MGU-H et MGU-K neufs, nouveau moteur thermique, nouvel échappement et nouveau turbo pour l'Alpine de Franco Colapinto à Imola.

Pierre Gasly en profite également pour récupérer un MGU-K neuf.

Il y a 23 h

Lando Norris a signé le meilleur temps de la troisième et dernière séance d'essais libres du Grand Prix d'Émilie-Romagne 2025. Le Britannique a devancé son coéquipier Oscar Piastri pour offrir à McLaren un nouveau doublé à Imola, Max Verstappen complétant le trio de tête.

La séance a débuté calmement à 12h30 sous un soleil radieux, avec peu d'activité initiale en piste. Norris a été le premier à effectuer un tour de sortie en pneus durs, une première sur le week-end. Lewis Hamilton a ensuite lancé les hostilités avec un temps de référence en 1:15.866, profitant de ce roulage pour poursuivre l'évaluation de la Ferrari après les soucis de freinage rencontrés vendredi.

À mi-séance, Isack Hadjar s'est brièvement hissé en tête en 1:15.508, tout juste devant Leclerc, bien qu'un incident dans la voie des stands ait ensuite terni cette belle performance : le Français a frôlé Carlos Sainz lors d'un départ arrêté mal placé, et a dû présenter ses excuses à la radio.

Verstappen a ensuite repris la main en 1:15.130, devant Norris et Hadjar, mais l'arrivée des relais en pneus tendres a rapidement modifié la hiérarchie. Russell a commis une erreur, Verstappen a manqué son tour, et Piastri a lui aussi échappé la perfection. Norris, en revanche, a trouvé la bonne fenêtre et signé un 1:14.897. Il n'a pas pu améliorer ensuite après une excursion dans le gravier, mais son chrono est resté hors de portée. Piastri est revenu à un dixième, Verstappen à 0.181.

Kimi Antonelli a offert une belle quatrième place à domicile, devant Leclerc, Sainz et Hadjar. Le rookie Racing Bulls a confirmé ses bonnes dispositions malgré sa mésaventure en FP2. Russell, Albon et Hamilton ferment le top 10. Ce dernier a frôlé une nouvelle sortie dans son premier tour rapide et a souvent été gêné par le trafic.

Fernando Alonso place l'Aston Martin en 11e position, après une stratégie centrée sur les pneus durs. Bearman, Stroll, Lawson et Gasly suivent, tandis que Bortoleto, Tsunoda et Colapinto restent dans le dernier tiers. Nico Hulkenberg et Esteban Ocon ferment la marche, tous deux à plus d'une seconde et demie de Norris.

Il y a 23 h

Auteur d'une lourde sortie dès la première phase des qualifications à Imola, Yuki Tsunoda a fait son mea culpa avec une rare franchise devant les médias japonais. "J'ai été stupide, c'était inutile de pousser autant", a-t-il d'abord reconnu à propos de son erreur à la Variante Villeneuve. "On avait apporté beaucoup de changements à la voiture et je ne la comprenais pas encore bien. C'était inutile de pousser aussi fort sans cette compréhension."

Revenant sur son ressenti juste après l'accident, le pilote Red Bull s'est montré très affecté : "J'ai immédiatement su que c'était ma faute. J'étais embarrassé, déçu. La voiture est très endommagée, donc les mécaniciens vont devoir travailler énormément d'ici demain. Je pense qu'elle sera prête, mais c'était vraiment inutile de les mettre dans cette situation, comme de me mettre moi-même dedans."

Sur la cause précise de l'erreur, Tsunoda a admis avoir voulu trop en faire : "J'ai essayé de devenir un héros dès la Q1. Je voulais passer avec un seul train de pneus, c'était trop demander. Avec tous les changements, je ne savais pas comment la voiture allait réagir à haute, moyenne ou basse vitesse. Je pensais pouvoir gérer, mais son comportement a été inattendu. Cela faisait longtemps que je n'avais pas crashé en Q1, je ne sais pas comment j'en suis arrivé là."

Interrogé sur son état physique, le Japonais s'est voulu rassurant : "Je vais bien physiquement. Quand j'étais en l'air, je ne pensais à rien. Mais dès que j'ai tapé, je n'ai ressenti que des regrets."

