Auteur d'une lourde sortie dès la première phase des qualifications à Imola, Yuki Tsunoda a fait son mea culpa avec une rare franchise devant les médias japonais. "J'ai été stupide, c'était inutile de pousser autant", a-t-il d'abord reconnu à propos de son erreur à la Variante Villeneuve. "On avait apporté beaucoup de changements à la voiture et je ne la comprenais pas encore bien. C'était inutile de pousser aussi fort sans cette compréhension."

Revenant sur son ressenti juste après l'accident, le pilote Red Bull s'est montré très affecté : "J'ai immédiatement su que c'était ma faute. J'étais embarrassé, déçu. La voiture est très endommagée, donc les mécaniciens vont devoir travailler énormément d'ici demain. Je pense qu'elle sera prête, mais c'était vraiment inutile de les mettre dans cette situation, comme de me mettre moi-même dedans."

Sur la cause précise de l'erreur, Tsunoda a admis avoir voulu trop en faire : "J'ai essayé de devenir un héros dès la Q1. Je voulais passer avec un seul train de pneus, c'était trop demander. Avec tous les changements, je ne savais pas comment la voiture allait réagir à haute, moyenne ou basse vitesse. Je pensais pouvoir gérer, mais son comportement a été inattendu. Cela faisait longtemps que je n'avais pas crashé en Q1, je ne sais pas comment j'en suis arrivé là."

Interrogé sur son état physique, le Japonais s'est voulu rassurant : "Je vais bien physiquement. Quand j'étais en l'air, je ne pensais à rien. Mais dès que j'ai tapé, je n'ai ressenti que des regrets."

Tsunoda a aussi évoqué les modifications de setup entreprises avant la séance : "Quand on change autant la voiture, il faut toujours bien se préparer. Je ne l'ai pas fait. Je me sens responsable, et désolé pour l'équipe. Je visais un passage en Q1 avec un seul train de pneus, donc j'ai attaqué plus que d'habitude. Ce n'était pas une situation où je manquais de confiance, ni où je ne comprenais rien aux changements, mais c'était tout simplement inutile."

Sur la condition de sa monoplace, il a expliqué que l'équipe avait tâtonné jusqu'au bout : "On a longtemps hésité sur le setup. Après les virages 2 et 3, la voiture n'était pas si mauvaise. C'est dommage. Je disais que je manquais de grip, donc on a essayé plein de choses, surtout sur les suspensions, et finalement on est plus ou moins revenus à une base connue."

Enfin, le Japonais a expliqué pourquoi il utilisait un ancien museau sur sa monoplace, alors que son coéquipier Verstappen bénéficiait de la version la plus récente : "C'est parce que Max a cassé le sien. Comme il n'y avait plus de pièce de rechange, la priorité a été donnée à Max, et j'ai dû utiliser l'ancien élément."

Il y a 22 h

Après la pole décrochée par Oscar Piastri à Imola, Andrea Stella n'a pas tari d'éloges à l'égard de son pilote, mettant en avant sa lucidité dans un contexte tendu. "Oscar, une fois de plus, a prouvé à quel point il est cool — vraiment une tête froide, car il a trouvé énormément de voitures dans les deux derniers virages", a expliqué le patron de McLaren au micro de Sky Sports F1. "Il est resté calme, a réussi à ne pas perdre trop de temps, et a signé la pole position. C'est une confirmation du talent que nous savons avoir entre les mains."

Concernant la performance de Lando Norris, Stella a reconnu une certaine difficulté à extraire le maximum de la MCL39 en qualifications : "Je pense que le temps perdu s'est réparti sur plusieurs virages, pas seulement un. On sait qu'actuellement, pour Lando, quand il s'agit de trouver le dernier dixième, il lui manque encore le ressenti parfait avec la voiture. On travaille là-dessus et je suis sûr que cela va s'améliorer à l'avenir."

Stella s'est toutefois montré très optimiste pour le Grand Prix, convaincu de la compétitivité de ses deux pilotes sur la durée : "Quand il s'agit de rythme de course, nous sommes très solides avec les deux, et on est impatients d'être à demain."

