont toutefois précisé que "le pilote de la voiture 16 a volontairement rendu la position avant la fin de l'enquête, afin d'atténuer l'infraction alléguée."

Cette restitution immédiate de place a conduit les commissaires à classer l'affaire sans suite : "Dans ces circonstances, aucune autre action n'a été entreprise." Une décision conforme au règlement, qui encourage les pilotes à corriger d'eux-mêmes une manœuvre limite, à condition que cela soit fait rapidement et sans ambiguïté.

Leclerc, qui avait reconnu que cette manœuvre se situait "clairement à la limite", en ressort donc sans pénalité, mais avec un rappel implicite sur l'équilibre entre agressivité et respect des limites du règlement sportif.

Il y a 19 h

Détails sur le Grand Prix de F1 d'Italie 2024

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 Italie | Monza

Pneus
C3
C4
C5
Italie
Course 16/24
FP1 30/08/2024 13:30
FP2 30/08/2024 17:00
FP3 31/08/2024 12:30
Qualifications 31/08/2024 16:00
Course 01/09/2024 15:00

 FALC (Faits à la con)

1889 : naissance de la Margherita. Selon le mythe, Raffaele Esposito l'a créée en l'honneur de la reine Marguerite de Savoie.

 Les données sur le circuit

 Infos générales

Premier Grand Prix : 1950
Sens : horaire
Nombre de tours : 53
Nombre de zones DRS : 2

 Distances

Longueur du circuit : 5.793 km

Ou encore... 43 231 canettes de 250 mL de Red Bull couchées

Longueur de la course : 306.720 km

Ou encore... 2 288 955 canettes de 250 mL de Red Bull couchées

 Virages

Nombre de virages : 11
Nombre de virages à gauche : 4
Nombre de virages à droite : 7

 Les stands

Vitesse limite dans les stands : 80 km/h
Distance d'allée des stands sous limiteur de vitesse : 418.00 m
Temps nécessaire pour purger un Drive-Through : 19.00 s

 Chronos

Tour en course le plus rapide : 1:21.046 (Rubens Barrichello, 2004)
Tour le plus rapide : 1:18.887 (Lewis Hamilton, 2020)

 Pole position

Côté de la pole position : gauche
Distance de la pole au premier freinage : 458.00 m

 Accélérateur et boîte de vitesses

Temps à pleine charge : 76 %
Distance à pleine charge : 84 %
Consommation d'essence : élevée
Nombre de changements de vitesses en un tour : 38

Données F1 et Mercedes-AMG F1 Team, aucune affiliation ou autre. Ces données étaient valables avant que le Grand Prix de F1 ne se déroule.
Les éléments ont pu évoluer après le week-end de course : changement de tracé, nouveau record et etc.

 Les données pneumatiques Pirelli

 Pressions minimale de départ des slicks

Avant : 25.5 psi
Arrière : 23.5 psi

 Limites de carrossage

Avant : -3.00°
Arrière : -2.00°

 Pneumatique et piste

Evolution de la piste (FP1 aux qualifs) : élevée
Abrasion de l'asphalte : 2/5

 Résultats du Grand Prix de F1 d'Italie 2024

Pos. Pilote (Constructeur) Temps Pos. grille Gain/perte pos.* Vitesse moyenne Meilleur tour Points
1 C.Charles LECLERC (Ferrari) 1:14:40.727 4   3 250.580 km/h 1:23.226 (T.33) 25
2 O.Oscar PIASTRI (McLaren) +2.664 2   254.503 km/h 1:21.943 (T.53) 18
3 L.Lando NORRIS (McLaren) +6.153 1   2 256.100 km/h 1:21.432 (T.53) 16
4 C.Carlos SAINZ (Ferrari) +15.621 5   1 250.601 km/h 1:23.219 (T.53) 12
5 L.Lewis HAMILTON (Mercedes) +22.820 6   1 255.849 km/h 1:21.512 (T.53) 10
6 M.Max VERSTAPPEN (Red Bull) +37.932 7   1 255.120 km/h 1:21.745 (T.43) 8
7 G.George RUSSELL (Mercedes) +39.715 3   4 254.215 km/h 1:22.036 (T.49) 6
8 S.Sergio PÉREZ (Red Bull) +54.148 8   251.350 km/h 1:22.971 (T.47) 4
9 A.Alexander ALBON (Williams) +1:07.456 9   248.514 km/h 1:23.918 (T.53) 2
10 K.Kevin MAGNUSSEN (Haas) +1:08.302 13   3 249.946 km/h 1:23.437 (T.51) 1
11 F.Fernando ALONSO (Aston Martin) +1:08.495 11   251.432 km/h 1:22.944 (T.46)
12 F.Franco COLAPINTO (Williams) +1:21.308 18   6 249.077 km/h 1:23.728 (T.53)
13 D.Daniel RICCIARDO (Racing Bulls) +1:33.452 12   1 247.625 km/h 1:24.219 (T.52)
14 E.Esteban OCON (Alpine) +1 tour (T.52) 15   1 247.261 km/h 1:24.343 (T.52)
15 P.Pierre GASLY (Alpine) +1 tour (T.52) 14   1 248.997 km/h 1:23.755 (T.51)
16 V.Valtteri BOTTAS (Sauber) +1 tour (T.52) 19   3 249.432 km/h 1:23.609 (T.52)
17 N.Nico HÜLKENBERG (Haas) +1 tour (T.52) 10   7 250.432 km/h 1:23.275 (T.44)
18 G.Guanyu ZHOU (Sauber) +1 tour (T.52) 20   2 245.085 km/h 1:25.092 (T.17)
19 L.Lance STROLL (Aston Martin) +1 tour (T.52) 17   2 253.609 km/h 1:22.232 (T.52)
Ab Y.Yuki TSUNODA (Racing Bulls) Surchauffe (T.7) 16 241.940 km/h 1:26.198 (T.4)