Tsunoda a aussi évoqué les modifications de setup entreprises avant la séance : "Quand on change autant la voiture, il faut toujours bien se préparer. Je ne l'ai pas fait. Je me sens responsable, et désolé pour l'équipe. Je visais un passage en Q1 avec un seul train de pneus, donc j'ai attaqué plus que d'habitude. Ce n'était pas une situation où je manquais de confiance, ni où je ne comprenais rien aux changements, mais c'était tout simplement inutile."

Sur la condition de sa monoplace, il a expliqué que l'équipe avait tâtonné jusqu'au bout : "On a longtemps hésité sur le setup. Après les virages 2 et 3, la voiture n'était pas si mauvaise. C'est dommage. Je disais que je manquais de grip, donc on a essayé plein de choses, surtout sur les suspensions, et finalement on est plus ou moins revenus à une base connue."

Enfin, le Japonais a expliqué pourquoi il utilisait un ancien museau sur sa monoplace, alors que son coéquipier Verstappen bénéficiait de la version la plus récente : "C'est parce que Max a cassé le sien. Comme il n'y avait plus de pièce de rechange, la priorité a été donnée à Max, et j'ai dû utiliser l'ancien élément."

Il y a 18 h

Après la pole décrochée par Oscar Piastri à Imola, Andrea Stella n'a pas tari d'éloges à l'égard de son pilote, mettant en avant sa lucidité dans un contexte tendu. "Oscar, une fois de plus, a prouvé à quel point il est cool — vraiment une tête froide, car il a trouvé énormément de voitures dans les deux derniers virages", a expliqué le patron de McLaren au micro de Sky Sports F1. "Il est resté calme, a réussi à ne pas perdre trop de temps, et a signé la pole position. C'est une confirmation du talent que nous savons avoir entre les mains."

Concernant la performance de Lando Norris, Stella a reconnu une certaine difficulté à extraire le maximum de la MCL39 en qualifications : "Je pense que le temps perdu s'est réparti sur plusieurs virages, pas seulement un. On sait qu'actuellement, pour Lando, quand il s'agit de trouver le dernier dixième, il lui manque encore le ressenti parfait avec la voiture. On travaille là-dessus et je suis sûr que cela va s'améliorer à l'avenir."

Stella s'est toutefois montré très optimiste pour le Grand Prix, convaincu de la compétitivité de ses deux pilotes sur la durée : "Quand il s'agit de rythme de course, nous sommes très solides avec les deux, et on est impatients d'être à demain."

Il y a 18 h

Quatrième des qualifications à Imola, Lando Norris n'a pas cherché d'excuse au micro de Sky Sports F1, reconnaissant une nouvelle fois un manque de performance dans l'exercice du tour lancé. "Je suppose que je n'étais tout simplement pas assez rapide", a-t-il lâché. "Aucune de mes performances en Q3 n'a été suffisamment bonne cette année, donc c'est la même chose."

Le pilote McLaren assume une forme de schéma récurrent : "Comme chaque week-end. Je dois essayer de gagner des positions et de remonter. Ce n'est pas facile parce que ce n'est pas un circuit où l'on dépasse aisément, mais c'est comme ça."

Résigné mais toujours combatif en vue de la course, Norris a conclu : "C'est toujours la même histoire. Pas assez bon en qualifs, et j'essaierai de faire une course sympa demain."

Il y a 18 h

Troisième à l'issue des qualifications à Imola, George Russell a salué la stratégie audacieuse de Mercedes. "On a tenté quelque chose. On pensait que le pneu medium pouvait être rapide, et c'était un bon choix. Bien sûr, c'est un petit compromis pour demain, mais ça valait le coup pour revenir dans le top 3."

Le pilote britannique s'est réjoui de sa performance, tout en soulignant la compétitivité actuelle de McLaren : "Très content de la performance — très proche d'Oscar. C'est toujours une surprise d'être si près des McLaren car elles sont très rapides en ce moment."

Son dernier tour a bien failli ne jamais voir le jour : "C'était très tendu parce qu'au début du tour, on a failli rater le drapeau. J'étais en première pour lancer le tour et j'ai perdu un dixième dans la ligne droite, car j'étais très proche de Sainz."

Russell conclut avec un certain optimisme : "Très heureux de cette P3. Je pense qu'on ne pouvait pas faire beaucoup mieux aujourd'hui, mais maintenant il faut se concentrer sur demain et essayer de remonter sur le podium."

