Iron Lynx a annoncé son engagement dans le Championnat du Monde d'Endurance FIA 2025 avec deux Mercedes-AMG LMGT3.
Ce partenariat marque une première pour Mercedes-AMG dans cette catégorie et inclut une participation à la 93e édition des 24 Heures du Mans.
La Mercedes-AMG LMGT3 devra être adaptée pour répondre aux critères de la classe LMGT3, notamment l'intégration de capteurs de couple et des tests en soufflerie.
Le processus devrait être finalisé avant le début de la saison, qui commencera par le Prologue FIA WEC les 21 et 22 février à Lusail, avant la course inaugurale au Qatar.
L'équipe a confirmé ses deux premiers pilotes : Claudio Schiavoni (numéro 60), un habitué des 24 Heures du Mans, et Matteo Cressoni (numéro 61), membre historique de l'équipe. Andrea Piccini, directeur d'Iron Lynx, se dit confiant quant à leur compétitivité avec le soutien de Mercedes-AMG.
Détails sur le Grand Prix de F1 d'Italie 2024
Retour à la saison 2024 Course précédente Course suivanteItalie | Monza
FP1 | 30/08/2024 | 13:30 | |
FP2 | 30/08/2024 | 17:00 | |
FP3 | 31/08/2024 | 12:30 | |
Qualifications | 31/08/2024 | 16:00 | |
Course | 01/09/2024 | 15:00 |
FALC (Faits à la con)
1889 : naissance de la Margherita. Selon le mythe, Raffaele Esposito l'a créée en l'honneur de la reine Marguerite de Savoie.
Les données sur le circuit
Infos générales
Premier Grand Prix : 1950
Sens : horaire
Nombre de tours : 53
Nombre de zones DRS : 2
Distances
Longueur du circuit : 5.793 km
Ou encore... 43 231 canettes de 250 mL de Red Bull couchées
Longueur de la course : 306.720 km
Ou encore... 2 288 955 canettes de 250 mL de Red Bull couchées
Virages
Nombre de virages : 11
Nombre de virages à gauche : 4
Nombre de virages à droite : 7
Les stands
Vitesse limite dans les stands : 80 km/h
Distance d'allée des stands sous limiteur de vitesse : 418.00 m
Temps nécessaire pour purger un Drive-Through : 19.00 s
Chronos
Tour en course le plus rapide : 1:21.046 (Rubens Barrichello, 2004)
Tour le plus rapide : 1:18.887 (Lewis Hamilton, 2020)
Pole position
Côté de la pole position : gauche
Distance de la pole au premier freinage : 458.00 m
Accélérateur et boîte de vitesses
Temps à pleine charge : 76 %
Distance à pleine charge : 84 %
Consommation d'essence : élevée
Nombre de changements de vitesses en un tour : 38
Données F1 et Mercedes-AMG F1 Team, aucune affiliation ou autre. Ces données étaient valables avant que le Grand Prix de F1 ne se déroule.
Les éléments ont pu évoluer après le week-end de course : changement de tracé, nouveau record et etc.