Il y a 22 h

Quatrième des qualifications à Imola, Lando Norris n'a pas cherché d'excuse au micro de Sky Sports F1, reconnaissant une nouvelle fois un manque de performance dans l'exercice du tour lancé. "Je suppose que je n'étais tout simplement pas assez rapide", a-t-il lâché. "Aucune de mes performances en Q3 n'a été suffisamment bonne cette année, donc c'est la même chose."

Le pilote McLaren assume une forme de schéma récurrent : "Comme chaque week-end. Je dois essayer de gagner des positions et de remonter. Ce n'est pas facile parce que ce n'est pas un circuit où l'on dépasse aisément, mais c'est comme ça."

Résigné mais toujours combatif en vue de la course, Norris a conclu : "C'est toujours la même histoire. Pas assez bon en qualifs, et j'essaierai de faire une course sympa demain."

Il y a 22 h

Troisième à l'issue des qualifications à Imola, George Russell a salué la stratégie audacieuse de Mercedes. "On a tenté quelque chose. On pensait que le pneu medium pouvait être rapide, et c'était un bon choix. Bien sûr, c'est un petit compromis pour demain, mais ça valait le coup pour revenir dans le top 3."

Le pilote britannique s'est réjoui de sa performance, tout en soulignant la compétitivité actuelle de McLaren : "Très content de la performance — très proche d'Oscar. C'est toujours une surprise d'être si près des McLaren car elles sont très rapides en ce moment."

Son dernier tour a bien failli ne jamais voir le jour : "C'était très tendu parce qu'au début du tour, on a failli rater le drapeau. J'étais en première pour lancer le tour et j'ai perdu un dixième dans la ligne droite, car j'étais très proche de Sainz."

Russell conclut avec un certain optimisme : "Très heureux de cette P3. Je pense qu'on ne pouvait pas faire beaucoup mieux aujourd'hui, mais maintenant il faut se concentrer sur demain et essayer de remonter sur le podium."

Il y a 22 h

Deuxième des qualifications derrière Oscar Piastri, Max Verstappen a salué une bonne journée dans l'ensemble, malgré des pneus tendres C6 jugés trop fragiles. "Tout se passait très bien, mais ce composé le plus tendre est très difficile à faire durer sur tout le tour. Le premier secteur était bon, puis les pneus ont commencé à se dégrader, petit à petit."

Le Néerlandais a relevé la performance de George Russell sur pneus mediums pour illustrer son propos : "C'était sympa à piloter, mais George a fait son tour avec les mediums, donc peut-être que les tendres étaient un peu trop tendres pour ce circuit. En tout cas, pour nous, c'était plus difficile d'en tirer le maximum. Je me sentais mieux avec les mediums."

Verstappen garde cependant les yeux rivés sur le Grand Prix : "La course, c'est demain, c'est là qu'on marque les points, donc c'est là-dessus qu'on doit se concentrer. Mais je pense que c'était une très bonne journée pour nous."

Quant à ses chances de victoire face à Piastri, il espère un meilleur comportement en course que lors du dernier Grand Prix : "La dernière course, il n'y a pas vraiment eu de bagarre. J'espère qu'on aura un peu plus de rythme, une voiture plus stable, et qu'on pourra mieux gérer les pneus."

Il y a 22 h

Oscar Piastri s'est offert la pole position à Imola au terme d'une séance marquée par les drapeaux rouges et les incertitudes liées aux pneus C6. "C'était une session très difficile, avec tous les retards, les drapeaux rouges. Et puis les pneus… Ils ont été très compliqués aujourd'hui. Hier, tout le monde pensait que le C6 n'était pas si mal, et aujourd'hui, c'était un vrai mystère."

Le pilote McLaren a salué le travail de son équipe, qui a su faire évoluer les réglages dans la bonne direction : "L'équipe a fait un excellent boulot pour mettre la voiture dans une bonne fenêtre. On a testé plusieurs choses ce week-end, et on a réussi à la placer au bon endroit pour les qualifs."

