Le Grand Prix d'Azerbaïdjan 2024 se déroule pour la première fois en septembre, au lieu des habituels mois d'avril ou de juin, dans le but de rendre le calendrier plus cohérent sur le plan logistique. Comme c'est souvent le cas sur un circuit urbain, Pirelli a choisi les trois composés secs les plus tendres de sa gamme : le C3 comme pneu dur, le C4 comme médium et le C5 comme tendre.
Le tracé de Bakou, long de 6,003 kilomètres et inchangé depuis 2016, comporte 20 virages. Certains d'entre eux, comme les sept premiers, sont à angle droit, tandis que d'autres, situés dans la vieille ville, sont très lents. La ligne droite, qui s'étend sur deux kilomètres, permet des vitesses maximales élevées, notamment sur la ligne de départ/arrivée. La largeur du circuit varie énormément, passant de 7 mètres au virage 8 à une largeur suffisante pour permettre à trois voitures de rouler de front dans la ligne droite principale.
En tant que circuit ouvert à la circulation urbaine le reste de l'année, l'évolution de la piste sera un facteur clé à prendre en compte pour les équipes. Les températures seront probablement plus élevées qu’en avril, et la variation des températures sur la piste, causée par l'ombre des bâtiments, pourrait jouer un rôle déterminant dans la gestion des pneus. Enfin, les rafales de vent, typiques de Bakou, pourraient perturber la maniabilité des voitures, avec des changements de direction imprévisibles dus aux bâtiments environnants, ce qui rappelle l'origine du nom de la ville, "Bākuh", signifiant "coup de vent" en persan.
Côté stratégie, Bakou est traditionnellement une course à un arrêt, avec le pneu le plus dur jouant un rôle essentiel. Bien que le tracé puisse sembler propice aux dépassements, ceux-ci sont souvent plus difficiles qu'il n'y paraît. Le DRS jouera un rôle crucial, tout comme la capacité des équipes à réagir aux imprévus, car les neutralisations de course sont fréquentes sur ce circuit. En 2023, la majorité des pilotes ont débuté la course en médium avant de passer au dur suite à l'intervention de la voiture de sécurité au 11e tour.
Détails sur le Grand Prix de F1 d'Italie 2024
Retour à la saison 2024Italie | Monza
FP1 | 30/08/2024 | 13:30 | |
FP2 | 30/08/2024 | 17:00 | |
FP3 | 31/08/2024 | 12:30 | |
Qualifications | 31/08/2024 | 16:00 | |
Course | 01/09/2024 | 15:00 |
FALC (Faits à la con)
1889 : naissance de la Margherita. Selon le mythe, Raffaele Esposito l'a créée en l'honneur de la reine Marguerite de Savoie.
Les données sur le circuit
Infos générales
Premier Grand Prix : 1950
Sens : horaire
Nombre de tours : 53
Nombre de zones DRS : 2
Distances
Longueur du circuit : 5.793 km
Ou encore... 43 231 canettes de 250 mL de Red Bull couchées
Longueur de la course : 306.720 km
Ou encore... 2 288 955 canettes de 250 mL de Red Bull couchées
Virages
Nombre de virages : 11
Nombre de virages à gauche : 4
Nombre de virages à droite : 7
Les stands
Vitesse limite dans les stands : 80 km/h
Distance d'allée des stands sous limiteur de vitesse : 418.00 m
Temps nécessaire pour purger un Drive-Through : 19.00 s
Chronos
Tour en course le plus rapide : 1:21.046 (Rubens Barrichello, 2004)
Tour le plus rapide : 1:18.887 (Lewis Hamilton, 2020)
Pole position
Côté de la pole position : gauche
Distance de la pole au premier freinage : 458.00 m
Accélérateur et boîte de vitesses
Temps à pleine charge : 76 %
Distance à pleine charge : 84 %
Consommation d'essence : élevée
Nombre de changements de vitesses en un tour : 38
Données F1 et Mercedes-AMG F1 Team, aucune affiliation ou autre. Ces données étaient valables avant que le Grand Prix de F1 ne se déroule.
Les éléments ont pu évoluer après le week-end de course : changement de tracé, nouveau record et etc.
Les données pneumatiques Pirelli
Pressions minimale de départ des slicks
Avant : 25.5 psi
Arrière : 23.5 psi
Limites de carrossage
Avant : -3.00°
Arrière : -2.00°
Pneumatique et piste
Evolution de la piste (FP1 aux qualifs) : élevée
Abrasion de l'asphalte : 2/5
Résultats du Grand Prix de F1 d'Italie 2024
Pos. | Pilote (Constructeur) | Temps | Pos. grille | Gain/perte pos.* | Vitesse moyenne | Meilleur tour | Points |
---|---|---|---|---|---|---|---|
1 | C.Charles LECLERC (Ferrari) | 1:14:40.727 | 4 | 3 | 250.580 km/h | 1:23.226 (T.33) | 25 |
2 | O.Oscar PIASTRI (McLaren) | +2.664 | 2 | 254.503 km/h | 1:21.943 (T.53) | 18 | |
3 | L.Lando NORRIS (McLaren) | +6.153 | 1 | 2 | 256.100 km/h | 1:21.432 (T.53) | 16 |
4 | C.Carlos SAINZ (Ferrari) | +15.621 | 5 | 1 | 250.601 km/h | 1:23.219 (T.53) | 12 |
5 | L.Lewis HAMILTON (Mercedes) | +22.820 | 6 | 1 | 255.849 km/h | 1:21.512 (T.53) | 10 |
6 | M.Max VERSTAPPEN (Red Bull) | +37.932 | 7 | 1 | 255.120 km/h | 1:21.745 (T.43) | 8 |
7 | G.George RUSSELL (Mercedes) | +39.715 | 3 | 4 | 254.215 km/h | 1:22.036 (T.49) | 6 |
8 | S.Sergio PÉREZ (Red Bull) | +54.148 | 8 | 251.350 km/h | 1:22.971 (T.47) | 4 | |
9 | A.Alexander ALBON (Williams) | +1:07.456 | 9 | 248.514 km/h | 1:23.918 (T.53) | 2 | |
10 | K.Kevin MAGNUSSEN (Haas) | +1:08.302 | 13 | 3 | 249.946 km/h | 1:23.437 (T.51) | 1 |
11 | F.Fernando ALONSO (Aston Martin) | +1:08.495 | 11 | 251.432 km/h | 1:22.944 (T.46) | ||
12 | F.Franco COLAPINTO (Williams) | +1:21.308 | 18 | 6 | 249.077 km/h | 1:23.728 (T.53) | |
13 | D.Daniel RICCIARDO (Visa Cash App RB) | +1:33.452 | 12 | 1 | 247.625 km/h | 1:24.219 (T.52) | |
14 | E.Esteban OCON (Alpine) | +1 tour (T.52) | 15 | 1 | 247.261 km/h | 1:24.343 (T.52) | |
15 | P.Pierre GASLY (Alpine) | +1 tour (T.52) | 14 | 1 | 248.997 km/h | 1:23.755 (T.51) | |
16 | V.Valtteri BOTTAS (Sauber) | +1 tour (T.52) | 19 | 3 | 249.432 km/h | 1:23.609 (T.52) | |
17 | N.Nico HÜLKENBERG (Haas) | +1 tour (T.52) | 10 | 7 | 250.432 km/h | 1:23.275 (T.44) | |
18 | G.Guanyu ZHOU (Sauber) | +1 tour (T.52) | 20 | 2 | 245.085 km/h | 1:25.092 (T.17) | |
19 | L.Lance STROLL (Aston Martin) | +1 tour (T.52) | 17 | 2 | 253.609 km/h | 1:22.232 (T.52) | |
Ab | Y.Yuki TSUNODA (Visa Cash App RB) | Surchauffe (T.7) | 16 | 241.940 km/h | 1:26.198 (T.4) |
Les actus concernant le Grand Prix de F1 d'Italie 2024
Les brefs concernant le Grand Prix de F1 d'Italie 2024
Lors du Grand Prix d'Italie 2024 à Monza, Oscar Piastri, pilote de l'écurie McLaren, s'est montré très compétitif, notamment en fin de course où il s'est rapproché dangereusement de Charles Leclerc. Ceci dit, la stratégie de Ferrari à un seul arrêt a été suffisante pour que le pilote McLaren ne vienne pas dans les échappements de la Ferrari et encore moins la dépasser.
Interrogé par Luke Smith de The Athletic sur sa stratégie en cette fin de course, Piastri a révélé qu'il avait demandé dès le début le rythme nécessaire pour rattraper Leclerc. Malgré un départ prometteur, il a rencontré plusieurs obstacles, notamment un ralentissement derrière l'autre Ferrari, celle de Carlos Sainz, et une manœuvre discutable de Lance Stroll, pilote Aston Martin, sous drapeau bleu.
La question complète de Luke Smith : "Oscar, vers la fin, tu faisais des progrès importants sur Charles en tête. Comment as-tu abordé cette phase de la course ? Y a-t-il eu un moment où tu as pensé que tu allais pouvoir le rattraper, et quel a été le moment où tu as réalisé que cela n'allait pas suffire ?"
La réponse d'Oscar Piastri : "En fait, j'ai demandé tout de suite quel rythme je devais adopter pour aller chercher Charles. Et le rythme que je devais tenir était essentiellement celui que j'ai eu pendant les premiers tours. À ce moment-là, j'étais plutôt optimiste. Tu sais, j'ai perdu pas mal de temps derrière Carlos. Il y avait Stroll qui conduisait comme s'il s'agissait de sa première course de karting, et je ne sais pas ce qui lui est passé par la tête quand il a vu son drapeau bleu. Ça m'a coûté une autre seconde. Et, oui, tu sais, j'avais besoin que ce relais soit parfait pour gagner cette course. Et, tu sais, ces petits détails sont finalement ce qui nous a coûté une petite chance. Cela aurait été un coup de poker de toute façon, mais bon. Ce n’était certainement pas loin d’être réalisable. Mais oui, j’ai tout donné pour essayer de le faire. Je n'aurais pas pu aller plus vite que ça. Donc, oui, il m’a juste manqué un peu pour y arriver."
Ces incidents l'ont empêché de se battre pleinement pour la victoire, bien qu'il ait tout donné jusqu'au bout. Piastri a finalement terminé juste en deçà de ses objectifs, malgré une course maîtrisée mais pour laquelle le choix de stratégie s'est avéré non payant.
— ً (@mediaaaclara) September 1, 2024
Carlos Sainz Ferrari au micro de Sky Sports après avoir terminé 4e à Monza : "Cela a été un énorme effort de toute l'équipe pour apporter les améliorations mais aussi pour prendre des risques avec la stratégie."