Les données pneumatiques Pirelli
Pressions minimale de départ des slicks
Avant : 25.5 psi
Arrière : 23.5 psi
Limites de carrossage
Avant : -3.00°
Arrière : -2.00°
Pneumatique et piste
Evolution de la piste (FP1 aux qualifs) : élevée
Abrasion de l'asphalte : 2/5
Résultats du Grand Prix de F1 d'Italie 2024
Pos. | Pilote (Constructeur) | Temps | Pos. grille | Gain/perte pos.* | Vitesse moyenne | Meilleur tour | Points |
---|---|---|---|---|---|---|---|
1 | C.Charles LECLERC (Ferrari) | 1:14:40.727 | 4 | 3 | 250.580 km/h | 1:23.226 (T.33) | 25 |
2 | O.Oscar PIASTRI (McLaren) | +2.664 | 2 | 254.503 km/h | 1:21.943 (T.53) | 18 | |
3 | L.Lando NORRIS (McLaren) | +6.153 | 1 | 2 | 256.100 km/h | 1:21.432 (T.53) | 16 |
4 | C.Carlos SAINZ (Ferrari) | +15.621 | 5 | 1 | 250.601 km/h | 1:23.219 (T.53) | 12 |
5 | L.Lewis HAMILTON (Mercedes) | +22.820 | 6 | 1 | 255.849 km/h | 1:21.512 (T.53) | 10 |
6 | M.Max VERSTAPPEN (Red Bull) | +37.932 | 7 | 1 | 255.120 km/h | 1:21.745 (T.43) | 8 |
7 | G.George RUSSELL (Mercedes) | +39.715 | 3 | 4 | 254.215 km/h | 1:22.036 (T.49) | 6 |
8 | S.Sergio PÉREZ (Red Bull) | +54.148 | 8 | 251.350 km/h | 1:22.971 (T.47) | 4 | |
9 | A.Alexander ALBON (Williams) | +1:07.456 | 9 | 248.514 km/h | 1:23.918 (T.53) | 2 | |
10 | K.Kevin MAGNUSSEN (Haas) | +1:08.302 | 13 | 3 | 249.946 km/h | 1:23.437 (T.51) | 1 |
11 | F.Fernando ALONSO (Aston Martin) | +1:08.495 | 11 | 251.432 km/h | 1:22.944 (T.46) | ||
12 | F.Franco COLAPINTO (Williams) | +1:21.308 | 18 | 6 | 249.077 km/h | 1:23.728 (T.53) | |
13 | D.Daniel RICCIARDO (Visa Cash App RB) | +1:33.452 | 12 | 1 | 247.625 km/h | 1:24.219 (T.52) | |
14 | E.Esteban OCON (Alpine) | +1 tour (T.52) | 15 | 1 | 247.261 km/h | 1:24.343 (T.52) | |
15 | P.Pierre GASLY (Alpine) | +1 tour (T.52) | 14 | 1 | 248.997 km/h | 1:23.755 (T.51) | |
16 | V.Valtteri BOTTAS (Sauber) | +1 tour (T.52) | 19 | 3 | 249.432 km/h | 1:23.609 (T.52) | |
17 | N.Nico HÜLKENBERG (Haas) | +1 tour (T.52) | 10 | 7 | 250.432 km/h | 1:23.275 (T.44) | |
18 | G.Guanyu ZHOU (Sauber) | +1 tour (T.52) | 20 | 2 | 245.085 km/h | 1:25.092 (T.17) | |
19 | L.Lance STROLL (Aston Martin) | +1 tour (T.52) | 17 | 2 | 253.609 km/h | 1:22.232 (T.52) | |
Ab | Y.Yuki TSUNODA (Visa Cash App RB) | Surchauffe (T.7) | 16 | 241.940 km/h | 1:26.198 (T.4) |
Les actus concernant le Grand Prix de F1 d'Italie 2024
Les brefs concernant le Grand Prix de F1 d'Italie 2024 (64)
Franco Colapinto a partagé son expérience lors de son premier week-end en tant que pilote de Formule 1 à Monza, un moment très spécial pour lui. Il parle également de la difficulté d'apprendre rapidement à conduire une F1 sans beaucoup de préparation.