Les actus concernant le Grand Prix de F1 d'Italie 2024

Les brefs concernant le Grand Prix de F1 d'Italie 2024 (64)

Franco COLAPINTO | Williams
FIA

Franco Colapinto a partagé son expérience lors de son premier week-end en tant que pilote de Formule 1 à Monza, un moment très spécial pour lui. Il parle également de la difficulté d'apprendre rapidement à conduire une F1 sans beaucoup de préparation.

"C'était très spécial. C'est incroyable de voir autant de gens ici. En F2, il y avait si peu de monde, et maintenant c’est plein ! Mais je suis très heureux d'être ici. C'était un moment très spécial dans ma carrière. Bien sûr, on travaille toujours pour atteindre cet objectif et ce rêve, depuis tout petit. Et de l'avoir accompli à Monza… C'était très court comme délai. J'étais dans le simulateur pour la F2, en train de préparer la course de Monza avec l'équipe MP. Soudain, j'ai reçu un appel disant que je devais aller en Angleterre, et j'ai fait la meilleure préparation possible, mais c'était très limité. Malheureusement, je n'avais pas beaucoup d'expérience dans la voiture de Formule 1. J'ai donc dû apprendre beaucoup de choses très rapidement. J'ai reçu énormément d'informations de la part de tous les membres de l'équipe. Ils ont été super utiles. Cela m'a aidé à tout assimiler un peu plus vite, à accélérer le processus d'apprentissage. Et je pense qu'une partie de ma bonne performance à Monza est due à mes ingénieurs, aux mécaniciens, à l'accueil chaleureux que tout le monde m'a réservé dans l'équipe. Alex a été très, très utile aussi, très encourageant, et je suis vraiment heureux de faire partie de cette équipe, honnêtement. C'est une famille incroyable. Bien sûr, ce ne sont pas les meilleures circonstances. Je sais que Logan était très proche de tous les membres de l'équipe et c'est très triste, mais on ne choisit jamais le moment où l'on arrive en Formule 1 et c'était très spécial pour moi. C'était quelque chose auquel je ne m'attendais pas. Je m'entraînais toujours beaucoup, et depuis le début de l'année, je me préparais en cas d'opportunité en Formule 1. Je pense avoir fait du bon travail à Monza. Bien sûr, je suis super reconnaissant pour l'opportunité que Williams m'a donnée. La chance, la confiance que James a placée en moi, pour mettre un jeune pilote à nouveau dans le siège chez Williams, c'est quelque chose qui représente l'équipe, qui représente Williams. Donner une chance aux jeunes pilotes, c'était incroyable à voir et incroyable d'y être après tant d'années sans un pilote argentin sur la grille. C'était un sentiment incroyable et très spécial à Monza."