Concernant son dernier tour, l'Australien a dû composer avec du trafic : "Le tour était bon. J'avais environ quatre voitures dans le dernier virage, ce qui n'a pas aidé, mais ça a suffi. Donc je suis très content de mon travail et impatient d'être à demain."

Lancé en premier sur la piste en Q3, il reconnaît que la situation n'était pas idéale, mais en a tiré parti : "Je n'étais pas ravi d'être le premier en piste, mais j'avais eu un gros écart au tour précédent, donc ça n'a pas changé grand-chose pour moi. On perd le bénéfice de l'aspiration, mais on évite l'air sale. Ça m'a un peu aidé, je pense. On avait assez de rythme pour faire ça et s'y tenir, et c'est ce qu'on a fait. L'équipe a parfaitement exécuté ce plan."

Il y a 22 h

Franco Colapinto a écopé d'une pénalité d'une place sur la grille de départ du Grand Prix d'Émilie-Romagne 2025, à la suite d'un non-respect des consignes du directeur de course lors de la Q1. Après le drapeau rouge provoqué par le crash de Tsunoda, l'Argentin a pénétré dans la voie rapide des stands avant que l'heure de reprise officielle de la séance ne soit confirmée.

Entendu par les commissaires avec un représentant d'Alpine, Colapinto a expliqué qu'il avait mal interprété un message radio lui demandant simplement d'avancer sans s'engager complètement. Une fois la voiture entrée dans la voie rapide, l'équipe lui a demandé de continuer, estimant qu'il était trop tard pour faire marche arrière.

Les commissaires ont reconnu qu'aucun avantage sportif n'avait été obtenu, la séance venant à peine de redémarrer. Ils ont toutefois estimé qu'une sanction s'imposait malgré le caractère involontaire de l'infraction, et ont infligé une pénalité d'une position sur la grille. Colapinto, qui avait signé le 15e temps, reculera donc d'un rang pour s'élancer 16e.

Il y a 22 h

Avec un grip mécanique élevé mais un tracé étroit où dépasser reste un casse-tête, Imola demeure un circuit où la position en piste prime sur la pure performance pneumatique. Poleman pour la première fois sur le petit circuit italien, Oscar Piastri a donc en main la meilleure des cartes stratégiques : un plan médian vers la victoire, basé sur un arrêt unique.

Comme en 2024, le scénario privilégié reste le médium-dur, avec une fenêtre idéale resserrée autour des tours 19 à 25. C'est là que les leaders devraient plonger aux stands, sauf en cas de Safety Car. L'an passé, Verstappen, Norris et Leclerc l'avaient emporté avec cette approche, et rien n'indique qu'elle sera rendue caduque malgré le passage à une gamme plus tendre cette saison (C4-C5-C6).

Mais attention : cette souplesse pourrait piéger les excès d'optimisme. En cas de surchauffe ou de trafic, une deuxième neutralisation pourrait rendre viable une stratégie à deux arrêts. Pirelli estime un écart de seulement deux à trois secondes entre un médium-dur et un médium-dur-dur, mais avec 27 secondes perdues au stand, le pari semble risqué à moins d'un scénario mouvementé.

Dans le peloton, certains pourraient tenter l'inverse : un départ en durs pour aller loin (jusqu'au tour 44 idéalement) et chausser les médiums en profitant d'une neutralisation. Les Ferrari, Tsunoda ou Antonelli ont les profils pour y penser, d'autant qu'ils partent plus loin sur la grille. À l'image de Pérez en 2024, ce genre de stratégie peut se révéler payante en cas de course hachée.

Enfin, une inconnue météorologique subsiste. Si la pluie semble improbable, des averses localisées ne sont pas à exclure. Et avec un vent en rafales annoncé jusqu'à 35 km/h, Imola pourrait à nouveau surprendre. Les stratèges, eux, devront rester souples… et opportunistes.