Il y a 18 h

Deuxième des qualifications derrière Oscar Piastri, Max Verstappen a salué une bonne journée dans l'ensemble, malgré des pneus tendres C6 jugés trop fragiles. "Tout se passait très bien, mais ce composé le plus tendre est très difficile à faire durer sur tout le tour. Le premier secteur était bon, puis les pneus ont commencé à se dégrader, petit à petit."

Le Néerlandais a relevé la performance de George Russell sur pneus mediums pour illustrer son propos : "C'était sympa à piloter, mais George a fait son tour avec les mediums, donc peut-être que les tendres étaient un peu trop tendres pour ce circuit. En tout cas, pour nous, c'était plus difficile d'en tirer le maximum. Je me sentais mieux avec les mediums."

Verstappen garde cependant les yeux rivés sur le Grand Prix : "La course, c'est demain, c'est là qu'on marque les points, donc c'est là-dessus qu'on doit se concentrer. Mais je pense que c'était une très bonne journée pour nous."

Quant à ses chances de victoire face à Piastri, il espère un meilleur comportement en course que lors du dernier Grand Prix : "La dernière course, il n'y a pas vraiment eu de bagarre. J'espère qu'on aura un peu plus de rythme, une voiture plus stable, et qu'on pourra mieux gérer les pneus."

Il y a 18 h

Oscar Piastri s'est offert la pole position à Imola au terme d'une séance marquée par les drapeaux rouges et les incertitudes liées aux pneus C6. "C'était une session très difficile, avec tous les retards, les drapeaux rouges. Et puis les pneus… Ils ont été très compliqués aujourd'hui. Hier, tout le monde pensait que le C6 n'était pas si mal, et aujourd'hui, c'était un vrai mystère."

Le pilote McLaren a salué le travail de son équipe, qui a su faire évoluer les réglages dans la bonne direction : "L'équipe a fait un excellent boulot pour mettre la voiture dans une bonne fenêtre. On a testé plusieurs choses ce week-end, et on a réussi à la placer au bon endroit pour les qualifs."

Concernant son dernier tour, l'Australien a dû composer avec du trafic : "Le tour était bon. J'avais environ quatre voitures dans le dernier virage, ce qui n'a pas aidé, mais ça a suffi. Donc je suis très content de mon travail et impatient d'être à demain."

Lancé en premier sur la piste en Q3, il reconnaît que la situation n'était pas idéale, mais en a tiré parti : "Je n'étais pas ravi d'être le premier en piste, mais j'avais eu un gros écart au tour précédent, donc ça n'a pas changé grand-chose pour moi. On perd le bénéfice de l'aspiration, mais on évite l'air sale. Ça m'a un peu aidé, je pense. On avait assez de rythme pour faire ça et s'y tenir, et c'est ce qu'on a fait. L'équipe a parfaitement exécuté ce plan."

Il y a 18 h

Franco Colapinto a écopé d'une pénalité d'une place sur la grille de départ du Grand Prix d'Émilie-Romagne 2025, à la suite d'un non-respect des consignes du directeur de course lors de la Q1. Après le drapeau rouge provoqué par le crash de Tsunoda, l'Argentin a pénétré dans la voie rapide des stands avant que l'heure de reprise officielle de la séance ne soit confirmée.

Entendu par les commissaires avec un représentant d'Alpine, Colapinto a expliqué qu'il avait mal interprété un message radio lui demandant simplement d'avancer sans s'engager complètement. Une fois la voiture entrée dans la voie rapide, l'équipe lui a demandé de continuer, estimant qu'il était trop tard pour faire marche arrière.

Les commissaires ont reconnu qu'aucun avantage sportif n'avait été obtenu, la séance venant à peine de redémarrer. Ils ont toutefois estimé qu'une sanction s'imposait malgré le caractère involontaire de l'infraction, et ont infligé une pénalité d'une position sur la grille. Colapinto, qui avait signé le 15e temps, reculera donc d'un rang pour s'élancer 16e.

Il y a 18 h

Avec un grip mécanique élevé mais un tracé étroit où dépasser reste un casse-tête, Imola demeure un circuit où la position en piste prime sur la pure performance pneumatique. Poleman pour la première fois sur le petit circuit italien, Oscar Piastri a donc en main la meilleure des cartes stratégiques : un plan médian vers la victoire, basé sur un arrêt unique.