"Nous avons traversé une phase difficile avec la dégradation des pneus, mais nous avons réussi à faire fonctionner notre stratégie. Nos données indiquaient que c'était possible, mais c'était risqué."
"Nous devons comprendre que les deux prochaines courses sont similaires à Monza. Elles n'ont pas de virages à moyenne ou haute vitesse, là où nous avons des difficultés, donc nous pourrions avoir une chance de gagner les prochaines."
Il est à noter que Fred Vasseur, directeur de la Scuderia Ferrari, a souligné à quel point Carlos a été crucial dans la gestion des pneus, fournissant des retours essentiels pour aider l'équipe à maximiser cette stratégie à un seul arrêt. Son implication a été déterminante pour le résultat final.
Fred Vasseur, directeur de l'équipe Ferrari, sur Sky Sports F1 après la victoire de Charles Leclerc à Monza devant les tifosi : "C'était un bon week-end. En qualifications, nous étions un peu déçus, même si le rythme était bon. Mais la course s'est très, très bien passée."
"Depuis le début de la saison, je pense que nous sommes probablement en meilleure forme en rythme de course qu'en qualifications, et cela s'est encore vérifié aujourd'hui. Tout s'est bien déroulé, et quand ça marche comme ça, c'est parfait."
Sur la solide performance de Ferrari en termes de dégradation des pneus : "Honnêtement, l'année dernière c'était notre plus grande faiblesse, et je pense que c'est l'un des grands avantages de l'équipe cette saison. C'était déjà le cas la semaine dernière à Zandvoort. Nous sommes assez constants avec les pneus, et les pilotes gèrent très bien les pneus également. C'est une bonne sensation."
"Nous savions qu'en faisant un seul arrêt avec les deux voitures, Carlos pourrait nous aider à ce niveau. Il nous a aussi aidés en nous fournissant des retours sur les pneus. Honnêtement, je pense que tout le monde dans l'équipe a joué son rôle et l'a très bien fait, et je suis plus que satisfait de cela."
Ce que je retire des interviews de Vasseur sur les dernières pièces amenées sur la Ferrari en quelques mots : ballec, je veux me mettre une mine (à quelque chose près).
— Au Rupteur (@AuRupteur) September 1, 2024
Le pilote Red Bull, Max Verstappen s'est exprimé au micro de Sky Sports après avoir terminé 6e : "Je pense que nous avons tiré le maximum de la voiture en termes de position, mais pas dans la façon dont nous avons abordé la course. Le rythme n'était pas assez fort, donc nous avons dû faire notre propre course et avons eu un mauvais arrêt au stand."
"Je pense qu'au niveau de la stratégie, nous ne l'avons pas optimisée. Certaines voitures ont fait un seul arrêt et nous en avons fait deux, ce qui n'était pas la meilleure option. Pendant la majeure partie de la course, nous n'avons pas pu utiliser toute la puissance du moteur à cause d'un problème, ce qui n'aide pas. En somme, c'était une mauvaise course."
"Ça aurait quand même été une mauvaise course avec toute la puissance du moteur, mais nous aurions peut-être été plus compétitifs. Nous étions dans un no man's land. Si nous ne changeons rien sur la voiture, tout va mal se passer d'ici à la fin de la saison. Nous avons beaucoup de travail à faire."
Verstappen réveille son équipe. #ItalianGP #F1 pic.twitter.com/cE091etmHN
— Au Rupteur (@AuRupteur) September 1, 2024
Charles Leclerc, vainqueur de la course à Monza pour Ferrari : "C'est un sentiment incroyable. Je pensais que la deuxième fois, si jamais il y avait une deuxième fois, ne serait pas aussi spéciale que la première, mais les émotions des derniers tours étaient les mêmes qu'en 2019 [quand j'ai remporté mon premier Grand Prix d'Italie]. Je veux [je voulais] gagner Monza et Monaco chaque année, et j'ai réussi à le faire. C'est tellement, tellement spécial."
Ferrari peut-elle continuer à se battre pour des victoires ? "Je ne sais pas. Notre package fonctionnait bien sur un circuit comme Monza, mais je doute que ce soit pareil pour le reste de la saison."
"Je pense toujours que McLaren est favori, mais nous avons fait un pas en avant, c'est certain. Baku est un circuit que j'aime beaucoup, alors peut-être que nous pourrons accomplir quelque chose de spécial là-bas [lors du prochain Grand Prix d'Azerbaïdjan]."
Oscar Piastri, frustré d'avoir terminé deuxième à Monza alors qu'il partait pour gagner la course : "Ça fait mal. Je ne vais pas mentir, ça fait vraiment mal. J'ai fait beaucoup de choses bien aujourd'hui. Il y avait beaucoup d'incertitudes sur la stratégie avant la course."
"Dans la position où nous étions, avec l'état des pneus, opter pour un seul arrêt semblait être un pari très risqué, et au final, c'était la bonne décision. Je suis très, très content du rythme, de la course que j'ai réussie à faire. Mais quand on finit deuxième, ça fait mal."
Aurait-il dû opter pour une stratégie à un seul arrêt ? "Rétrospectivement, oui. Mais tout le monde devient un génie le lundi après la course ou au drapeau à damier, et aujourd'hui, malheureusement, nous avons fait une petite erreur, moi y compris". En effet, l'écurie a demandé au jeune Australien si une stratégie à un seul arrêt était envisageable mais le numéro 81 a répondu à la radio qu'il était préoccupé par l'état de son pneu avant gauche, préoccupation identique pour Norris ceci dit.
"Nous avions tout à perdre en étant en tête de la course. Charles [Leclerc] pouvait tenter quelque chose de différent. Il allait finir troisième de toute façon et a choisi le bon pari aujourd'hui."
"Les médiums se dégradaient énormément, et même les durs sur la Red Bull au début semblaient en très mauvais état. Mon pneu avant gauche était très usé. Nous ne nous attendions tout simplement pas à ce qu'il se rétablisse, mais c'est ce qui s'est passé. C'est douloureux."
Lando Norris, poleman sur la grille de Monza qui a terminé troisième, sur le dépassement par son coéquipier Oscar Piastri en début de course : "[Bien sûr] Oscar m'a pris par surprise en me dépassant. Je ne sais pas ce que j'aurais pu faire différemment. Si je freine un mètre plus tard, j'aurais probablement eu un accident. C'est quelque chose que nous allons examiner, mais Ferrari a mieux piloté, en particulier Charles."
Par ailleurs, il a ajouté, sur la dimension stratégique de la course, suite au pari d'un seul arrêt gagné par Ferrari : "Nous avons envisagé une stratégie à un seul arrêt pendant toute la course, mais ce n'était pas possible avec la quantité de graining que j'avais. Nous sommes déçus, mais Ferrari a mieux piloté aujourd'hui."
À Sky Sports, Lando Norris a développé sur le dépassement par Oscar Piastri en début de course : "Je pense qu'il s'est approché beaucoup trop près pour que ce soit confortable. Nous aurions facilement pu être tous les deux hors course dès ce premier virage si j'avais freiné un mètre plus tard. Si je pouvais revenir en arrière, je ferais les choses légèrement différemment. Mais c'est comme ça."
Il a complété sa vision des choses sur la stratégie, comme plus tôt au micro de la F1 : "Charles a gagné avec deux secondes d'avance à la fin, et le fait qu'il soit passé devant lui a probablement permis de gagner deux secondes au cours de la course. Nous n'avons pas pu faire un seul arrêt car notre dégradation des pneus avant était trop élevée. C'est une faiblesse pour nous en ce moment."
Norris, à propos de la "prudence" de McLaren : "Le recul est une chose merveilleuse. Nous examinons toujours les choses. Nous faisons un très bon travail. Aujourd'hui, ce n'était pas notre jour et nous n'avons pas tout bien fait, mais je ne dirais pas non plus que nous avons tout fait de travers. Je n'aurais certainement pas pu faire un seul arrêt en tant que deuxième voiture, ce qui est plus difficile que d'être la première voiture. Essayer de rester derrière Oscar dans l'air sale signifiait que je devais utiliser beaucoup plus de pneus. C'est juste le prix que j'ai payé."
Andrea Stella, directeur de l'équipe McLaren, a ensuite ajouté sur Sky Sports F1, à propos du duel entre McLaren en début de course : "En termes d'attentes, de l'impression des pilotes et aussi du dépassement lui-même, nous devrons examiner tout cela calmement, revoir ça avec eux, puis nous évaluerons la situation. Et s'il y a des leçons à tirer de cela, nous les prendrons pour l'avenir."
Sur la façon dont McLaren a perdu la course : "C'est décevant dans le sens où nous avions la performance pour gagner la course. Mais c'était une course très serrée entre une stratégie à un arrêt et à deux arrêts. La plupart des voitures ont opté pour les deux arrêts. Je pense que pour Leclerc, c'était un peu plus facile de tenter le pari du seul arrêt car il était la voiture qui suivait. Pour nous, avec Lando, nous avons eu un blocage sur l'avant gauche, ce qui signifiait que le pneu se détériorait, donc nous sommes clairement partis sur deux arrêts. Avec Oscar, c'était plus marginal, mais il avait des préoccupations et nous aussi, donc nous avons opté pour deux arrêts."
"Nous pensions avoir le temps de reprendre la tête, mais Ferrari a fait un très bon travail. Leclerc a très bien piloté, donc nous devons aussi reconnaître que les concurrents peuvent bien faire et, dans ce cas, réussir à faire fonctionner une stratégie à un seul arrêt. Donc bravo à Ferrari, mais c'était un week-end fort pour McLaren, globalement un week-end très positif."
Kevin Magnussen a vécu une course compliquée à Monza, marquée par une pénalité de 10 secondes suite à un accrochage avec Pierre Gasly.
En plus de cette sanction, le Danois a écopé de deux points de pénalité sur sa licence, portant son total à 12 points sur 12 mois, ce qui entraîne automatiquement sa suspension pour le prochain Grand Prix, à Bakou.
Le remplaçant de Magnussen n'est pas encore confirmé, mais les noms de Robert Shwartzman et Ollie Bearman sont déjà évoqués.
Gasly, impliqué dans l'incident, a jugé la pénalité de temps sévère.
⏮️ Contact Magnussen / Gasly. #ItalianGp #F1 pic.twitter.com/pAR2ueY3lN
— Au Rupteur (@AuRupteur) September 1, 2024
La grille de départ pour le Grand Prix d'Italie 2024 est désormais définitive. Lando Norris partira en pole position après avoir signé un chrono impressionnant de 1:19.327, devançant son coéquipier Oscar Piastri, qui complétera la première ligne. George Russell, sur Mercedes, s'élancera de la troisième position, juste devant les Ferrari de Charles Leclerc et Carlos Sainz, respectivement en quatrième et cinquième positions. Les Red Bull, en difficulté, voient Max Verstappen partir de la septième place, tandis que Sergio Pérez s'élancera depuis la huitième position. La course s'annonce serrée avec des écarts minimes entre les leaders... à moins que les McLaren ne prennent rapidement le large.