"C'était très spécial. C'est incroyable de voir autant de gens ici. En F2, il y avait si peu de monde, et maintenant c’est plein ! Mais je suis très heureux d'être ici. C'était un moment très spécial dans ma carrière. Bien sûr, on travaille toujours pour atteindre cet objectif et ce rêve, depuis tout petit. Et de l'avoir accompli à Monza… C'était très court comme délai. J'étais dans le simulateur pour la F2, en train de préparer la course de Monza avec l'équipe MP. Soudain, j'ai reçu un appel disant que je devais aller en Angleterre, et j'ai fait la meilleure préparation possible, mais c'était très limité. Malheureusement, je n'avais pas beaucoup d'expérience dans la voiture de Formule 1. J'ai donc dû apprendre beaucoup de choses très rapidement. J'ai reçu énormément d'informations de la part de tous les membres de l'équipe. Ils ont été super utiles. Cela m'a aidé à tout assimiler un peu plus vite, à accélérer le processus d'apprentissage. Et je pense qu'une partie de ma bonne performance à Monza est due à mes ingénieurs, aux mécaniciens, à l'accueil chaleureux que tout le monde m'a réservé dans l'équipe. Alex a été très, très utile aussi, très encourageant, et je suis vraiment heureux de faire partie de cette équipe, honnêtement. C'est une famille incroyable. Bien sûr, ce ne sont pas les meilleures circonstances. Je sais que Logan était très proche de tous les membres de l'équipe et c'est très triste, mais on ne choisit jamais le moment où l'on arrive en Formule 1 et c'était très spécial pour moi. C'était quelque chose auquel je ne m'attendais pas. Je m'entraînais toujours beaucoup, et depuis le début de l'année, je me préparais en cas d'opportunité en Formule 1. Je pense avoir fait du bon travail à Monza. Bien sûr, je suis super reconnaissant pour l'opportunité que Williams m'a donnée. La chance, la confiance que James a placée en moi, pour mettre un jeune pilote à nouveau dans le siège chez Williams, c'est quelque chose qui représente l'équipe, qui représente Williams. Donner une chance aux jeunes pilotes, c'était incroyable à voir et incroyable d'y être après tant d'années sans un pilote argentin sur la grille. C'était un sentiment incroyable et très spécial à Monza."
Franco revient sur ce qu'il a appris à Monza, en soulignant les défis auxquels il a dû faire face, notamment le manque de préparation et les nombreux points d'interrogation avant la course : "J'ai appris tellement de choses. Mais honnêtement, nous nous lancions dans la course avec beaucoup de questions. Je n'avais pas fait plus de huit tours consécutifs dans une voiture de Formule 1 avant ça. Et puis soudain, on m'en a demandé 53. C'était très dur. Il y avait de nombreuses circonstances où je ne savais pas exactement quoi faire. J'ai appris pendant la course. Nous avons avancé étape par étape. Je pense que c'était la partie la plus importante à construire durant le week-end de course. Nous avons fait du bon travail jusqu'aux qualifications. J'ai fait une petite erreur et j'ai raté l'occasion d'aller en Q2, mais cela restait un week-end très spécial. La course, comme je l'ai dit avant, était remplie de points d'interrogation et nous avons fait le travail. J'ai rebondi très fort après des qualifications difficiles et j'ai montré avec l'équipe, vous savez, qui m'a fait confiance pour me mettre là, et ils ont fait beaucoup d'efforts ces dernières courses pour que je puisse faire le travail. L'équipe travaille évidemment pour marquer plus de points bientôt. C'est génial de voir que je pourrais les aider à l'avenir."
Lors du Grand Prix d'Italie 2024 à Monza, Oscar Piastri, pilote de l'écurie McLaren, s'est montré très compétitif, notamment en fin de course où il s'est rapproché dangereusement de Charles Leclerc. Ceci dit, la stratégie de Ferrari à un seul arrêt a été suffisante pour que le pilote McLaren ne vienne pas dans les échappements de la Ferrari et encore moins la dépasser.
Interrogé par Luke Smith de The Athletic sur sa stratégie en cette fin de course, Piastri a révélé qu'il avait demandé dès le début le rythme nécessaire pour rattraper Leclerc. Malgré un départ prometteur, il a rencontré plusieurs obstacles, notamment un ralentissement derrière l'autre Ferrari, celle de Carlos Sainz, et une manœuvre discutable de Lance Stroll, pilote Aston Martin, sous drapeau bleu.
La question complète de Luke Smith : "Oscar, vers la fin, tu faisais des progrès importants sur Charles en tête. Comment as-tu abordé cette phase de la course ? Y a-t-il eu un moment où tu as pensé que tu allais pouvoir le rattraper, et quel a été le moment où tu as réalisé que cela n'allait pas suffire ?"