Franco revient sur ce qu'il a appris à Monza, en soulignant les défis auxquels il a dû faire face, notamment le manque de préparation et les nombreux points d'interrogation avant la course : "J'ai appris tellement de choses. Mais honnêtement, nous nous lancions dans la course avec beaucoup de questions. Je n'avais pas fait plus de huit tours consécutifs dans une voiture de Formule 1 avant ça. Et puis soudain, on m'en a demandé 53. C'était très dur. Il y avait de nombreuses circonstances où je ne savais pas exactement quoi faire. J'ai appris pendant la course. Nous avons avancé étape par étape. Je pense que c'était la partie la plus importante à construire durant le week-end de course. Nous avons fait du bon travail jusqu'aux qualifications. J'ai fait une petite erreur et j'ai raté l'occasion d'aller en Q2, mais cela restait un week-end très spécial. La course, comme je l'ai dit avant, était remplie de points d'interrogation et nous avons fait le travail. J'ai rebondi très fort après des qualifications difficiles et j'ai montré avec l'équipe, vous savez, qui m'a fait confiance pour me mettre là, et ils ont fait beaucoup d'efforts ces dernières courses pour que je puisse faire le travail. L'équipe travaille évidemment pour marquer plus de points bientôt. C'est génial de voir que je pourrais les aider à l'avenir."

Oscar PIASTRI | McLaren
FIA

Lors du Grand Prix d'Italie 2024 à Monza, Oscar Piastri, pilote de l'écurie McLaren, s'est montré très compétitif, notamment en fin de course où il s'est rapproché dangereusement de Charles Leclerc. Ceci dit, la stratégie de Ferrari à un seul arrêt a été suffisante pour que le pilote McLaren ne vienne pas dans les échappements de la Ferrari et encore moins la dépasser.

Interrogé par Luke Smith de The Athletic sur sa stratégie en cette fin de course, Piastri a révélé qu'il avait demandé dès le début le rythme nécessaire pour rattraper Leclerc. Malgré un départ prometteur, il a rencontré plusieurs obstacles, notamment un ralentissement derrière l'autre Ferrari, celle de Carlos Sainz, et une manœuvre discutable de Lance Stroll, pilote Aston Martin, sous drapeau bleu.

La question complète de Luke Smith : "Oscar, vers la fin, tu faisais des progrès importants sur Charles en tête. Comment as-tu abordé cette phase de la course ? Y a-t-il eu un moment où tu as pensé que tu allais pouvoir le rattraper, et quel a été le moment où tu as réalisé que cela n'allait pas suffire ?"

La réponse d'Oscar Piastri : "En fait, j'ai demandé tout de suite quel rythme je devais adopter pour aller chercher Charles. Et le rythme que je devais tenir était essentiellement celui que j'ai eu pendant les premiers tours. À ce moment-là, j'étais plutôt optimiste. Tu sais, j'ai perdu pas mal de temps derrière Carlos. Il y avait Stroll qui conduisait comme s'il s'agissait de sa première course de karting, et je ne sais pas ce qui lui est passé par la tête quand il a vu son drapeau bleu. Ça m'a coûté une autre seconde. Et, oui, tu sais, j'avais besoin que ce relais soit parfait pour gagner cette course. Et, tu sais, ces petits détails sont finalement ce qui nous a coûté une petite chance. Cela aurait été un coup de poker de toute façon, mais bon. Ce n’était certainement pas loin d’être réalisable. Mais oui, j’ai tout donné pour essayer de le faire. Je n'aurais pas pu aller plus vite que ça. Donc, oui, il m’a juste manqué un peu pour y arriver."

Ces incidents l'ont empêché de se battre pleinement pour la victoire, bien qu'il ait tout donné jusqu'au bout. Piastri a finalement terminé juste en deçà de ses objectifs, malgré une course maîtrisée mais pour laquelle le choix de stratégie s'est avéré non payant.

Carlos SAINZ | Ferrari

Carlos Sainz Ferrari au micro de Sky Sports après avoir terminé 4e à Monza : "Cela a été un énorme effort de toute l'équipe pour apporter les améliorations mais aussi pour prendre des risques avec la stratégie."

"Nous avons traversé une phase difficile avec la dégradation des pneus, mais nous avons réussi à faire fonctionner notre stratégie. Nos données indiquaient que c'était possible, mais c'était risqué."

"Nous devons comprendre que les deux prochaines courses sont similaires à Monza. Elles n'ont pas de virages à moyenne ou haute vitesse, là où nous avons des difficultés, donc nous pourrions avoir une chance de gagner les prochaines."

Il est à noter que Fred Vasseur, directeur de la Scuderia Ferrari, a souligné à quel point Carlos a été crucial dans la gestion des pneus, fournissant des retours essentiels pour aider l'équipe à maximiser cette stratégie à un seul arrêt. Son implication a été déterminante pour le résultat final.

Charles LECLERC | Ferrari

Fred Vasseur, directeur de l'équipe Ferrari, sur Sky Sports F1 après la victoire de Charles Leclerc à Monza devant les tifosi : "C'était un bon week-end. En qualifications, nous étions un peu déçus, même si le rythme était bon. Mais la course s'est très, très bien passée."