Charles Leclerc, pilote de la Ferrari numéro 16, quatrième des qualifications à Monza, au micro de la Sky : "C'était très compliqué. J'avais du sous-virage en FP1 et FP2, et pour une raison que j'ignore, c'était parti en FP3 et la voiture se comportait bien. Le sous-virage est revenu en qualifications. C'est dommage car nous avons tout perdu dans le premier secteur. Nous étions rapides dans les deuxième et troisième secteurs."
Un désir pour la course ? "Un podium ne ressemblerait pas à une victoire, mais ce serait bien."
Lewis Hamilton au micro de Sky Sports à Monza, après s'être qualifié en sixième place : "Je suis furieux, absolument furieux. J'aurais pu être en pole, au moins en première ligne. Je n'ai tout simplement pas fait le travail."
"J'ai perdu un dixième et demi dans le premier virage, puis un autre dixième dans le dernier virage. Personne d'autre à blâmer que moi-même."
"La qualification est ma faiblesse depuis un moment maintenant et je n'arrive pas à la résoudre. Je vais continuer à essayer."
"Je vais m'en vouloir pendant les prochaines heures, mais je dois aller de l'avant. Nous avons une bonne voiture de course, l'équipe a fait un travail incroyable."
"La voiture se comportait mieux et l'équipe mérite mieux. Peut-être qu'ils l'obtiendront avec Kimi [Antonelli]."
Au micro de Sky Sports, Toto Wolff, directeur de l'équipe Mercedes, dresse le bilan des qualifications sur le circuit de Monza : "Nous devons être satisfaits car après Zandvoort, il était difficile de tirer des conclusions, mais ici en qualifications, nous avons réussi à être très proches des McLaren, qui sont actuellement la référence."
Max Verstappen au micro de la Sky, après s'être qualifié P7 : "La voiture est très difficile à piloter et à équilibrer correctement. Si vous essayez de résoudre un problème, un autre surgit."
"Ce n'est pas très agréable à conduire, disons-le comme ça. La Q2 n'était pas trop mauvaise, mais la Q3 a de nouveau été très mauvaise - j'ai eu beaucoup de sous-virage avec les deux types de pneus."
"J'ai perdu beaucoup de temps au tour, je ne pouvais pas vraiment pousser les pneus, donc j'ai beaucoup de difficultés à ce niveau pour une raison que je ne comprends pas."
Un espoir se profile-t-il néanmoins pour la course ? Le Néerlandais est tout aussi pessimiste : "Les longs relais n'étaient pas très prometteurs. Quand l'équilibre n'est pas là, tout devient difficile en course."
"Les dernières courses n'ont pas été excellentes, donc nous devons inverser la tendance et redevenir compétitifs."
Christian Horner, directeur de l'équipe Red Bull, s'exprimant sur Sky Sports F1 après une séance de qualification décevante pour l'écurie : "L'équilibre n'est tout simplement pas là, vous pouvez l'entendre dans les commentaires de Max. Il y a quelque chose de fondamental qui se passe et que nous ne maîtrisons pas. La Q2 n'avait pas l'air trop mal, mais en Q3, nous étions très loin."
"Nous examinons tout. Nous avons utilisé une ancienne spécification la semaine dernière pour voir si cela corrigeait les problèmes, mais en réalité, nous avons toujours les mêmes caractéristiques de maniement et les mêmes problèmes."
"Nous devons régler cela rapidement car McLaren a fait un pas significatif lors des dernières courses et nous sommes maintenant derrière Ferrari et Mercedes également. Il est clair que quelque chose ne fonctionne pas sur la voiture. Il y aura une solution technique à ce problème technique."
Zak Brown, PDG de McLaren, s'exprimant sur Sky Sports après la séance de qualifications à Monza où ses deux voitures ont verrouillé la première ligne : "Performance impressionnante de Lando et Oscar. Nous leur avons donné une voiture rapide et ils font le travail. Nous pensions avoir une chance pour la pole, mais cela aurait pu être n’importe quelle voiture, vu à quel point c’était serré. Je pense que nous allons assister à une bataille épique demain."
Brown à propos du poleman, Lando Norris : "Il a toujours été un gars détendu, mais quand vous enchaînez les poles et les victoires, cela devient un peu plus facile."
Zak Brown a ensuite répondu à une question lui demandant s'ils allaient favoriser Norris, devant au championnat pilotes, par rapport à Piastri : "C’est une discussion que nous aurons avec Andrea [le directeur d'équipe Andrea Stella]. Nous avons un championnat des pilotes, un championnat des constructeurs, et nous verrons comment les choses se déroulent tout en gardant tout le monde sur le qui-vive.
"Oscar a été très clair : il est heureux de soutenir l'équipe. Tout comme Lando, heureux de prioriser l’équipe. Nous aurons une conversation à huis clos et nous partagerons cette décision lorsque nous serons prêts. C’est un luxe que nous avons."
Oscar Piastri, qui s'est qualifié en P2 pour la course à Monza du Grand Prix d'Italie 2024 : "Ce n'était pas tout à fait suffisant, ce que j'ai l'impression de dire souvent cette année, mais c'était vraiment un excellent travail d'équipe. Il n'y avait aucune garantie de verrouiller la première ligne, donc c'est un travail incroyable d'y être parvenu."
Pour la course, quelles sont ses attentes ? "Commencer deuxième n'est pas toujours une mauvaise chose, alors voyons ce que feront les pneus. Avec un peloton aussi serré, ce sera excitant."
George Russell au micro de la F1, après s'être qualifié troisième pour le GP d'Italie 2024 : "C'était super. Finir en P3, un peu mieux que ce à quoi je m'attendais, car c'était une séance vraiment difficile, surtout en Q1 et Q2. Heureusement, nous avons tout donné à la fin. Pas trop loin des McLaren."
"Elles sont tellement rapides en ce moment. Nous travaillons très dur pour les rattraper, mais je suis vraiment content de cette troisième place."
Sur ses chances lors de la course de dimanche : "Je pense que ce sera une bataille serrée. Tout le monde est très proche sur la piste. C'est tellement excitant pour la F1. Nous avons tous attendu cette compétition et savoir que si l'on fait du bon travail, on a une chance de victoire. Je suis donc vraiment motivé pour demain."
"Je vais manger de la pizza ce soir pour me donner de l'énergie et un peu de poids supplémentaire, pour ne pas être trop léger demain, et j'espère que nous pourrons nous battre pour un bon résultat."
Il a ensuite ajouté au micro de Sky Sports : "J'étais en difficulté, en retrait. La voiture n'était pas dans une bonne configuration lors des FP3. Nous avons apporté quelques changements et il m'a fallu un peu de temps pour m'y habituer."
"Les ingénieurs m'ont donné de bons retours sur la gestion des pneus, et j'ai gardé mes deux meilleurs tours pour la fin."
"Les McLaren sont si rapides, c'est impressionnant. J'espère qu'elles maintiendront leur performance au départ, mais si ce n'est pas le cas, je pense qu'elles s'éloigneront rapidement."
"C'est la réalité actuelle en F1. McLaren est l'équipe à battre. Si nous ne les dépassons pas au départ, il sera difficile pour quiconque de les suivre."
"Si Oscar est deuxième, il pourrait creuser un écart et assurer la victoire pour Lando. J'espère que cela ne se déroulera pas ainsi et que nous nous battrons jusqu'à la fin, mais toute équipe à leur place ferait la même chose."
Lando Norris, le pilote McLaren qui vient de saisir la pole position à Monza : "Décrocher une nouvelle pole est incroyable. Avoir les deux premières places alors que le peloton était si serré est surprenant. Cela me fait mal de le dire, mais mon tour n'était pas parfait, pourtant je suis très, très heureux."
A propos de la course : "Je ne m'attends pas à une course facile - il y a des inconnues avec les pneus et la dégradation - mais j'ai hâte d'y être."
Lando Norris veut-il des consignes d'équipe pour l'aider à gagner ? "Je veux faire la course. C'est pour cela que je suis ici. Nous avons discuté de tout et nous sommes préparés à toutes les éventualités. Si Oscar fait une meilleure course et passe devant, c'est probablement parce qu'il a fait un meilleur travail que moi. Nous savons ce qui est le mieux pour l'équipe. Nous voulons un doublé en tant qu'équipe, et travailler ensemble est la meilleure façon d'y parvenir."
Lewis Hamilton a dominé la troisième et dernière séance d'essais libres du Grand Prix d'Italie, réalisant le meilleur temps devant son coéquipier George Russell, assurant ainsi un doublé Mercedes. Cette performance intervient le jour même où l'équipe a annoncé que Kimi Antonelli serait le coéquipier de Russell en 2025.
Les essais du vendredi avaient été perturbés par des drapeaux rouges suite aux accidents d'Antonelli et de Kevin Magnussen. Lors de cette dernière séance, plusieurs pilotes ont testé les pneus durs, tandis que Magnussen a préféré rouler directement en pneus tendres après son temps limité en FP2. Max Verstappen a rapidement établi un premier temps de référence en pneus médiums.
George Russell, dont le programme avait été retardé en FP2 en raison des réparations sur sa voiture après l’accident d’Antonelli, a rapidement pris la tête en FP3, mais les temps ont continué à s'améliorer au fur et à mesure de l'évolution de la piste. Charles Leclerc a brièvement pris la première place, suivi d'Alex Albon qui s'est également hissé en tête.
À mi-séance, Hamilton a signé le meilleur temps, devançant Russell de 0,093 seconde, avec Leclerc en troisième position. Verstappen, gêné par des problèmes de direction, a terminé sixième, tandis que Sainz, Albon, Franco Colapinto, Nico Hülkenberg et Fernando Alonso complétaient le top 10. Les pilotes Red Bull ont eu des difficultés, avec Pérez en 18e position. Enfin, Valtteri Bottas et Zhou Guanyu de l’équipe Kick Sauber ont fermé la marche, sous les yeux de l’ancien pilote Kimi Räikkönen.
Carlos Sainz, pilote Ferrari, a introduit plusieurs nouveaux éléments de son unité de puissance (PU) pour le reste de la compétition du Grand Prix d'Italie 2024. Il s'agit d'un nouveau moteur à combustion interne, d'un turbo, d'une unité de récupération d'énergie thermique (MGU-H), d'une unité de récupération d'énergie cinétique (MGU-K) et d'un système d'échappement. Tous ces éléments sont conformes à l'article 28.2 du Règlement Sportif de la Formule 1 2024.