La réponse d'Oscar Piastri : "En fait, j'ai demandé tout de suite quel rythme je devais adopter pour aller chercher Charles. Et le rythme que je devais tenir était essentiellement celui que j'ai eu pendant les premiers tours. À ce moment-là, j'étais plutôt optimiste. Tu sais, j'ai perdu pas mal de temps derrière Carlos. Il y avait Stroll qui conduisait comme s'il s'agissait de sa première course de karting, et je ne sais pas ce qui lui est passé par la tête quand il a vu son drapeau bleu. Ça m'a coûté une autre seconde. Et, oui, tu sais, j'avais besoin que ce relais soit parfait pour gagner cette course. Et, tu sais, ces petits détails sont finalement ce qui nous a coûté une petite chance. Cela aurait été un coup de poker de toute façon, mais bon. Ce n’était certainement pas loin d’être réalisable. Mais oui, j’ai tout donné pour essayer de le faire. Je n'aurais pas pu aller plus vite que ça. Donc, oui, il m’a juste manqué un peu pour y arriver."
Ces incidents l'ont empêché de se battre pleinement pour la victoire, bien qu'il ait tout donné jusqu'au bout. Piastri a finalement terminé juste en deçà de ses objectifs, malgré une course maîtrisée mais pour laquelle le choix de stratégie s'est avéré non payant.
— ً (@mediaaaclara) September 1, 2024
Carlos Sainz Ferrari au micro de Sky Sports après avoir terminé 4e à Monza : "Cela a été un énorme effort de toute l'équipe pour apporter les améliorations mais aussi pour prendre des risques avec la stratégie."
"Nous avons traversé une phase difficile avec la dégradation des pneus, mais nous avons réussi à faire fonctionner notre stratégie. Nos données indiquaient que c'était possible, mais c'était risqué."
"Nous devons comprendre que les deux prochaines courses sont similaires à Monza. Elles n'ont pas de virages à moyenne ou haute vitesse, là où nous avons des difficultés, donc nous pourrions avoir une chance de gagner les prochaines."
Il est à noter que Fred Vasseur, directeur de la Scuderia Ferrari, a souligné à quel point Carlos a été crucial dans la gestion des pneus, fournissant des retours essentiels pour aider l'équipe à maximiser cette stratégie à un seul arrêt. Son implication a été déterminante pour le résultat final.
Fred Vasseur, directeur de l'équipe Ferrari, sur Sky Sports F1 après la victoire de Charles Leclerc à Monza devant les tifosi : "C'était un bon week-end. En qualifications, nous étions un peu déçus, même si le rythme était bon. Mais la course s'est très, très bien passée."
"Depuis le début de la saison, je pense que nous sommes probablement en meilleure forme en rythme de course qu'en qualifications, et cela s'est encore vérifié aujourd'hui. Tout s'est bien déroulé, et quand ça marche comme ça, c'est parfait."
Sur la solide performance de Ferrari en termes de dégradation des pneus : "Honnêtement, l'année dernière c'était notre plus grande faiblesse, et je pense que c'est l'un des grands avantages de l'équipe cette saison. C'était déjà le cas la semaine dernière à Zandvoort. Nous sommes assez constants avec les pneus, et les pilotes gèrent très bien les pneus également. C'est une bonne sensation."
"Nous savions qu'en faisant un seul arrêt avec les deux voitures, Carlos pourrait nous aider à ce niveau. Il nous a aussi aidés en nous fournissant des retours sur les pneus. Honnêtement, je pense que tout le monde dans l'équipe a joué son rôle et l'a très bien fait, et je suis plus que satisfait de cela."
Ce que je retire des interviews de Vasseur sur les dernières pièces amenées sur la Ferrari en quelques mots : ballec, je veux me mettre une mine (à quelque chose près).
— Au Rupteur (@AuRupteur) September 1, 2024
Le pilote Red Bull, Max Verstappen s'est exprimé au micro de Sky Sports après avoir terminé 6e : "Je pense que nous avons tiré le maximum de la voiture en termes de position, mais pas dans la façon dont nous avons abordé la course. Le rythme n'était pas assez fort, donc nous avons dû faire notre propre course et avons eu un mauvais arrêt au stand."