Comme en 2024, le scénario privilégié reste le médium-dur, avec une fenêtre idéale resserrée autour des tours 19 à 25. C'est là que les leaders devraient plonger aux stands, sauf en cas de Safety Car. L'an passé, Verstappen, Norris et Leclerc l'avaient emporté avec cette approche, et rien n'indique qu'elle sera rendue caduque malgré le passage à une gamme plus tendre cette saison (C4-C5-C6).

Mais attention : cette souplesse pourrait piéger les excès d'optimisme. En cas de surchauffe ou de trafic, une deuxième neutralisation pourrait rendre viable une stratégie à deux arrêts. Pirelli estime un écart de seulement deux à trois secondes entre un médium-dur et un médium-dur-dur, mais avec 27 secondes perdues au stand, le pari semble risqué à moins d'un scénario mouvementé.

Dans le peloton, certains pourraient tenter l'inverse : un départ en durs pour aller loin (jusqu'au tour 44 idéalement) et chausser les médiums en profitant d'une neutralisation. Les Ferrari, Tsunoda ou Antonelli ont les profils pour y penser, d'autant qu'ils partent plus loin sur la grille. À l'image de Pérez en 2024, ce genre de stratégie peut se révéler payante en cas de course hachée.

Enfin, une inconnue météorologique subsiste. Si la pluie semble improbable, des averses localisées ne sont pas à exclure. Et avec un vent en rafales annoncé jusqu'à 35 km/h, Imola pourrait à nouveau surprendre. Les stratèges, eux, devront rester souples… et opportunistes.

Il y a 2 h

Yuki Tsunoda devra s'élancer depuis la voie des stands au Grand Prix d'Émilie-Romagne 2025. À la suite d'un changement de cellule de survie sur sa Red Bull RB21 n°22, l'équipe a reconstruit la monoplace avec plusieurs éléments de spécification différente. Conformément à l'article 40.9 a) du règlement sportif, cela entraîne automatiquement un départ depuis les stands.

Par ailleurs, le Japonais a dépassé le quota autorisé pour deux composants : il utilise désormais un troisième exemplaire de batterie (energy store) et d'électronique de contrôle (CE), alors que seuls deux sont autorisés sur l'ensemble de la saison. Les autres éléments remplacés (ICE, turbo, MGU-H, MGU-K, échappement) restent dans les limites du règlement. Le rapport technique a été validé par les commissaires et la feuille de déclaration a bien été soumise ce matin par Red Bull Racing.

Il y a 1 h

Détails sur le Grand Prix de F1 du Japon 2023

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 Japon | Suzuka

Pneus
C1
C2
C3
Japon
Course 16/22
FP1 22/09/2023 04:30
FP2 22/09/2023 08:00
FP3 23/09/2023 04:30
Qualifications 23/09/2023 08:00
Course 24/09/2023 07:00

 FALC (Faits à la con)

0 : aucun pilote japonais n'a encore gagné à domicile.
3 : la proposition initiale de conception du circuit de Suzuka par le Néerlandais John Hugenholtz comportait 3 croisements, contre un seul dans sa version finale qui prend la forme d'un "circuit en 8".
130 : le virage 130R à Suzuka tire son nom de son rayon de 130 mètres. Toutefois, après des modifications en 2003, le virage ne correspond plus vraiment à cette description. D'autres virages similaires existent sur le même circuit (un 200R entre Spoon et Hairpin) et sur le circuit rival, Fuji (un 100R et un 300R).

 Les données sur le circuit

 Infos générales

Premier Grand Prix : 1987
Sens : horaire
Nombre de tours : 53
Nombre de zones DRS : 1

 Distances

Longueur du circuit : 5.807 km

Ou encore... 43 336 canettes de 250 mL de Red Bull couchées

Longueur de la course : 307.471 km

Ou encore... 2 294 560 canettes de 250 mL de Red Bull couchées

 Virages

Nombre de virages : 18
Nombre de virages à gauche : 8
Nombre de virages à droite : 10

 Les stands

Vitesse limite dans les stands : 80 km/h
Distance d'allée des stands sous limiteur de vitesse : 395.00 m
Temps nécessaire pour purger un Drive-Through : 18.00 s