Les pilotes Carlos Sainz (Ferrari), Esteban Ocon (Alpine), et Valtteri Bottas (Kick Sauber Ferrari) ont tous trois utilisé de nouvelles pièces de boîte de vitesses et cassette pour le reste de la compétition du Grand Prix d'Italie 2024. Ces composants sont conformes à l'article 29.2 du Règlement Sportif de la Formule 1 2024. De plus, ces pilotes ont également remplacé leurs composants de transmission et de changement de vitesses, en accord avec le même article du règlement.
Lors du Grand Prix d'Italie 2024, le Délégué Technique de la FIA a rapporté que Lewis Hamilton, pilote de la voiture n°44 chez Mercedes, a utilisé une boîte de vitesses en dehors de l'allocation normale de RNC (Replacement Non-Conforming) durant les séances P1 et/ou P2. C'est la deuxième des quatre occasions autorisées pour l'équipe Mercedes-AMG Petronas, conformément à l'article 29.3 g) du Règlement Sportif de la Formule 1 2024.
À l'occasion de la conférence de presse des patrons d'écuries du Grand Prix à Monza, Peter Bayer, CEO de VCARB, a partagé des insights précieux sur les récents développements de l'équipe. Alors que l'écurie introduit de nouvelles améliorations sur la voiture de Yuki Tsunoda, Bayer explique les défis que ces ajustements techniques peuvent poser, tout en soulignant l'importance de maximiser chaque week-end de course dans un milieu de peloton de plus en plus compétitif. Il revient également sur les difficultés rencontrées lors du dernier Grand Prix à Zandvoort, tout en se montrant optimiste quant à la progression continue de l'équipe, notamment avec l'arrivée de nouveaux talents et la réorganisation interne en cours.
Q : "Peter, parlons des améliorations chez Ferrari. Vous testez de nouvelles pièces sur votre voiture ce week-end, je pense que c'est uniquement avec Yuki. Que pouvez-vous nous dire ?"
Peter Bayer : "Comme mes collègues l'ont dit, c'est intéressant de voir que ces améliorations fonctionnent généralement d'un point de vue aérodynamique, mais elles ont souvent un impact sur l'équilibre de la voiture. C'est pourquoi nous essayons quelques nouvelles pièces sur la voiture de Yuki – un nouveau fond plat, une petite modification sur le halo et aussi sur les rétroviseurs. Au final, il est encore très tôt et ils analysent les données en ce moment. Mais comme l'a dit Fred, il s'agit maintenant de faire ces petits ajustements, car nous sommes tous en train de travailler au sommet de la pyramide. Et si nous, surtout dans le milieu de peloton, ne réussissons pas à assembler un week-end parfait, alors les autres équipes seront évidemment juste derrière. Williams a fait un très bon travail ces dernières semaines. Alpine est là aussi, donc ça va être une lutte serrée jusqu'à la fin."
Q : "En regardant en arrière sur le week-end de Zandvoort, quels étaient les problèmes avec la voiture ? Car cela a été un week-end difficile pour l'équipe."
PB : "Eh bien, ce n'était probablement pas notre meilleur week-end. En même temps, Yuki était à neuf centièmes de la Q3. Daniel a fait une assez bonne course dimanche en termes de rythme. Et comme je l'ai dit, ce n'est pas un seul élément qui pose problème. C'est vraiment un ensemble de choses : vous commencez par la stratégie, ensuite vous avez des problèmes de réglages, vous savez... Nous n'avions pas beaucoup de données car il y a eu beaucoup de pluie, puis il y a eu l'accident de Logan, donc nous étions peut-être, en tant que plus petite équipe, un peu démunis par rapport à ces deux gars ici. Et donc, aborder un week-end comme celui de Zandvoort avec un œil un peu aveugle, c'était très difficile pour nous."
Q : "Et en parlant de Yuki, il a un nouvel ingénieur de course ce week-end. Comment s'est passée leur collaboration en FP1 ?"
PB : "Très bien. Ils se connaissent depuis un certain temps. Ernesto [Desiderio] est avec nous depuis plus d'un an. Cela fait partie du plan global que Laurent a mis en place pour développer l'équipe sur le plan sportif et technique. Je peux dire que c'est une double bonne nouvelle parce que nous développons des talents en interne. Ernesto va prendre le poste d'ingénieur de course pour Yuki, et Mattia [Spini] va progresser en interne. Donc oui, je suis satisfait du développement et de la croissance de l'équipe. Nous avons aussi eu d'autres personnes qui nous ont rejoints récemment. Tim Goss commencera en octobre, donc nous faisons de bons progrès du côté de l'équipe."
Lors de la conférence de presse des patrons d'écurie du Grand Prix d'Italie 2024 à Monza, Frédéric Vasseur, directeur de l'écurie Ferrari, a partagé ses impressions sur la performance de l'équipe après la première séance d'essais libres (FP1). Tout en restant prudent quant aux conclusions hâtives, Vasseur a souligné l'importance de se concentrer sur leur propre programme et de ne pas tirer de conclusions trop rapidement, compte tenu de la compétitivité serrée du plateau. Il a également évoqué la constance retrouvée de Ferrari ces dernières courses, bien qu'il reconnaisse les défis de continuer à améliorer une voiture en développement depuis plusieurs années. Enfin, il a abordé la situation du championnat, affirmant que l'écurie reste focalisée sur l'optimisation de chaque week-end de course sans se laisser distraire par le classement général, tout en gardant à l'esprit les nombreuses opportunités de points encore en jeu.
Q : En parlant de performance, il semble que Ferrari ait bien démarré ici à Monza. Est-ce votre impression après la première séance d'essais libres (FP1) ?"
Frédéric Vasseur : "Pas vraiment, car je pense qu'il ne faut pas tirer de conclusion après la FP1. C'est comme ça depuis les quatre ou cinq derniers événements, c'est tellement serré qu'il faut éviter de faire ce genre de commentaire. Mais dans l'ensemble, ça s'est plutôt bien passé pour nous. Nous nous concentrons sur nous-mêmes, nous avons un programme pour les deux jours et nous allons nous y tenir. Mais jusqu'à présent, tout va bien, mais ne tirez aucune conclusion pour le week-end."
Q : "Vous avez eu une voiture sur le podium lors des deux derniers événements. Est-ce la preuve que vous commencez à trouver une certaine constance avec cette voiture ?"
FV : "Oui, mais nous étions aussi sur le podium le week-end d'avant. Et nous avons même commencé en première ligne, en pole position à Spa. Mais je pense que ce que Toto a dit avant, c'est que pour des détails très minimes, vous pouvez faire un énorme pas en avant ou en arrière sur la grille ou dans le rythme de la course, car nous sommes tous dans deux dixièmes. Bon, sauf Lando à Zandvoort ! Mais derrière Lando, c'était très, très serré. Et il faut éviter de tirer des conclusions sur le rythme général ou quoi que ce soit, car cela peut changer d'un week-end à l'autre, voire d'une séance à l'autre. À Spa, vous aviez Red Bull dominant en FP1, McLaren en FP2. Nous avons fait la pole le samedi. Mercedes a gagné la course le dimanche. Cela signifie que nous devons garder cela à l'esprit et simplement rester concentrés sur notre travail et éviter de conclure trop rapidement."
Q : "Fred, vous parlez de détails. Vous apportez des améliorations sur la voiture ce week-end. Qu'espérez-vous accomplir avec elles ?"
FV : "Être un peu plus rapide."
Q : "Et plus constant ?"
FV : "Oui, la constance. Plus sérieusement, la constance n'était pas le problème sur les longs relais. Je pense que nous avons fait un énorme pas en avant par rapport à il y a 12 mois sur ce point. C'est sûr, nous recherchons tous la constance d'une séance à l'autre ou d'un événement à l'autre. Mais nous sommes aussi dans la situation où nous développons cette voiture depuis maintenant trois ou quatre ans. Il devient de plus en plus difficile d'apporter de la performance à la voiture et nous devons prendre un peu plus de risques à ce niveau, et parfois ça paye, parfois un peu moins."
Q : "Comment voyez-vous la situation du championnat ? Vous êtes à 64 points derrière Red Bull. Pensez-vous que la course est encore ouverte ?"
FV : "Je ne fais pas attention au championnat, et je ne vais pas y faire attention. Je pense que nous devons juste faire un bon travail, faire de notre mieux chaque week-end, et si quelque chose doit arriver, ça arrivera. Mais le pire, je pense, serait de se concentrer sur le championnat, d'être conservateur, d'adopter ce genre d'approche, car sur un même week-end, pour des détails, vous pouvez passer de P1-2 à P7-8, à cause de la stratégie, de la gestion des pneus, ou pour n'importe quelle autre raison. Et cela peut changer énormément d'un week-end à l'autre. Un bon week-end, c'est 43 points. Bientôt, nous aurons des week-ends avec des courses Sprint. Cela signifie que vous pouvez marquer 55 points en un week-end. Je pense qu'il reste encore quelque chose comme 500 points en jeu."
Q : "Ce n'est pas le départ [de carrière] que Kimi Antonelli souhaitait en Formule 1, ni celui que Mercedes espérait pour ce week-end. Pourrions-nous avoir, tout d'abord, vos pensées sur son accident et peut-être commencer par nous dire s'il va bien ?"
Toto Wolff : "Oui, le plus important est qu'il va bien, car l'impact a été de 45G, donc c'est crucial. La deuxième priorité est de préparer la voiture pour George [pour la FP2, à laquelle il a pu participer, ndlr], afin que le programme ne soit pas trop perturbé, ce qui, j'espère, sera possible. Nous pourrions être un peu en retard, mais ça devrait aller. Et enfin, oui, c'est dommage, parce que je pense qu'avec une heure de roulage, nous aurions vu de bonnes performances. Mais comme nous l'avons toujours dit : c'est un rookie, il est très jeune, nous sommes prêts à investir dans son avenir et ces moments arriveront, ils continueront d'arriver l'année prochaine. Mais il y aura aussi de nombreux moments forts. Et je pense que ce que nous avons vu aujourd'hui était... Nous préférerions avoir un problème pour le ralentir que pour le rendre plus rapide. Parce que ce que nous avons vu en un tour et demi est tout simplement incroyable."
Q : "Son premier tour était très, très rapide. Que vous a-t-il dit en revenant au garage après cela ?"
TW : "Eh bien, il s'est excusé, tout d'abord, et je pense que c'est ce qu'il faut faire quand on ramène une voiture qui ressemble un peu à une boîte de Lego tombée par terre. Mais il a aussi dit qu'il se sentait très en confiance, la voiture était bonne. Et je pense qu'il a simplement été piégé. Tout le monde a souffert de la température, en particulier à l'arrière en sortant d'Ascari à ces vitesses, et c'est pourquoi l'arrière est parti."
Q : "Quand est prévu le prochain roulage de Kimi dans la voiture ?"
TW : "Nous n'avons pas encore totalement décidé, mais je pense que ce sera au Mexique."