"Je pense qu'au niveau de la stratégie, nous ne l'avons pas optimisée. Certaines voitures ont fait un seul arrêt et nous en avons fait deux, ce qui n'était pas la meilleure option. Pendant la majeure partie de la course, nous n'avons pas pu utiliser toute la puissance du moteur à cause d'un problème, ce qui n'aide pas. En somme, c'était une mauvaise course."
"Ça aurait quand même été une mauvaise course avec toute la puissance du moteur, mais nous aurions peut-être été plus compétitifs. Nous étions dans un no man's land. Si nous ne changeons rien sur la voiture, tout va mal se passer d'ici à la fin de la saison. Nous avons beaucoup de travail à faire."
Verstappen réveille son équipe. #ItalianGP #F1 pic.twitter.com/cE091etmHN
— Au Rupteur (@AuRupteur) September 1, 2024
Charles Leclerc, vainqueur de la course à Monza pour Ferrari : "C'est un sentiment incroyable. Je pensais que la deuxième fois, si jamais il y avait une deuxième fois, ne serait pas aussi spéciale que la première, mais les émotions des derniers tours étaient les mêmes qu'en 2019 [quand j'ai remporté mon premier Grand Prix d'Italie]. Je veux [je voulais] gagner Monza et Monaco chaque année, et j'ai réussi à le faire. C'est tellement, tellement spécial."
Ferrari peut-elle continuer à se battre pour des victoires ? "Je ne sais pas. Notre package fonctionnait bien sur un circuit comme Monza, mais je doute que ce soit pareil pour le reste de la saison."
"Je pense toujours que McLaren est favori, mais nous avons fait un pas en avant, c'est certain. Baku est un circuit que j'aime beaucoup, alors peut-être que nous pourrons accomplir quelque chose de spécial là-bas [lors du prochain Grand Prix d'Azerbaïdjan]."
Oscar Piastri, frustré d'avoir terminé deuxième à Monza alors qu'il partait pour gagner la course : "Ça fait mal. Je ne vais pas mentir, ça fait vraiment mal. J'ai fait beaucoup de choses bien aujourd'hui. Il y avait beaucoup d'incertitudes sur la stratégie avant la course."
"Dans la position où nous étions, avec l'état des pneus, opter pour un seul arrêt semblait être un pari très risqué, et au final, c'était la bonne décision. Je suis très, très content du rythme, de la course que j'ai réussie à faire. Mais quand on finit deuxième, ça fait mal."
Aurait-il dû opter pour une stratégie à un seul arrêt ? "Rétrospectivement, oui. Mais tout le monde devient un génie le lundi après la course ou au drapeau à damier, et aujourd'hui, malheureusement, nous avons fait une petite erreur, moi y compris". En effet, l'écurie a demandé au jeune Australien si une stratégie à un seul arrêt était envisageable mais le numéro 81 a répondu à la radio qu'il était préoccupé par l'état de son pneu avant gauche, préoccupation identique pour Norris ceci dit.
"Nous avions tout à perdre en étant en tête de la course. Charles [Leclerc] pouvait tenter quelque chose de différent. Il allait finir troisième de toute façon et a choisi le bon pari aujourd'hui."
"Les médiums se dégradaient énormément, et même les durs sur la Red Bull au début semblaient en très mauvais état. Mon pneu avant gauche était très usé. Nous ne nous attendions tout simplement pas à ce qu'il se rétablisse, mais c'est ce qui s'est passé. C'est douloureux."
Lando Norris, poleman sur la grille de Monza qui a terminé troisième, sur le dépassement par son coéquipier Oscar Piastri en début de course : "[Bien sûr] Oscar m'a pris par surprise en me dépassant. Je ne sais pas ce que j'aurais pu faire différemment. Si je freine un mètre plus tard, j'aurais probablement eu un accident. C'est quelque chose que nous allons examiner, mais Ferrari a mieux piloté, en particulier Charles."