"Depuis le début de la saison, je pense que nous sommes probablement en meilleure forme en rythme de course qu'en qualifications, et cela s'est encore vérifié aujourd'hui. Tout s'est bien déroulé, et quand ça marche comme ça, c'est parfait."

Sur la solide performance de Ferrari en termes de dégradation des pneus : "Honnêtement, l'année dernière c'était notre plus grande faiblesse, et je pense que c'est l'un des grands avantages de l'équipe cette saison. C'était déjà le cas la semaine dernière à Zandvoort. Nous sommes assez constants avec les pneus, et les pilotes gèrent très bien les pneus également. C'est une bonne sensation."

"Nous savions qu'en faisant un seul arrêt avec les deux voitures, Carlos pourrait nous aider à ce niveau. Il nous a aussi aidés en nous fournissant des retours sur les pneus. Honnêtement, je pense que tout le monde dans l'équipe a joué son rôle et l'a très bien fait, et je suis plus que satisfait de cela."

Max VERSTAPPEN | Red Bull

Le pilote Red Bull, Max Verstappen s'est exprimé au micro de Sky Sports après avoir terminé 6e : "Je pense que nous avons tiré le maximum de la voiture en termes de position, mais pas dans la façon dont nous avons abordé la course. Le rythme n'était pas assez fort, donc nous avons dû faire notre propre course et avons eu un mauvais arrêt au stand."

"Je pense qu'au niveau de la stratégie, nous ne l'avons pas optimisée. Certaines voitures ont fait un seul arrêt et nous en avons fait deux, ce qui n'était pas la meilleure option. Pendant la majeure partie de la course, nous n'avons pas pu utiliser toute la puissance du moteur à cause d'un problème, ce qui n'aide pas. En somme, c'était une mauvaise course."

"Ça aurait quand même été une mauvaise course avec toute la puissance du moteur, mais nous aurions peut-être été plus compétitifs. Nous étions dans un no man's land. Si nous ne changeons rien sur la voiture, tout va mal se passer d'ici à la fin de la saison. Nous avons beaucoup de travail à faire."

Charles LECLERC | Ferrari

Charles Leclerc, vainqueur de la course à Monza pour Ferrari : "C'est un sentiment incroyable. Je pensais que la deuxième fois, si jamais il y avait une deuxième fois, ne serait pas aussi spéciale que la première, mais les émotions des derniers tours étaient les mêmes qu'en 2019 [quand j'ai remporté mon premier Grand Prix d'Italie]. Je veux [je voulais] gagner Monza et Monaco chaque année, et j'ai réussi à le faire. C'est tellement, tellement spécial."

Ferrari peut-elle continuer à se battre pour des victoires ? "Je ne sais pas. Notre package fonctionnait bien sur un circuit comme Monza, mais je doute que ce soit pareil pour le reste de la saison."

"Je pense toujours que McLaren est favori, mais nous avons fait un pas en avant, c'est certain. Baku est un circuit que j'aime beaucoup, alors peut-être que nous pourrons accomplir quelque chose de spécial là-bas [lors du prochain Grand Prix d'Azerbaïdjan]."

Oscar PIASTRI | McLaren

Oscar Piastri, frustré d'avoir terminé deuxième à Monza alors qu'il partait pour gagner la course : "Ça fait mal. Je ne vais pas mentir, ça fait vraiment mal. J'ai fait beaucoup de choses bien aujourd'hui. Il y avait beaucoup d'incertitudes sur la stratégie avant la course."

"Dans la position où nous étions, avec l'état des pneus, opter pour un seul arrêt semblait être un pari très risqué, et au final, c'était la bonne décision. Je suis très, très content du rythme, de la course que j'ai réussie à faire. Mais quand on finit deuxième, ça fait mal."

Aurait-il dû opter pour une stratégie à un seul arrêt ? "Rétrospectivement, oui. Mais tout le monde devient un génie le lundi après la course ou au drapeau à damier, et aujourd'hui, malheureusement, nous avons fait une petite erreur, moi y compris". En effet, l'écurie a demandé au jeune Australien si une stratégie à un seul arrêt était envisageable mais le numéro 81 a répondu à la radio qu'il était préoccupé par l'état de son pneu avant gauche, préoccupation identique pour Norris ceci dit.

"Nous avions tout à perdre en étant en tête de la course. Charles [Leclerc] pouvait tenter quelque chose de différent. Il allait finir troisième de toute façon et a choisi le bon pari aujourd'hui."