Q : "Compte tenu de ce qui s'est passé ici à Monza, êtes-vous tenté d'avancer cette séance d'essais pour qu'il puisse enterrer ce mauvais souvenir ?"
TW : "Non, je pense qu'un pilote solide doit se remettre de ce genre de choses et gérer la pression. Et évidemment, ce week-end n'a pas été facile pour lui car il doit encore courir en F2. Il y a tous ces remous autour de lui à Monza – un jeune Italien qui est sous les projecteurs pour la première fois chez Mercedes. Et cela doit être un fardeau lourd. S'il veut être champion un jour, il doit gérer cela, et je n'ai aucun doute qu'il peut et qu'il le fera."
Q : "Toto, vous ne nous avez pas encore dit qui sera le coéquipier de George Russell l'année prochaine. Ce qui s'est passé aujourd'hui aura-t-il une influence ?"
TW : "Non, aucun effet. Je pense que le plus important est de recruter en fonction des compétences. Et une FP1 qui tourne mal n'est pas une raison pour décider en faveur ou contre un pilote."
La conversation s'est tournée vers les conseils donnés à Kimi Antonelli avant qu'il ne prenne la piste pour sa première séance d'essais libres en Formule 1.
Q : (Christian Menath – Motorsportmagazin.com) "Une question pour Toto. Quel message avez-vous donné à Kimi avant qu'il ne monte dans la voiture ? Lui avez-vous dit, "garde la voiture intacte", ou lui avez-vous dit, "va leur montrer que tu peux être le prochain Max Verstappen" ?"
Toto Wolff : "Fred a dit, full push ! Je lui ai dit de profiter. Je pense qu'il a beaucoup de talent naturel et l'important est de ne pas oublier que c'est le meilleur métier du monde...
Frédéric Vasseur : "Le meilleur métier du monde, c'est le tien."
TW : "Oui, tu crois ? Et je lui ai aussi dit de relâcher la pression. Nous vivons dans notre micro-bulle ici. Personne ne s'intéresse vraiment à la FP1 de toute façon. Quoi qu'il arrive, arrive. Et nous continuons simplement notre chemin. Je lui ai dit la même chose après la séance."
Pour conclure, Toto Wolff a été interrogé sur son choix de mots pour décrire la performance de Kimi Antonelli, ainsi que sur les éventuelles pressions ressenties par le jeune pilote dans ce contexte exigeant.
Q : (Christian Nimmervoll – Motorsport-total.com) "Une question pour Toto. Il y a eu un moment intéressant tout à l'heure lorsque vous décriviez la performance de Kimi. Vous vouliez dire "époustouflante" mais vous avez ensuite changé pour "étonnante". Essayez-vous consciemment de modérer vos propos concernant les performances de Kimi, et ressentez-vous un peu de culpabilité pour les commentaires précédents sur la pression que vous avez pu exercer sur lui ?"
Toto WOLFF : "Je pense que ce sont les circonstances qui sont coupables. Dans notre industrie, nous comprenons parfaitement qui est capable ou non. Et je pense que, vu comment les choses se sont déroulées ici, il a sauté la F3, il a pratiquement tout gagné avant cela, alors il est clair que vous commencez à devenir un pilote Mercedes, vous testez en FP1, et en même temps vous êtes sous la loupe parce que tout se passe à Monza. Et cela faisait un moment qu'un pilote italien n'était pas dans une équipe de pointe. Donc je suis sûr que cela peut être beaucoup pour un jeune de 18 ans. Mais comme je l'ai dit avant, il doit apprendre à nager. Et ces journées qui sont si difficiles, comme c'est le cas pour lui en ce moment, semblent certainement terribles. Et cela fait partie de la courbe de développement. Et, vous savez, je ne veux pas être celui qui relève les grands moments et dit, eh bien, avez-vous vu ce secteur ? Avez-vous vu ce chrono ? Ou nous aurions pu être troisièmes ou premiers ou peu importe. Mais ce que nous voyons, et c'est pourquoi j'ai choisi de m'exprimer différemment, c'est qu'il y a de la performance. Et nous l'avons même vu dans les quelques tours qu'il a faits, mais ce qu'il a essayé de faire, la voiture ne pouvait pas le supporter."
Q : (Ian Parkes – New York Times) "Une autre question pour vous, Toto. Très récemment, Kimi a honnêtement déclaré lui-même qu'il n'était peut-être pas tout à fait prêt pour la Formule 1, qu'il avait peut-être besoin de plus de temps en F2. Bien que vous ayez dit aujourd'hui que cela n'a aucun impact sur votre décision, Kimi n'a-t-il peut-être pas raison en disant qu'il n'est peut-être pas encore aussi prêt que vous le pensez ?"
TW : "Eh bien, c'est bien de ne pas être trop confiant, de se remettre en question, de se poser cette question importante, et au final, c'est l'équipe qui prend les décisions pour savoir si elle engage un pilote ou non et qui elle met en FP1 ou non. Nous prenons ces décisions de manière pleinement consciente, pleinement conscients de ce qui peut arriver, de ce à quoi s'attendre et de la gestion des attentes. Et clairement, ici, avec tout ce qui lui tombe dessus à Monza, c'est très difficile à gérer. Est-ce la raison pour laquelle il a fini dans le mur ? Peut-être. Je regarde la performance de pilotage. Comme je l'ai dit avant, je préfère ralentir quelqu'un que de le rendre rapide, parce que rendre quelqu'un plus rapide, c'est impossible."
Lors de la deuxième séance d'essais libres du Grand Prix d'Italie, Lewis Hamilton a réalisé le meilleur temps dans une session très serrée, où les cinq premiers pilotes se tenaient en moins de 0,15 seconde. La séance a été brièvement interrompue après un accident de Kevin Magnussen.
La session a débuté avec une activité intense sur la piste, bien que George Russell ait dû attendre que son équipe termine de réparer sa Mercedes W15, endommagée lors de l'accident de Kimi Antonelli en FP1. La plupart des pilotes ont commencé leurs tours sur des pneus médiums, à l'exception de Daniel Ricciardo, qui a opté pour les pneus tendres. Charles Leclerc a d'abord pris la tête avec un tour en 1:21.119, devançant son coéquipier Carlos Sainz de 0,145, au grand plaisir des tifosi.
Les pilotes ont ensuite entamé leurs simulations de qualification, avec Lando Norris qui a brièvement pris la tête avant que Hamilton ne le dépasse de seulement trois millièmes de seconde, établissant un tour en 1!20.738 malgré une plainte pour une surchauffe de son siège.
La session a été interrompue par un drapeau rouge à mi-parcours, après que Magnussen a percuté les barrières au deuxième virage de Lesmo. Heureusement, le pilote est sorti indemne de l'incident. Après une pause de 12 minutes, la séance a repris, et la plupart des équipes se sont concentrées sur des longs relais.
Hamilton a conservé la première place, suivi de près par Norris en P2, Sainz en P3 et Oscar Piastri en P4. Leclerc a complété le top 5, avec un écart de seulement 0,154s par rapport à Hamilton. Russell a pris la sixième place après avoir effectué sa simulation de qualification en fin de séance, tandis que Nico Hülkenberg a placé sa Haas en P7. Daniel Ricciardo a terminé huitième, suivi par les Aston Martin de Fernando Alonso et Lance Stroll en neuvième et dixième positions.
Valtteri Bottas a continué sa bonne journée pour Sauber en se classant 11e, suivi de Magnussen, Alex Albon, et un Max Verstappen discret en 14e position. Sergio Perez a pris la 15e place, devant Yuki Tsunoda en P16 et Franco Colapinto en P17. Les Alpine de Pierre Gasly et Esteban Ocon ont terminé 18e et 19e, avec Zhou Guanyu fermant la marche en 20e position.
Max Verstappen a dominé la première séance d'essais libres du Grand Prix d'Italie. Cependant, Kimi Antonelli a provoqué l'interruption de la session en raison d'un accident lors de ses débuts pour Mercedes en FP1, dans la voiture de Russell. Un autre nouveau venu a également fait ses débuts, Franco Colapinto, qui a pris le volant de la Williams à la place de Logan Sargeant pour le reste de la saison.
La séance a commencé sous une chaleur intense avec Fernando Alonso en tête du peloton. Antonelli a rapidement impressionné en réalisant le meilleur temps lors de son premier tour chronométré. Cependant, après seulement 10 minutes, il a perdu le contrôle de sa voiture à Parabolica et a percuté les rails, provoquant un drapeau rouge. Heureusement, il est sorti indemne de l'accident.
Après la reprise, les chronos ont rapidement chuté, Valtteri Bottas prenant la tête à mi-séance. Mais c’est finalement Verstappen qui a signé le meilleur temps en 1:21.676, devant Charles Leclerc et Lando Norris. Carlos Sainz a terminé quatrième, suivi de Bottas et Oscar Piastri. Lewis Hamilton a pris la septième place, tandis qu'Alex Albon, Checo Pérez et Fernando Alonso ont complété le top 10.
Plus bas dans le classement, Kevin Magnussen, Daniel Ricciardo et Yuki Tsunoda ont terminé respectivement 11e, 12e et 13e. Pierre Gasly et Zhou Guanyu ont pris les 14e et 15e places, tandis que Lance Stroll s'est classé 16e. Colapinto a fini 17e, évitant de justesse un incident après une excursion dans le gravier. Esteban Ocon et Nico Hulkenberg ont terminé 18e et 19e, avec Ocon ayant un tête-à-queue en fin de séance. Antonelli a terminé en 20e position.
All good, Kimi. You’ll learn from today 🤝
— Mercedes-AMG PETRONAS F1 Team (@MercedesAMGF1) August 30, 2024
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Pour le début du week-end à Monza, plusieurs pilotes ont opté pour l'installation de nouvelles pièces sur leurs monoplaces, ce qui pourrait jouer un rôle crucial dans leurs performances.
Du côté des unités de puissance :
- Nouvel ICE (moteur à combustion interne) : Mercedes a équipé George Russell et Lewis Hamilton d'un nouveau moteur, tout comme McLaren pour Oscar Piastri et Lando Norris. D'autres pilotes comme Fernando Alonso (Aston Martin) et Valtteri Bottas (Alfa Romeo) ont également monté de nouvelles unités.
- Nouveau Turbo : Les mêmes pilotes ayant changé leur ICE ont également reçu un nouveau turbo, renforçant la préparation pour les longues lignes droites de Monza.
- Nouvelle MGU-H et MGU-K : Les MGU-H et MGU-K ont été renouvelés pour les pilotes des équipes Mercedes, McLaren, Aston Martin, Williams, et Alfa Romeo.
- Nouveau système d'échappement : Valtteri Bottas, Zhou Guanyu, Kevin Magnussen, et Nico Hülkenberg ont monté un nouveau système d'échappement, ce qui pourrait offrir un petit gain de puissance.