Par ailleurs, il a ajouté, sur la dimension stratégique de la course, suite au pari d'un seul arrêt gagné par Ferrari : "Nous avons envisagé une stratégie à un seul arrêt pendant toute la course, mais ce n'était pas possible avec la quantité de graining que j'avais. Nous sommes déçus, mais Ferrari a mieux piloté aujourd'hui."
À Sky Sports, Lando Norris a développé sur le dépassement par Oscar Piastri en début de course : "Je pense qu'il s'est approché beaucoup trop près pour que ce soit confortable. Nous aurions facilement pu être tous les deux hors course dès ce premier virage si j'avais freiné un mètre plus tard. Si je pouvais revenir en arrière, je ferais les choses légèrement différemment. Mais c'est comme ça."
Il a complété sa vision des choses sur la stratégie, comme plus tôt au micro de la F1 : "Charles a gagné avec deux secondes d'avance à la fin, et le fait qu'il soit passé devant lui a probablement permis de gagner deux secondes au cours de la course. Nous n'avons pas pu faire un seul arrêt car notre dégradation des pneus avant était trop élevée. C'est une faiblesse pour nous en ce moment."
Norris, à propos de la "prudence" de McLaren : "Le recul est une chose merveilleuse. Nous examinons toujours les choses. Nous faisons un très bon travail. Aujourd'hui, ce n'était pas notre jour et nous n'avons pas tout bien fait, mais je ne dirais pas non plus que nous avons tout fait de travers. Je n'aurais certainement pas pu faire un seul arrêt en tant que deuxième voiture, ce qui est plus difficile que d'être la première voiture. Essayer de rester derrière Oscar dans l'air sale signifiait que je devais utiliser beaucoup plus de pneus. C'est juste le prix que j'ai payé."
Andrea Stella, directeur de l'équipe McLaren, a ensuite ajouté sur Sky Sports F1, à propos du duel entre McLaren en début de course : "En termes d'attentes, de l'impression des pilotes et aussi du dépassement lui-même, nous devrons examiner tout cela calmement, revoir ça avec eux, puis nous évaluerons la situation. Et s'il y a des leçons à tirer de cela, nous les prendrons pour l'avenir."
Sur la façon dont McLaren a perdu la course : "C'est décevant dans le sens où nous avions la performance pour gagner la course. Mais c'était une course très serrée entre une stratégie à un arrêt et à deux arrêts. La plupart des voitures ont opté pour les deux arrêts. Je pense que pour Leclerc, c'était un peu plus facile de tenter le pari du seul arrêt car il était la voiture qui suivait. Pour nous, avec Lando, nous avons eu un blocage sur l'avant gauche, ce qui signifiait que le pneu se détériorait, donc nous sommes clairement partis sur deux arrêts. Avec Oscar, c'était plus marginal, mais il avait des préoccupations et nous aussi, donc nous avons opté pour deux arrêts."
"Nous pensions avoir le temps de reprendre la tête, mais Ferrari a fait un très bon travail. Leclerc a très bien piloté, donc nous devons aussi reconnaître que les concurrents peuvent bien faire et, dans ce cas, réussir à faire fonctionner une stratégie à un seul arrêt. Donc bravo à Ferrari, mais c'était un week-end fort pour McLaren, globalement un week-end très positif."
Kevin Magnussen a vécu une course compliquée à Monza, marquée par une pénalité de 10 secondes suite à un accrochage avec Pierre Gasly.
En plus de cette sanction, le Danois a écopé de deux points de pénalité sur sa licence, portant son total à 12 points sur 12 mois, ce qui entraîne automatiquement sa suspension pour le prochain Grand Prix, à Bakou.
Le remplaçant de Magnussen n'est pas encore confirmé, mais les noms de Robert Shwartzman et Ollie Bearman sont déjà évoqués.
Gasly, impliqué dans l'incident, a jugé la pénalité de temps sévère.
⏮️ Contact Magnussen / Gasly. #ItalianGp #F1 pic.twitter.com/pAR2ueY3lN
— Au Rupteur (@AuRupteur) September 1, 2024