Il y a 6 h

Yuki Tsunoda devra s'élancer depuis la voie des stands au Grand Prix d'Émilie-Romagne 2025. À la suite d'un changement de cellule de survie sur sa Red Bull RB21 n°22, l'équipe a reconstruit la monoplace avec plusieurs éléments de spécification différente. Conformément à l'article 40.9 a) du règlement sportif, cela entraîne automatiquement un départ depuis les stands.

Par ailleurs, le Japonais a dépassé le quota autorisé pour deux composants : il utilise désormais un troisième exemplaire de batterie (energy store) et d'électronique de contrôle (CE), alors que seuls deux sont autorisés sur l'ensemble de la saison. Les autres éléments remplacés (ICE, turbo, MGU-H, MGU-K, échappement) restent dans les limites du règlement. Le rapport technique a été validé par les commissaires et la feuille de déclaration a bien été soumise ce matin par Red Bull Racing.

Il y a 5 h

La FIA a publié la grille de départ définitive du Grand Prix d'Emilie-Romagne 2025. Imola verra donc Piastri en tête devant Verstappen et Russell, Norris complétant la deuxième ligne.

Au niveau des pénalisés, Tsunoda démarrera de la voie des stands. Et Colapinto se voit rétrograder d'une place, de la P15 à la P16 (si chère à Pérez fut un temps).

Il y a 3 h

Interrogé par Sky Sports sur l'éventualité d'un ordre d'équipe après la voiture de sécurité, Andrea Stella a confirmé que McLaren avait envisagé de demander à Oscar Piastri de laisser passer Lando Norris, avant de privilégier une approche plus équitable entre ses deux pilotes.

"C'est une chose à laquelle nous avons clairement pensé" a-t-il reconnu. "Nous voulions qu'Oscar ait sa propre chance au redémarrage. Donc, selon notre logique, si Lando était capable de dépasser Max, il aurait dû pouvoir dépasser Oscar assez facilement, étant donné que ce dernier était avec des pneus assez usés."

À défaut de consigne claire, McLaren s'en est remis à la performance pure. Norris a finalement pris le dessus sans incident. "En réalité, si l'écart de rythme était suffisant, les choses se seraient réglées naturellement. Nous sommes satisfaits de la manière dont les choses se sont déroulées."

Et de conclure en soulignant la prestation collective : "Les deux pilotes ont apporté un très bon résultat à l'équipe."

Il y a 23 minutes

Deuxième à l'arrivée du Grand Prix d'Émilie-Romagne, Lando Norris a reconnu que la course n'avait pas été simple face à une Red Bull une nouvelle fois très solide. S'il a réussi à dépasser son coéquipier dans les derniers tours, le Britannique n'a jamais pu menacer Max Verstappen sur le circuit d'Imola.

"C'était une course longue. Pas facile de dépasser, mais on a fait ce qu'on a pu. Max a fait une bonne course et nous n'avons pas pu suivre."

"On a eu une belle petite bagarre à la fin entre Oscar et moi, c'était tendu mais toujours fun."

"Une bonne course. Pour nous, en tant qu'équipe, faire deuxième et troisième c'est super. Bien sûr, on aimerait être là-haut à se battre contre Max, mais ils étaient trop forts pour nous aujourd'hui."

Interrogé plus tard par Sky Sports sur l'absence de consignes données à Piastri après la Safety Car, Norris a confirmé qu'il n'en attendait pas nécessairement.

"J'étais sur de meilleurs pneus, mais je ne m'attendais à rien. C'était quand même un duel difficile. On était proches au premier virage. C'est comme ça que ça doit se passer, évidemment."

"Je perds du temps à cause de ça, et lui aussi, mais c'est ce qu'on doit faire si on veut se battre pour un championnat."

"Si on essaie de rendre quelqu'un heureux, l'autre sera mécontent, donc c'est comme ça."

"Je pense qu'on a bien géré la situation, et que l'équipe a fait du bon travail."

Il y a 19 minutes

Oscar Piastri n'a pas converti sa pole en victoire ce dimanche à Imola. Surpris dès le départ par Max Verstappen, l'Australien a reconnu avoir commis une erreur en abordant Tamburello : "J'ai freiné trop tôt. C'était aussi une belle manœuvre de Max. C'est évidemment décevant, mais on a aussi pris quelques mauvaises décisions ensuite."