Et au niveau des boîtes de vitesses :
- Nouvelle boîte de vitesses (casing [carter] et cassette) : Max Verstappen (Red Bull) et Oscar Piastri (McLaren) commencent ce week-end avec une nouvelle boîte de vitesses, ce qui pourrait améliorer leur fiabilité.
- Nouveaux composants de transmission : En plus de Verstappen, Sergio Pérez (Red Bull) a également installé de nouveaux composants de transmission pour ce week-end.
Les mises à jour de l'équipe MoneyGram Haas F1 Team pour le Grand Prix d'Italie 2024 sont :
- Aileron avant : Volet d'aileron avant à faible cambrure. Une conception spécifique du volet d'aileron avant pour un faible équilibre, à coupler avec l'aileron arrière à faible traînée introduit à Spa.
- Suspension avant : Bras de suspension inférieur et carénage du poussoir reprofilés. Cette étape complète la mise à jour du carénage de la suspension avant, commencée à Zandvoort avec l'introduction du nouvel aileron avant. Le reprofilage des autres éléments de la suspension permet une meilleure conformité avec le flux d'air entrant.
Ces mises à jour sont conçues pour améliorer l'équilibre aérodynamique et la gestion des flux d'air sur le circuit de Monza, en optimisant la performance à haute vitesse.
Les mises à jour de l'équipe Stake F1 Team KICK Sauber pour le Grand Prix d'Italie 2024 sont :
- Aileron avant : Conception du volet avant à faible équilibre. Le volet avant plus petit réduit la charge générée par l'aileron avant pour assurer un rééquilibrage avec l'aileron arrière à faible traînée introduit pour ce circuit.
- Corps du plancher : Corps avant du plancher redessiné. Ce nouveau design du plancher avant augmente la charge locale tout en maintenant la propreté du flux atteignant l'arrière de la voiture.
- Diffuseur : Modification mineure du design de la paroi latérale du diffuseur. Ce changement aide à augmenter le flux d'énergie haute dans le diffuseur tout en améliorant le contrôle du jet de pneu.
- Aileron arrière : Assemblage d'aileron arrière à faible traînée. Ce nouvel assemblage d'aileron arrière à faible traînée réduit efficacement la charge. Nous pouvons combiner le plan principal avec un volet optionnel plus chargé pour ajuster la charge et la traînée.
Ces mises à jour sont conçues pour maximiser l'efficacité aérodynamique et minimiser la traînée, adaptées aux exigences spécifiques du circuit de Monza. Enfin des points ?
Les mises à jour de l'équipe Visa Cash App RB pour le Grand Prix d'Italie 2024 sont :
- Aileron avant : Volet d'aileron avant avec une corde plus courte par rapport aux composants de faible équilibre précédents. Ce volet avant plus petit réduit la charge globale générée par l'ensemble de l'aileron avant, afin d'équilibrer les ailerons arrière à faible traînée utilisés sur ce circuit.
- Corps du plancher : Modifications du profil du plancher principal. Augmentation de la génération de charge locale et gestion des structures de flux et des pertes lorsqu'elles se propagent en aval pour minimiser leur impact.
- Aileron arrière : Éléments supérieurs avec cambrure, corde et incidence réduits pour atteindre l'objectif de niveau de traînée plus faible. Les circuits à faible appui nécessitent des ailerons arrière plus efficaces, moins chargés. Les sections aérodynamiques avec moins de cambrure et à des angles d'incidence plus faibles génèrent moins de charge et moins de traînée induite.
- Aile de poutre (beam wing) : Réduction de la corde de l'élément inférieur. Réduit la charge générée par l'aile de poutre pour permettre un réglage supplémentaire du niveau d'aileron pour s'adapter aux circuits à faible appui.
- Halo : Affinements de la forme du carénage du Halo. Améliore les pertes générées par le Halo et leur impact en aval.
- Rétroviseurs : Géométrie simplifiée autour du corps principal du rétroviseur. Suppression d'éléments spécifiques autour du corps du rétroviseur qui génèrent de la charge et de la traînée dans un rapport qui est moins efficace que celui requis à Monza.
Ces modifications sont conçues pour maximiser l'efficacité aérodynamique tout en minimisant la traînée pour les caractéristiques spécifiques du circuit de Monza.
Les mises à jour de l'équipe Williams Racing pour le Grand Prix d'Italie 2024 sont :
- Plaque d'extrémité d'aileron avant : Une partie du bord de fuite de la plaque d'extrémité de l'aileron avant a été retirée et le plan de plongée a été réorienté. Cette modification réduit la traînée, mais affecte également la charge locale et les structures de flux provenant de la plaque d'extrémité de l'aileron avant. À Monza, c'est un moyen efficace d'améliorer les temps au tour.
- Aileron avant : Volet arrière de l'aileron avant plus petit et reprofilé. Cette géométrie révisée aide à réduire la charge locale sur l'aileron avant pour fournir la charge totale nécessaire pour équilibrer les petits ailerons arrière utilisés sur ce circuit.
- Aileron arrière : Une option de découpe est disponible pour le volet supérieur de l'aileron arrière. Cette découpe réduit simplement la surface de l'aileron arrière, offrant ainsi moins de charge et moins de traînée, ce qui peut être efficace à Monza.
Ces mises à jour visent à optimiser la réduction de la traînée et l'équilibre aérodynamique pour le circuit de Monza, où la vitesse de pointe est cruciale.
La mise à jour de l'équipe BWT Alpine F1 Team pour le Grand Prix d'Italie 2024 se situe au niveau de l'aileron avant.
Le volet de l'aileron avant a étéreprofilé. Ce volet moins chargé a été introduit pour couvrir la plage d'équilibre requise lorsque des niveaux d'appui arrière plus faibles sont utilisés, comme c'est généralement le cas sur ce circuit.
Les mises à jour de l'équipe Aston Martin Aramco F1 Team pour le Grand Prix d'Italie 2024 sont :
- Aileron avant : Nouveau volet d'aileron avant avec une incidence réduite. Cette conception moins agressive diminue la charge sur l'aileron afin de mieux équilibrer la voiture avec l'aileron arrière moins chargé qui sera utilisé pour cet événement.
- Aile de poutre (beam wing) : Aile de poutre plus petite avec un second élément à corde réduite. Cette aile de poutre présente une charge inférieure à celle de la version précédente et fonctionne en conjonction avec l'aileron arrière supérieur pour cet événement afin d'atteindre la plage de traînée requise.
- Aileron arrière : Partie supérieure arrière avec sections moins agressives, avec deux options de volet. Cette configuration est moins agressive que les versions précédentes, offrant une charge et une traînée réduites, adaptées à l'efficacité requise sur ce circuit.
Ces mises à jour visent à optimiser la performance aérodynamique en fonction des exigences spécifiques du circuit de Monza.
Les mises à jour de McLaren pour le Grand Prix d'Italie 2024 sont :
- Coin avant : Nouveau conduit de frein avant à haute capacité de refroidissement. Pour répondre aux exigences spécifiques de ce circuit, la géométrie du coin avant a été révisée, avec pour objectif principal d'améliorer les performances de refroidissement des freins tout en maintenant une efficacité aérodynamique.
- Aileron avant : Nouveau volet d'aileron avant. Le volet de l'aileron avant a été redessiné pour élargir la plage d'équilibre aérodynamique disponible, ce qui pourrait être nécessaire compte tenu des caractéristiques spécifiques du circuit.
- Capot moteur : Nouvelle forme des pontons. La nouvelle forme des pontons améliore la gestion des flux d'air, ce qui est bénéfique pour la performance aérodynamique globale, principalement à l'arrière de la voiture.
Ces mises à jour sont conçues pour maximiser les performances aérodynamiques et de refroidissement spécifiques au circuit de Monza.
Les nombreuses mises à jour de la Scuderia Ferrari pour le Grand Prix d'Italie 2024 sont :
- Aileron avant : Volet avant à faible appui, avec une conception et des bordures retravaillées. Ce volet avant à faible appui offre la plage d'équilibre aérodynamique nécessaire associée au niveau de charge optimale anticipé pour Monza. Différentes bordures sont disponibles pour permettre une modulation.
- Nez : Repositionnement de la caméra du nez. Une optimisation mineure a été effectuée sur la position de la caméra du nez pour améliorer l'interaction entre la remontée de flux à l'avant et les jambes de suspension, offrant une meilleure qualité du flux d'air en aval.
- Rétroviseurs : Supports de rétroviseur raccourcis. Mise à jour mineure, un support de rétroviseur plus court sera introduit pour cet événement. Comme pour la mise à jour de la caméra du nez, l'objectif principal est d'améliorer la qualité du flux d'air vers l'arrière de la voiture.
- Clôtures de plancher : Redistribution des profils et du cambrage des clôtures. Cette mise à jour redistribue les clôtures de plancher afin de mieux gérer les pertes en aval, optimisant ainsi le flux d'air sous la voiture.
- Corps du plancher : Redessin de la partie centrale et expansion des tunnels. Bien que cette mise à jour ne soit pas spécifique à l'événement, elle présente un plancher redessiné avec une partie centrale optimisée et une expansion des tunnels pour mieux contrôler les flux d'air.
- Bord du plancher : Bord du plancher remodelé avec une découpe introduite en vue de plan. Le bord du plancher a été révisé avec une nouvelle découpe pour améliorer la charge du plancher et le contrôle des vortex.
- Diffuseur : Partie centrale du diffuseur et expansion redessinées. Le diffuseur a été repensé avec une partie centrale optimisée et une expansion pour améliorer la gestion des flux d'air et des vortex sous la voiture.
- Capot moteur : Undercut plus profond. Cette mise à jour permet un meilleur écoulement de l'air autour de la carrosserie, optimisant ainsi la gestion du flux vers l'arrière de la voiture.
- Aileron arrière : Conceptions de l'aileron arrière supérieur et inférieur à faible appui. Cette mise à jour présente des profils d'aileron arrière supérieur et inférieur adaptés aux spécificités du circuit de Monza et aux exigences d'efficacité. Une nouvelle conception ainsi qu'une géométrie de l'année dernière (TRW [Top Rear Wing - partie supérieure] et LRW [Lower Rear Wing - partie inférieure]) seront disponibles.
Les mises à jour de Mercedes-AMG PETRONAS F1 Team pour le Grand Prix d'Italie 2024 sont :
- Aileron arrière : Changements subtils au détail du bout d’aile. Le bout du volet a été reculé et le cambrage a été réduit pour diminuer la force d’appui locale et la traînée. Cette mise à jour est adaptée aux circuits à haut rapport portance/traînée comme Monza.