 Chronos

Tour en course le plus rapide : 1:30.983 (Lewis Hamilton, 2019)
Tour le plus rapide : 1:27.064 (Sebastian Vettel, 2019)

 Pole position

Côté de la pole position : gauche
Distance de la pole au premier freinage : 332.00 m

 Accélérateur et boîte de vitesses

Temps à pleine charge : 60 %
Distance à pleine charge : 68 %
Consommation d'essence : moyenne
Nombre de changements de vitesses en un tour : 48

Données F1 et Mercedes-AMG F1 Team, aucune affiliation ou autre. Ces données étaient valables avant que le Grand Prix de F1 ne se déroule.
Les éléments ont pu évoluer après le week-end de course : changement de tracé, nouveau record et etc.

 Les données pneumatiques Pirelli

 Pressions minimale de départ des slicks

Avant : 25.0 psi
Arrière : 23.0 psi

 Limites de carrossage

Avant : -2.75°
Arrière : -1.50°

 Pneumatique et piste

Evolution de la piste (FP1 aux qualifs) : moyenne
Abrasion de l'asphalte : 4/5

 Résultats du Grand Prix de F1 de Japon 2023

Pos. Pilote (Constructeur) Temps Pos. grille Gain/perte pos.* Vitesse moyenne Meilleur tour Points
1 M.Max VERSTAPPEN (Red Bull) 1:30:58.421 1   221.963 km/h 1:34.183 (T.39) 26
2 L.Lando NORRIS (McLaren) +19.387 3   1 219.484 km/h 1:35.247 (T.40) 18
3 O.Oscar PIASTRI (McLaren) +36.494 2   1 217.021 km/h 1:36.328 (T.38) 15
4 C.Charles LECLERC (Ferrari) +43.998 4   216.944 km/h 1:36.362 (T.40) 12
5 L.Lewis HAMILTON (Mercedes) +49.376 7   2 218.648 km/h 1:35.611 (T.36) 10
6 C.Carlos SAINZ (Ferrari) +50.221 6   217.339 km/h 1:36.187 (T.40) 8
7 G.George RUSSELL (Mercedes) +57.659 8   1 214.076 km/h 1:37.653 (T.27) 6
8 F.Fernando ALONSO (Aston Martin) +1:14.725 10   2 215.067 km/h 1:37.203 (T.28) 4
9 E.Esteban OCON (Alpine) +1:19.678 14   5 214.636 km/h 1:37.398 (T.34) 2
10 P.Pierre GASLY (Alpine) +1:23.155 12   2 216.924 km/h 1:36.371 (T.36) 1
11 L.Liam LAWSON (AlphaTauri) +1 tour (T.52) 11   212.738 km/h 1:38.267 (T.50)
12 Y.Yuki TSUNODA (AlphaTauri) +1 tour (T.52) 9   3 213.824 km/h 1:37.768 (T.36)
13 G.Guanyu ZHOU (Alfa Romeo) +1 tour (T.52) 19   6 213.774 km/h 1:37.791 (T.45)
14 N.Nico HÜLKENBERG (Haas) +1 tour (T.52) 18   4 214.963 km/h 1:37.250 (T.44)
15 K.Kevin MAGNUSSEN (Haas) +1 tour (T.52) 15   213.662 km/h 1:37.842 (T.41)
Ab A.Alexander ALBON (Williams) Abandon (T.26) 13 210.769 km/h 1:39.185 (T.15)
Ab L.Logan SARGEANT (Williams) Abandon (T.22) 20 211.488 km/h 1:38.848 (T.7)
Ab L.Lance STROLL (Aston Martin) Abandon (T.20) 17 211.057 km/h 1:39.050 (T.16)
Ab S.Sergio PÉREZ (Red Bull) Abandon (T.15) 5 209.672 km/h 1:39.704 (T.8)
Ab V.Valtteri BOTTAS (Alfa Romeo) Abandon (T.7) 16 170.300 km/h 2:02.755 (T.5)

Les actus concernant le Grand Prix de F1 de Japon 2023

Les brefs concernant le Grand Prix de F1 de Japon 2023 (80)

George RUSSELL | Mercedes

Après le Grand Prix du Japon, George Russell a semblé frustré, tout comme son coéquipier Lewis Hamilton. Les deux pilotes étaient sur des stratégies différentes, ce qui a suscité des questions sur la gestion de l'équipe et les décisions prises pendant la course.