Déjà relégué derrière la Red Bull, Piastri a tenté un arrêt anticipé au 14e tour pour chausser les pneus durs, mais le pari s'est retourné contre lui. "Ce n'était clairement pas notre meilleur dimanche. Il y a pas mal de choses à revoir. Bravo à Max et à Red Bull. Ils ont fait du bon boulot et ils avaient le rythme aujourd'hui."

Le timing de la VSC, déclenché par l'abandon d'Esteban Ocon, a également joué contre lui. Verstappen et Norris ont pu s'arrêter sans perte majeure, tandis que Piastri n'avait plus de train neuf pour s'aligner sur la même stratégie : "La VSC est tombée parfaitement pour Max et Lando. J'avais déjà utilisé mes deux trains de pneus durs, donc la relance était vraiment difficile."

Dans les derniers tours, il a tenté de défendre face à Norris, mais n'a pas pu résister. "J'ai fait de mon mieux pour garder la deuxième place mais je n'avais plus assez d'adhérence." Et de revenir sur ce duel fratricide : "J'ai essayé de tenir, mais je manquais clairement de grip. Je savais qu'il finirait par passer, c'était inévitable. Mais je n'allais pas me laisser faire sans me battre."

Oscar Piastri est néanmoins dans une série de, désormais, six podiums consécutifs. Espérons que Monaco lui soit bénéfique.

Il y a 15 minutes

Sixième à l'arrivée du Grand Prix d'Émilie-Romagne, Charles Leclerc a livré une prestation très engagée dans le peloton, avec notamment des duels musclés face à Pierre Gasly et Alex Albon. Frustré par sa 11e place sur la grille, le pilote Ferrari a expliqué à Sky Sports avoir été contraint de prendre des risques pour tenter de sauver son week-end.

"Je le disais avant la course : c'est l'un de ces Grands Prix où il faut rouler avec le cœur et sortir un peu les coudes."

"Dans ces conditions, on est très souvent à la limite, parfois un peu au-delà."

Conscient du contexte difficile pour Ferrari, Leclerc n'a pas cherché à masquer sa frustration : "Quand on part onzième, en tant que pilote, je ne peux pas accepter la situation dans laquelle on se trouve."

Interrogé sur ses affrontements en piste, il a écarté toute responsabilité dans la manœuvre avec Pierre Gasly : "J'ai pris des risques. Mais avec Pierre, je ne pense pas avoir dépassé la limite ni être en faute. C'était un incident de course". Une analyse qui rejoint d'ailleurs celle du pilote Alpine lui-même, qui a reconnu s'être mal repositionné hors trajectoire en voulant lui laisser de la place.

Sur sa défense rugueuse face à Albon, Leclerc a été plus nuancé : "Avec Alex, c'était clairement à la limite, c'est certain." Dans une autre intervention, il a précisé qu'il s'était contenté d'exploiter les règles telles qu'elles sont écrites, admettant que ce n'est pas forcément beau à voir, mais que c'est ce qu'il faut faire dans ce genre de course.

Il y a 9 minutes

Max Verstappen a remporté une victoire sans bavure au Grand Prix d'Émilie-Romagne, sa deuxième de la saison, en s'imposant dès le départ face à Oscar Piastri. Le Néerlandais a ensuite déroulé sa course en tête, maîtrisant parfaitement les deux neutralisations et profitant d'une Red Bull nettement plus compétitive que vendredi.

"Le départ n'a pas été particulièrement bon, mais j'étais sur la trajectoire extérieure, la ligne normale, alors je me suis dit ‘je vais tenter de plonger à l'extérieur' — et ça a très bien marché."

Grâce à ce dépassement, Verstappen a pu imprimer son rythme : "Ça a libéré notre potentiel, car une fois en tête, la voiture était bonne. Je pouvais gérer mes pneus."