- Aileron arrière : Réduction de la corde du volet (distance entre le bord d'attaque et le bord de fuite du volet). La corde et le cambrage ont tous deux été réduits pour diminuer la force d’appui locale et la traînée. Cette configuration est spécifiquement conçue pour les circuits à haut rapport portance/traînée comme Monza.
Les mises à jour de Red Bull Racing pour le Grand Prix d'Italie 2024 sont :
- Aileron avant : Corde réduite du dernier élément. Cette mise à jour, spécifique au circuit, vise à atteindre la plage d'équilibre aérodynamique ciblée. Pour ce faire, le deuxième élément du volet a été ajusté afin de réduire la portance à une vitesse donnée.
- Aileron arrière : Corde réduite du dernier élément. Cette modification, également spécifique au circuit, a pour objectif de réduire la traînée aérodynamique en diminuant la charge, ce qui contribue à optimiser les performances sur les longues lignes droites de Monza.
Alors que le Grand Prix d'Italie 2024 approche, un bilan technique des composants mécaniques et des unités de puissance utilisés par les pilotes cette saison révèle des différences notables dans la gestion des éléments.
Max Verstappen et Sergio Pérez, de l'écurie Red Bull, ont utilisé 5 moteurs à combustion interne chacun, tandis que d'autres pilotes comme George Russell et Lewis Hamilton de Mercedes se contentent de 3 moteurs.
Du côté des éléments de récupération d'énergie, Pierre Gasly et Yuki Tsunoda, respectivement de chez Alpine et VCARB, ont atteint la limite avec 5 unités utilisées chacun.
Concernant les boîtes de vitesses, les pilotes Ferrari, Charles Leclerc et Carlos Sainz, se trouvent dans une situation un peu plus délicate avec 4 boîtes utilisées, contre 3 pour la plupart des autres pilotes du plateau.
Pierre Gasly et Yuki Tsunoda continuent également à pousser les limites avec 4 changements chacun.
Avec la liste des engagés pour le Grand Prix d'Italie 2024, nous avons la confirmation officielle du numéro 43 pour Colapinto et du 12 pour Antonelli.
Rappelons que le jeune Andrea Kimi Antonelli effectuera sa première FP1 en F1, dans la voiture de George Russell, et que Franco Colapinto remplace désormais Logan Sargeant chez Williams pour le reste de la saison 2024.
Casque spécial Monza pour Lance Stroll ! Le pilote canadien arborera un magnifique casque aux trois couleurs de l'Italie ce week-end, en hommage au Temple de la Vitesse.
Avec un design qui mêle élégamment le vert, le blanc et le rouge, ce casque est un clin d'œil à la passion italienne pour la course et à l'importance de Monza dans le calendrier de la F1.
Un détail qui fera vibrer les tifosi et ajoutera une touche spéciale à cette course mythique.
La FIA a publié la carte du circuit de Monza pour le Grand Prix d'Italie 2024 et une modification significative a été apportée à la deuxième zone DRS par rapport à l'édition 2023.
Cette zone, qui s'étend sur la ligne droite principale du circuit de Monza, a été prolongée de manière notable. En 2023, l'activation du DRS se faisait à 115 mètres après la ligne d'arrivée. Cependant, en 2024, cette activation a été déplacée à seulement 12 mètres après la ligne d'arrivée, allongeant ainsi la zone DRS de 103 mètres.
Carlos Sainz a également révélé son casque pour le Grand Prix d'Italie, avec un design qui se distingue par un fond giallo modena (jaune presque or selon la luminosité), rendant hommage aux couleurs historiques de Ferrari.
Ce casque intègre un imposant Cheval Cabré noir sur le côté, symbole emblématique de la Scuderia, entouré de bandes noires et jaunes pour accentuer le contraste et l'agressivité du design. On retrouve également les bandes tricolores du drapeau italien, qui soulignent son engagement avec l'équipe basée à Maranello.
Ce casque, tout comme celui de son coéquipier Charles Leclerc, célèbre le thème de la fibre de carbone, intégré dans les détails du design pour créer un ensemble harmonieux et puissant.
Comme promis par Ferrari, Charles Leclerc a dévoilé son casque spécial pour Monza, en suivant le thème de la Scuderia pour son week-end à domicile : la fibre de carbone.
Le casque est donc conçu en hommage au Grand Prix d'Italie avec un design en fibre de carbone apparente, agrémenté de liserés jaunes qui rappellent la couleur emblématique de Ferrari et de la ville de Modène.
On note également la présence de chrome pour un effet brillant, ainsi que le drapeau italien positionné sur le dessus du casque.
Enfin, le drapeau monégasque est visible à l'arrière en position basse, un clin d'œil à ses origines.
Ce casque reflète parfaitement le thème du carbone tout en restant fidèle aux couleurs traditionnelles de Ferrari et de Leclerc.
Un tour de reconnaissance de la safety car de la F1 a été interrompu de manière surprenante jeudi juste avant le Grand Prix d'Italie à Monza, après un accident spectaculaire. Bernd Mayländer, le pilote habituel de la voiture de sécurité, effectuait des tours rapides pour vérifier les systèmes avant le week-end de course. Cependant, il a perdu le contrôle de l'Aston Martin Vantage F1 Edition dans le virage de la Parabolica. La voiture a traversé la zone de dégagement en asphalte, puis le bac à gravier, avant de percuter les barrières de pneus.
Bien que l'incident ait été impressionnant, avec la voiture s'immobilisant contre les barrières, Mayländer et son passager sont sortis indemnes et sans aide du véhicule. La cause de l'accident n'est pas encore déterminée, mais le comportement étrange de la voiture lors du freinage laisse penser à un possible problème mécanique plutôt qu'à une erreur de pilotage.
La voiture médicale de la F1, également en test, a récupéré les deux occupants et les a ramenés aux stands. Un porte-parole de la FIA a confirmé que l'incident n'affectera pas le déroulement du week-end de course, car une autre voiture de sécurité est disponible sur le circuit. Aston Martin enquête sur les causes de l'accident.
Cet incident rappelle que même si de tels accidents sont rares, ils ne sont pas inconnus, comme en témoigne l'accident célèbre de la voiture médicale survenu au Grand Prix de Monaco en 2000.
— f1mediafan (@f1mediafan) August 29, 2024
Zhou Guanyu, pilote Sauber, avant le Grand Prix d'Italie 2024 à Monza : "Le week-end dernier à Zandvoort a probablement été l'un des plus difficiles de l'année en termes de performance pure et de rythme, où nous avons manqué. Je pense qu'ici, nos problèmes ne devraient pas se manifester autant qu'ils l'ont fait la dernière fois. Nous allons essayer de travailler sur la voiture pendant les essais et voir comment cela évolue."
Lando Norris se confie sur le plan d'attaque de McLaren : "Nous poussons fort chaque week-end, et notre objectif est de rattraper [Red Bull] dans les deux classements. Le championnat des constructeurs semble plus atteignable que celui des pilotes, mais je fais de mon mieux, l'équipe fait de son mieux, et c'est tout ce qu'on peut demander."
Mais il émet des doutes sur la performance de sa voiture à Monza : "Cependant, c'était l'une de nos pires courses l'année dernière, donc nous ne nous attendons pas à être aussi performants que le week-end dernier."
Albon explique que sans la pression liée à la compétition pour un siège chez Williams, puisque celui-ci est déjà promis à Carlos Sainz, Colapinto peut simplement profiter de son expérience en tant que pilote de F1.
Pour le Thaïlandais, Monza est un circuit plus clément pour apprendre que Bakou ou Singapour. "La physicalité, notamment à Singapour, pourrait être difficile à gérer," ajoute Albon.
"C'est un énorme défi," déclare Perez. "Mais quand tu as l'opportunité, il faut la saisir, et cela accélérera vraiment son apprentissage."
"Arriver en milieu de saison, alors que nous connaissons déjà le fonctionnement des pneus et pouvons tout anticiper, c'est tout le contraire pour lui, il ne peut rien prévoir," explique Norris. "Mais c'est un super gamin, je suis sûr qu'il s'en sortira bien."
Albon admet qu'il n'a appris que très tard dans la journée, juste avant l'annonce officielle, que son coéquipier allait être remplacé.
"Je ressens de la peine pour lui, c'est certain", déclare Albon. Le pilote thaïlandais sait ce que c'est d'être écarté car il avait lui-même été remplacé chez Red Bull au profit de Sergio Pérez.
Charles Leclerc sur sa Ferrari et ses attentes : "Je ne laisse pas les deux dernières courses changer mes attentes. Nous traversons un moment difficile, mais nous comprenons certaines choses. Pour la victoire, je ne pense pas que nous soyons encore tout à fait prêts."
Et pour Monza ? D'après le Monégasque, la voiture devrait mieux convenir au circuit italien : "Je pense que nous sommes dans une meilleure position que sur les circuits à plus fort appui. Nous avons également quelques améliorations sur la voiture, donc j'espère que nous serons plus proches que lors des dernières courses."
Lewis Hamilton sur sa Mercedes : "Notre voiture est sur le fil du rasoir, elle peut facilement pencher d'un côté ou de l'autre. En termes de rythme pur, je pense que j'étais le troisième plus rapide [à Zandvoort], mais il fallait que les qualifications soient meilleures."
Sur ses chances à Monza : "J'ai certainement plus d'espoir que la voiture sera plus agréable à piloter, mais d'autres équipes apportent des améliorations, donc il faut s'attendre à ce que Ferrari soit rapide, McLaren aussi. J'espère juste que nous serons dans le coup."
Lewis Hamilton, pilote Mercedes et ancien de chez McLaren, sur les chances de Norris au championnat : "Il reste encore beaucoup de points à prendre, donc ce n'est pas impossible, mais réalistiquement, Max n'a besoin que de terminer deuxième... Il faudra donc un peu de chance. Mais c'est vraiment excitant de voir que McLaren pourrait remporter le championnat des constructeurs."
La FIA a annoncé les commissaires pour le Grand Prix d'Italie 2024.
Gary Connelly sera de nouveau présent pour ce rendez-vous, apportant son expertise et sa longue expérience dans le monde du sport automobile. En tant que Président de l'Australian Institute of Motor Sport Safety et membre influent du Comité consultatif scientifique de la FIA, Connelly a joué un rôle clé dans le développement et l’organisation du sport automobile en Australie. Depuis 1989, il a agi en tant que steward et observateur pour la FIA dans des championnats majeurs tels que le WRC, le WTCC, et bien sûr, la Formule 1.
Mathieu Remmerie, steward expérimenté dans les catégories F2, F3 et Formule E, sera également de la partie. Membre de la Cour d’appel sportive nationale du RACB, Remmerie a débuté sa carrière en gestion sportive au sein du Royal Automobile Club de Belgique. Depuis 2014, il est steward national en Belgique et a acquis une expérience internationale précieuse, officiant dans différentes catégories de sport automobile, consolidant ainsi sa réputation.