"Les médiums se dégradaient énormément, et même les durs sur la Red Bull au début semblaient en très mauvais état. Mon pneu avant gauche était très usé. Nous ne nous attendions tout simplement pas à ce qu'il se rétablisse, mais c'est ce qui s'est passé. C'est douloureux."

Lando NORRIS | McLaren

Lando Norris, poleman sur la grille de Monza qui a terminé troisième, sur le dépassement par son coéquipier Oscar Piastri en début de course : "[Bien sûr] Oscar m'a pris par surprise en me dépassant. Je ne sais pas ce que j'aurais pu faire différemment. Si je freine un mètre plus tard, j'aurais probablement eu un accident. C'est quelque chose que nous allons examiner, mais Ferrari a mieux piloté, en particulier Charles."

Par ailleurs, il a ajouté, sur la dimension stratégique de la course, suite au pari d'un seul arrêt gagné par Ferrari : "Nous avons envisagé une stratégie à un seul arrêt pendant toute la course, mais ce n'était pas possible avec la quantité de graining que j'avais. Nous sommes déçus, mais Ferrari a mieux piloté aujourd'hui."

À Sky Sports, Lando Norris a développé sur le dépassement par Oscar Piastri en début de course : "Je pense qu'il s'est approché beaucoup trop près pour que ce soit confortable. Nous aurions facilement pu être tous les deux hors course dès ce premier virage si j'avais freiné un mètre plus tard. Si je pouvais revenir en arrière, je ferais les choses légèrement différemment. Mais c'est comme ça."

Il a complété sa vision des choses sur la stratégie, comme plus tôt au micro de la F1 : "Charles a gagné avec deux secondes d'avance à la fin, et le fait qu'il soit passé devant lui a probablement permis de gagner deux secondes au cours de la course. Nous n'avons pas pu faire un seul arrêt car notre dégradation des pneus avant était trop élevée. C'est une faiblesse pour nous en ce moment."

Norris, à propos de la "prudence" de McLaren : "Le recul est une chose merveilleuse. Nous examinons toujours les choses. Nous faisons un très bon travail. Aujourd'hui, ce n'était pas notre jour et nous n'avons pas tout bien fait, mais je ne dirais pas non plus que nous avons tout fait de travers. Je n'aurais certainement pas pu faire un seul arrêt en tant que deuxième voiture, ce qui est plus difficile que d'être la première voiture. Essayer de rester derrière Oscar dans l'air sale signifiait que je devais utiliser beaucoup plus de pneus. C'est juste le prix que j'ai payé."

Andrea Stella, directeur de l'équipe McLaren, a ensuite ajouté sur Sky Sports F1, à propos du duel entre McLaren en début de course : "En termes d'attentes, de l'impression des pilotes et aussi du dépassement lui-même, nous devrons examiner tout cela calmement, revoir ça avec eux, puis nous évaluerons la situation. Et s'il y a des leçons à tirer de cela, nous les prendrons pour l'avenir."

Sur la façon dont McLaren a perdu la course : "C'est décevant dans le sens où nous avions la performance pour gagner la course. Mais c'était une course très serrée entre une stratégie à un arrêt et à deux arrêts. La plupart des voitures ont opté pour les deux arrêts. Je pense que pour Leclerc, c'était un peu plus facile de tenter le pari du seul arrêt car il était la voiture qui suivait. Pour nous, avec Lando, nous avons eu un blocage sur l'avant gauche, ce qui signifiait que le pneu se détériorait, donc nous sommes clairement partis sur deux arrêts. Avec Oscar, c'était plus marginal, mais il avait des préoccupations et nous aussi, donc nous avons opté pour deux arrêts."

"Nous pensions avoir le temps de reprendre la tête, mais Ferrari a fait un très bon travail. Leclerc a très bien piloté, donc nous devons aussi reconnaître que les concurrents peuvent bien faire et, dans ce cas, réussir à faire fonctionner une stratégie à un seul arrêt. Donc bravo à Ferrari, mais c'était un week-end fort pour McLaren, globalement un week-end très positif."

Kevin MAGNUSSEN | Haas

Kevin Magnussen a vécu une course compliquée à Monza, marquée par une pénalité de 10 secondes suite à un accrochage avec Pierre Gasly.

En plus de cette sanction, le Danois a écopé de deux points de pénalité sur sa licence, portant son total à 12 points sur 12 mois, ce qui entraîne automatiquement sa suspension pour le prochain Grand Prix, à Bakou.

Le remplaçant de Magnussen n'est pas encore confirmé, mais les noms de Robert Shwartzman et Ollie Bearman sont déjà évoqués.

Gasly, impliqué dans l'incident, a jugé la pénalité de temps sévère.

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