Interrogé sur sa frustration, Russell a déclaré : "Il n'y a pas vraiment grand-chose à dire, pour être honnête. Nous étions sur des stratégies différentes. Évidemment, quand vous êtes dans la voiture, les émotions sont fortes, c'est une longue course, une course physique." Il a également rappelé une situation similaire lors du Grand Prix de Miami cette année, où les rôles étaient inversés. "L'équipe est intervenue pour dire : 'Ne nous retenons pas l'un l'autre'. Donc, rien de plus à dire de mon côté."

Quand on lui a demandé s'il était satisfait de sa stratégie à un seul arrêt, Russell a répondu : "Oui, car je pense que nous aurions fini en P7 de toute façon, même si j'étais sur une stratégie à deux arrêts. Cela nous a donné une petite opportunité d'obtenir un résultat beaucoup plus important, mais nous savions que c'était un coup de dés. Il n'y avait rien à gagner, rien à perdre."

George Russell a donc clarifié sa position sur la stratégie de course et la dynamique avec son coéquipier Lewis Hamilton. Bien que frustré, il reconnaît que les décisions de l'équipe sont prises dans le but de maximiser les résultats pour les deux pilotes.

Esteban OCON | Alpine
FIA

Lors du dernier tour du Grand Prix du Japon, Esteban Ocon a dépassé son coéquipier Pierre Gasly, suscitant des interrogations sur les règles d'engagement au sein de l'équipe Alpine. Interrogé sur cet incident, Ocon a déclaré que la question avait été discutée en interne et que l'équipe savait désormais comment procéder à l'avenir.

"Nous en avons discuté en interne, c'est le plus important, et nous savons maintenant où nous allons", a déclaré Ocon. Il a également rappelé que des situations similaires s'étaient déjà produites par le passé, notamment avec Daniel Ricciardo et Fernando Alonso. "L'important pour nous, en tant qu'équipe, est de maximiser le résultat que nous pouvons obtenir", a-t-il ajouté.

Ocon a exprimé son désaccord avec l'idée de courses "artificielles", influencées par des consignes d'écurie. "Je suis plutôt un gars à l'ancienne sur ce point, et je préfère simplement faire la course, peu importe les circonstances, même s'il y a un podium à gagner devant", a-t-il déclaré.

Quand on lui a demandé s'il comprenait la frustration de son coéquipier, Ocon a répondu : "Je comprends aussi le point de vue de l'équipe, qui est d'essayer d'obtenir autant de points que possible, ce qui est normal. Il faut donc comprendre les deux côtés."

Ocon a plus clairement exprimé son point de vue sur les consignes d'écurie contrairement à Gasly, tout en reconnaissant l'importance des objectifs de l'équipe. Ce sujet reste sensible et pourrait avoir des implications pour les relations au sein de l'équipe Alpine à l'avenir.

Fernando ALONSO | Aston Martin
FIA F1

Le message radio "You fed to the lions" ["Vous m'avez jeté en pâture aux lions] de Fernando Alonso avait fait les choux gras des médias F1. L'Espagnol a alors abordé la question de la communication radio et de la manière dont elle est perçue par les médias et les fans.

Selon lui, la dimension et le niveau des échanges entre lui et son équipe sont souvent mal comprises. Il note que la très grande majorité des gens ne peuvent pas comprendre le niveau de maturité et de complexité des commentaires.

Il a souligné que même une semaine après le Grand Prix de Suzuka, les médias continuaient de mal interpréter ses échanges radio, sans avoir le contexte complet des discussions de l'équipe et des réunions du dimanche matin.

"Oui, je n'ai aucun problème. Évidemment, à Suzuka, il a été difficile de comprendre le point de vue des médias. Même, je pense, lundi dernier, motorsport.com a encore diffusé la radio. C'était une semaine après Suzuka, disant que j'étais dans le trafic après mon arrêt, ce qui m'a un peu surpris, car je ne sais pas quelle négativité il y a à discuter avec l'équipe. Et évidemment, vous n'avez aucune information sur le déroulement du week-end, vous savez, les réunions que nous avons le dimanche matin. Même sur la grille, vous savez, la conversation sur la grille le dimanche à Suzuka, nous disions : 'ne vous arrêtez pas trop tôt, car avec notre manque de vitesse dans les lignes droites, nous serons dans le trafic et nous resterons coincés'. Donc, lorsque la radio sort, évidemment, le niveau de maturité et de complexité des commentaires, 99% des gens ne peuvent pas comprendre."