Johnny Herbert, ancien pilote de Formule 1 et vainqueur des 24 Heures du Mans, apportera une perspective unique à l’équipe des commissaires. Avec une carrière en F1 qui s'étend sur plus de 160 courses et trois victoires en Grand Prix, Herbert connaît bien les exigences du plus haut niveau du sport automobile. Après avoir quitté la F1, il a poursuivi une carrière réussie en tant que consultant et commentateur, tout en restant actif dans le milieu du sport automobile.
Enfin, Valerio Brizzolari, steward national et conseiller juridique pour l'Automobile Club d’Italie, complètera l'équipe. Brizzolari a commencé sa carrière dans le sport automobile en 2015 et est devenu un steward permanent pour le Porsche Carrera Cup Italie et les championnats GT italiens. Son expertise juridique et sa connaissance approfondie des règlements sportifs font de lui un atout essentiel pour assurer le bon déroulement de l’événement.
Ces commissaires apporteront leur savoir-faire et leur expérience pour garantir le bon déroulement et la sécurité du Grand Prix d'Italie 2024.
La FIA a diffusé une courte liste des nouveautés du circuit de Monza pour le GP d'Italie 2024 en F1 :
- Le circuit a été entièrement resurfacé.
- Les vibreurs ont été remplacés par de nouveaux vibreurs.
- Les bornes ["bollards"] dans la zone de dégagement au virage 2 sur la gauche ont été remplacées par une bande de gravier de 2,5 mètres de large.
- Entre les virages 4 et 5, sur la droite, une bande de gravier de 2,5 mètres de large a été installée à une distance de 1 mètre du bord de la piste.
Lors du week-end du Grand Prix d'Italie à Monza, la Scuderia Ferrari et certains de ses partenaires mettront en avant la fibre de carbone, un matériau essentiel dans la construction des voitures de course pour ses propriétés de légèreté et de résistance, qui ont contribué aux progrès en matière de sécurité en Formule 1.
Pour l'occasion, les numéros 16 (Charles Leclerc) et 55 (Carlos Sainz) des SF-24 présenteront une texture de carbone tissée avec des reflets naturels, en remplacement du fond blanc habituel avec bordure jaune. Les équipements des pilotes, tels que leurs combinaisons, casques, chaussures et lunettes, seront également inspirés par ce thème.
Williams Racing a secoué le monde de la F1 avec l’annonce du remplacement de Logan Sargeant par Franco Colapinto pour le reste de la saison 2024, donc dès Monza.
Cette décision marque un tournant significatif pour l'écurie britannique, qui a choisi de donner sa chance à un jeune talent issu de son académie de pilotes, en attendant Carlos Sainz en 2025.
Franco Colapinto, âgé de 21 ans, n'est pas un inconnu pour ceux qui suivent de près les catégories inférieures du sport automobile. Après une campagne impressionnante en Formule 2, où il a notamment remporté une course à Imola et décroché des podiums à Barcelone et en Autriche, l'Argentin voit désormais son rêve se réaliser en accédant à la catégorie reine du sport automobile. En devenant le 49e pilote à courir pour Williams, Colapinto inscrit également son nom dans l'histoire en tant que premier pilote argentin en F1 depuis 23 ans, suivant ainsi les traces de Carlos Reutemann, une légende du sport.
Pour Williams, le remplacement de Sargeant n'a pas été une décision prise à la légère. L’écurie traverse une période charnière, où chaque point compte dans la lutte serrée du milieu de tableau. Avec l'arrivée récente d'une importante mise à jour sur la voiture, le besoin de maximiser chaque opportunité de marquer des points est devenu crucial. James Vowles, le directeur d’équipe, a souligné l’importance de cette décision en mentionnant la nécessité de donner à Williams la meilleure chance possible de progresser au classement.
Pour Logan Sargeant, cette nouvelle est sans doute difficile à encaisser. Après deux saisons avec Williams, où il a notamment marqué un point historique pour les États-Unis l'an dernier, sa place dans l’écurie évolue. Cependant, Williams a exprimé sa reconnaissance pour son travail et a assuré qu'il resterait dans la famille, bénéficiant du soutien de l'équipe pour poursuivre sa carrière.
Quant à Colapinto, l’excitation est palpable. Faire ses débuts en F1 en cours de saison représente un défi colossal, mais le jeune pilote semble prêt à relever ce défi avec détermination. Collaborer avec un pilote expérimenté comme Alex Albon et faire ses preuves sur la scène mondiale sont désormais ses objectifs prioritaires.
Cette décision pourrait bien être un moment charnière pour Williams, qui montre une fois de plus sa confiance dans la jeune génération et sa volonté de revenir au sommet du sport automobile. Les prochaines courses seront décisives pour Colapinto, qui aura l'opportunité de démontrer tout son potentiel au volant de la FW46.
Le Grand Prix d'Italie de cette année se distingue par un changement majeur d'ordre technique : le resurfaçage complet de l'asphalte du circuit de Monza. Cette initiative fait partie d'un vaste projet de modernisation des infrastructures du circuit, visant à garantir son avenir et à améliorer les conditions de course. En plus du nouveau revêtement, certains passages souterrains ont été modifiés, notamment celui de Santa Maria delle Selve et ceux situés entre la chicane Ascari et la Parabolica. Un tout nouveau passage a également été créé pour relier l'entrée de Vedano à la Parabolica, permettant de séparer les piétons des véhicules. De plus, les systèmes de collecte et de drainage des eaux ont été entièrement rénovés.
Ces travaux, qui ont mobilisé une équipe de 240 personnes et 92 véhicules, ont été achevés début août. À ce moment-là, une équipe d'ingénieurs de Pirelli a inspecté la nouvelle surface, partageant les données recueillies avec la FIA et les équipes de Formule 1, en prévision de la dernière épreuve européenne de la saison. Comme c'est souvent le cas avec un asphalte fraîchement posé, la surface est plus lisse et d'une teinte plus sombre que la précédente. Ce dernier point pourrait entraîner une augmentation des températures de piste, surtout en cas de soleil, avec des pics potentiels dépassant les 50 °C. En théorie, cette nouvelle surface devrait offrir davantage d'adhérence, ce qui influencera les performances des pneus ainsi que leur plage de température de fonctionnement. Il est également probable que l'évolution de la piste soit très marquée au fil du week-end, à mesure que les différentes catégories de voitures accumuleront les tours.
À Monza, les voitures adoptent généralement la configuration aérodynamique la plus faible de la saison afin de réduire la traînée et d'optimiser la vitesse de pointe. La stabilité au freinage et la traction en sortie des deux chicanes sont des facteurs déterminants pour la performance des pneus, sans oublier les charges latérales dans les virages rapides comme la Parabolica, désormais nommée en hommage à Michele Alboreto, et la Curva Grande. Pour cette édition, les mêmes trois composés secs qu'en 2023 ont été choisis : le C3 pour le dur, le C4 pour le medium et le C5 pour le tendre.
Monza étant un circuit où les arrêts aux stands sont parmi les plus longs de l'année, la stratégie à un seul arrêt semble, en théorie, la plus rapide. Lors des essais libres, il sera crucial d'évaluer l'impact du nouveau revêtement sur le comportement des pneus sur une longue durée, tant en termes de performance que de dégradation. L'année dernière, la course s'était révélée très linéaire, les deux composés les plus durs étant le choix évident. 17 des 20 pilotes avaient opté pour un départ en C4, tandis que seuls Hamilton, Bottas et Magnussen avaient préféré le C3. 14 pilotes n'ont effectué qu'un seul arrêt, six en ont fait deux, bien que dans le cas de Piastri, cela était dû à la nécessité de changer l'aileron avant après une collision avec Hamilton. Les cinq autres - Gasly, Zhou, Lawson, Hulkenberg et Magnussen - ont adopté cette stratégie en raison de la dégradation excessive des pneus dès le premier relais.
"Vrooom" est une onomatopée qui capture le son d'un moteur puissant en accélération, associée à l'idée de vitesse et de mouvement. Le circuit de Monza, surnommé le Temple de la Vitesse, a inspiré le nom des trophées "VROOOM" pour le Grand Prix d'Italie 2024, en hommage au record de vitesse établi par Michael Schumacher en 2003. Depuis 2021, le trophée est conçu par un artiste en collaboration avec Pirelli.
Cette année, Andrea Sala a créé un trophée abstrait intitulé "VROOOM", symbolisant l'histoire des pneus Pirelli et la vitesse. Ces trophées seront présentés le 30 août lors de l'événement Pirelli Tyres Talk.
De plus, une édition spéciale de la casquette de podium sera également introduite pour le Grand Prix d'Italie 2024, comme ça a été le cas à Miami, Montréal et Silverstone.
Kimi Antonelli, pilote de la filière junior de Mercedes, se prépare à vivre un moment unique ce week-end lors du Grand Prix d'Italie, en prenant part à sa première séance de FP1. Né à Bologne et actuellement engagé en Formule 2, Kimi prendra le volant de la W15 à Monza ce vendredi, comme l’a confirmé Toto Wolff hier.
Kimi a exprimé son enthousiasme en déclarant : « Participer à ma première FP1 va être vraiment spécial. Je suis très excité à l'idée de conduire la W15 et de partager la piste avec autant de pilotes exceptionnels. J’ai hâte d’y être ! »
Le jeune pilote italien, qui a déjà réalisé plusieurs essais en Formule 1 cette année dans le cadre du programme de tests de voitures précédentes de l'équipe, pilotera la monoplace de George Russell durant l'heure de séance. En prenant part à cette FP1, Kimi deviendra le premier Italien à participer à un week-end de Grand Prix depuis Antonio Giovinazzi lors du Grand Prix d'Abu Dhabi en 2021. Rappelons que selon les règlements de la FIA, chaque pilote de F1 doit céder sa place à un jeune pilote lors d'une séance de FP1 au cours de la saison.
Le Grand Prix d'Italie à Monza, prévu pour le 1er septembre, est l'un des événements les plus emblématiques du calendrier de la Formule 1. Ce circuit légendaire, connu sous le nom de "Temple de la Vitesse", offre des lignes droites rapides et des virages serrés qui mettent à l'épreuve la vitesse et l'agilité des monoplaces.
Cette année, tout comme l'an dernier, Pirelli a opté pour les trois composés les plus tendres de sa gamme : le C3 pour les pneus durs (blancs), le C4 pour les pneus médiums (jaunes) et le C5 pour les pneus tendres (rouges).
Malgré une sélection identique à celle de l'année dernière, le circuit a été entièrement resurfacé récemment. Cette nouvelle surface pourrait réserver des surprises tant pour les équipes que pour les pilotes, ajoutant une dimension supplémentaire à la stratégie pneumatique et à la gestion de la course.