Il a souligné les progrès réalisés en seulement 48 heures : "Grosse amélioration par rapport à vendredi, et je suis très content de ça."

Le timing du VSC, déclenché au 29e tour, a joué en sa faveur : "Le VSC est tombé au bon moment pour rentrer aux stands. Même après ça, en pneus durs, on avait un bon rythme. Puis il y a eu la Safety Car, donc tout le peloton s'est regroupé. Mais à la relance, on a bien géré les choses et on a ramené la victoire."

Verstappen a salué le travail collectif dans un week-end important pour Red Bull : "Je suis incroyablement fier de tout le monde. C'était une semaine très importante pour nous. La voiture a très bien fonctionné. Et l'exécution de la course, le moment choisi pour les arrêts comme les arrêts eux-mêmes, tout a été très bien fait."

À la radio, Christian Horner n'a pas manqué de souligner la symbolique de cette victoire : "Waouh Max. 400 Grands Prix et tu gagnes celui-là. Superbe course, superbe week-end. Tu as vraiment dominé."

Ce à quoi Verstappen a répondu : "Super week-end. Exécution parfaite dans tous les domaines. Merci beaucoup, et pour notre 400e course ! Un samedi et un dimanche très solides. C'est mérité. Beau boulot."

Interrogé par Sky Sports, Horner est revenu sur le dépassement clé du premier virage : "Ce virage 1, c'était à quitte ou double. Oscar a été correct, il lui a laissé la place, mais Max venait de loin et il s'est engagé complètement. C'est ça qui a tout déclenché. On ne l'a plus revu ensuite. Il est incroyablement décisif. Il est juste exceptionnel dans ces situations."

Le directeur de Red Bull a par ailleurs clarifié les priorités : "J'ai toujours dit que ce championnat est un marathon. On est à la septième course et on en a gagné deux. Ce qui compte, c'est la position à la fin. Il faut rester dans le rythme pendant cette phase. On retrouve notre forme. Le week-end prochain, ce sera un défi complètement différent, et il y aura ensuite un changement de règlement." Et de conclure sans ambiguïté : "Notre priorité totale, c'est le championnat pilotes. On a un numéro 1 très clair dans l'équipe, et c'est là que se concentre notre objectif."

Il y a 6 minutes

Parti 12e sur la grille, Lewis Hamilton a conclu son Grand Prix d'Émilie-Romagne à la quatrième place, au terme d'une course qu'il juge globalement réussie, autant sur le plan personnel que collectif. Le Britannique s'est montré agréablement surpris par la compétitivité retrouvée de sa Ferrari à Imola.

"Je ne m'attendais vraiment pas à finir quatrième aujourd'hui", a-t-il avoué sur Sky Sports.

"Je ne savais pas jusqu'où on pourrait remonter, vu notre position de départ, mais la voiture a vraiment été excellente. L'équipe a fait un travail fantastique sur la stratégie, tout a été parfait."

Hamilton a tenu à souligner la qualité des échanges avec son ingénieur Riccardo Adami : "Je pense qu'on progresse petit à petit, et je trouve que Riccardo et moi avons fait un super boulot en termes de communication."

"J'étais calme, donc je pense qu'il l'était aussi, et toute l'équipe a gardé son calme pour exécuter la stratégie. Les arrêts aux stands ont aussi été parfaits."

À l'arrivée, le septuple champion du monde regrettait presque de ne pas avoir eu quelques tours de plus : "Dans l'ensemble, c'était super. J'espérais quelques tours supplémentaires. Évidemment, la Safety Car nous en a privés, sinon on aurait peut-être pu se battre pour le podium."

Il y a 4 minutes

Charles Leclerc était sous enquête après son dépassement agressif sur Alex Albon à la chicane de Tamburello, jugé potentiellement hors limites par la direction de course. Les commissaires ont examiné l'incident et décidé de ne pas infliger de sanction, notamment en raison du comportement du pilote Ferrari juste après l'action.