Guanyu ZHOU | Alfa Romeo
FIA

Lors du Grand Prix de Suzuka, Guanyu Zhou a eu la chance d'avoir son directeur technique, James Key (transfuge de chez McLaren), présent sur le circuit. Selon Zhou, cette visite était une "mission de recherche de faits".

Zhou a souligné l'importance de la présence physique de Key sur le circuit, en comparaison avec les réunions en ligne auxquelles il participait auparavant. "Je pense que lorsque vous êtes réellement sur la piste, vous pouvez voir un peu plus où nous manquons et où nous nous dirigeons dans la bonne direction pour l'avenir", a déclaré Zhou.

L'accent a été mis sur le développement de la voiture pour la saison prochaine. Zhou a trouvé que le week-end était "très fort et direct" pour James Key, lui permettant d'identifier les faiblesses de l'équipe et les points à maintenir pour la saison à venir.

Pierre GASLY | Alpine
FIA

Lorsqu'on lui a demandé de revenir sur le dernier tour à Suzuka, où il a été invité à céder sa position à son coéquipier, Pierre Gasly a été très réservé avec un simple "Tout a été discuté et oui, je vais en rester là".

Quand on lui a demandé quelles seraient les règles "d'engagement" chez Alpine, il a à nouveau déclaré : "Tout a été discuté et voilà, je n'ai pas d'autre commentaire à ce sujet."

Lewis HAMILTON | Mercedes

Lewis Hamiltoad, le vrai.

George RUSSELL | Mercedes

Toto n'était pas sur place physiquement au Japon mais n'était pas non plus absent pour taper du poing sur la table.

Tobi Grüner de chez AMuS a en effet rapporté que pendant les derniers tours, quand Russell était en duel intra-écurie avec son coéquipier Hamilton, c'est Toto Wolff qui a pris la décision que Russell devait laisser passer Hamilton pour ne pas risquer de perdre les deux positions contre Sainz.

AlphaTauri

Jonathan Eddolls, l'ingénieur en chef de l'équipe AlphaTauri, a mis l'accent sur l'importance des pneus dans cette course. "Il allait toujours s'agir d'une course centrée sur les pneus," dit-il. Selon lui, le fait de n'avoir conservé qu'un seul train de pneus médium et un seul train de pneus durs pour la course a mis l'équipe en léger désavantage par rapport à leurs concurrents qui avaient deux trains de pneus durs en réserve.

Après un début de course prometteur, leurs voitures étant en P9 et P10, Eddolls note que "notre principal problème était le rythme du composé médium dans le relais du milieu. Nous avions une forte dégradation, et c'est là que les dégâts ont été faits." En comparaison, d'autres équipes ont réussi à bien gérer cette situation.

Malgré les difficultés rencontrées et le fait de terminer la course en dehors des points, il y a des signes positifs. "Le package fonctionne, comme démontré par la bonne performance en qualifications et le rythme en course, qui a progressé par rapport à avant," ajoute Eddolls. L'équipe continue de développer la voiture et se rapproche de la possibilité de marquer des points "au mérite", promet-il, ajoutant qu'ils "continueront de se battre jusqu'à la fin de la saison."

Liam LAWSON | AlphaTauri

Lawson, remplaçant méritant chez AlphaTauri, dresse le bilan de sa course japonaise : "Nous n'avions pas la performance sur les long relais aujourd'hui et nous n'avions pas tout à fait la vitesse des Alpine devant nous. L'équipe et moi avons travaillé dur ce week-end pour maximiser les sessions, et nous avons progressé à chaque étape. Le combat avec Yuki était agressif, mais je pense que c'était une course équitable. Malheureusement, cela n'a pas suffi, et je pense que ni l'un ni l'autre d'entre nous n'avait le rythme pour intégrer le top 10. Je continue d'essayer de marquer des points pour l'équipe et de prouver ce que je vaux chaque fois que je monte dans la voiture, et je pense avoir réussi à le faire aujourd'hui."

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