Selon le rapport officiel, Leclerc aurait forcé Albon à sortir de la piste à la sortie du virage 2, en possible infraction à l'article 2 b) du Chapitre IV de l'Annexe L du Code Sportif International. Après examen des données GPS, des caméras embarquées, de la vidéo et des chronos, les commissaires ont toutefois précisé que "le pilote de la voiture 16 a volontairement rendu la position avant la fin de l'enquête, afin d'atténuer l'infraction alléguée."

Cette restitution immédiate de place a conduit les commissaires à classer l'affaire sans suite : "Dans ces circonstances, aucune autre action n'a été entreprise." Une décision conforme au règlement, qui encourage les pilotes à corriger d'eux-mêmes une manœuvre limite, à condition que cela soit fait rapidement et sans ambiguïté.

Leclerc, qui avait reconnu que cette manœuvre se situait "clairement à la limite", en ressort donc sans pénalité, mais avec un rappel implicite sur l'équilibre entre agressivité et respect des limites du règlement sportif.

Il y a 1 minute

Détails sur le Grand Prix de F1 de Singapour 2023

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 Singapour | Marina Bay

Pneus
C3
C4
C5
Singapour
Course 15/22
FP1 15/09/2023 11:30
FP2 15/09/2023 15:00
FP3 16/09/2023 11:30
Qualifications 16/09/2023 15:00
Course 17/09/2023 14:00

 FALC (Faits à la con)

3 : kilogrammes perdus par les pilotes pendant cette course qui est chaude, extrêmement humide et exigeante physiquement.
13 : carton plein pour la Safety Car qui s'est montrée à 13 courses sur les 13 éditions de ce Grand Prix citadin asiatique.

 Les données sur le circuit

 Infos générales

Premier Grand Prix : 2008
Sens : antihoraire
Nombre de tours : 62
Nombre de zones DRS : 3

 Distances

Longueur du circuit : 4.940 km

Ou encore... 36 866 canettes de 250 mL de Red Bull couchées

Longueur de la course : 306.143 km

Ou encore... 2 284 649 canettes de 250 mL de Red Bull couchées

 Virages

Nombre de virages : 19
Nombre de virages à gauche : 12
Nombre de virages à droite : 7

 Les stands

Vitesse limite dans les stands : 60 km/h
Distance d'allée des stands sous limiteur de vitesse : 417.00 m
Temps nécessaire pour purger un Drive-Through : 27.00 s

 Chronos

Tour en course le plus rapide : 1:35.867 (Lewis Hamilton, 2023)
Tour le plus rapide : 1:30.984 (Carlos Sainz, 2023)

 Pole position

Côté de la pole position : droit
Distance de la pole au premier freinage : 197.00 m

 Accélérateur et boîte de vitesses

Temps à pleine charge : 51 %
Distance à pleine charge : 63 %
Consommation d'essence : élevée
Nombre de changements de vitesses en un tour : 64

Données F1 et Mercedes-AMG F1 Team, aucune affiliation ou autre. Ces données étaient valables avant que le Grand Prix de F1 ne se déroule.
Les éléments ont pu évoluer après le week-end de course : changement de tracé, nouveau record et etc.

 Les données pneumatiques Pirelli

 Pressions minimale de départ des slicks

Avant : 22.0 psi
Arrière : 19.0 psi

 Limites de carrossage

Avant : -3.50°
Arrière : -2.00°

 Pneumatique et piste

Evolution de la piste (FP1 aux qualifs) : élevée
Abrasion de l'asphalte : 3/5

 Résultats du Grand Prix de F1 de Singapour 2023

Pos. Pilote (Constructeur) Temps Pos. grille Gain/perte pos.* Vitesse moyenne Meilleur tour Points
1 C.Carlos SAINZ (Ferrari) 1:46:37.418 1   182.089 km/h 1:37.666 (T.47) 25
2 L.Lando NORRIS (McLaren) +0.812 4   2 181.384 km/h 1:38.046 (T.46) 18
3 L.Lewis HAMILTON (Mercedes) +1.269 5   2 185.507 km/h 1:35.867 (T.47) 16
4 C.Charles LECLERC (Ferrari) +21.177 3   1 180.961 km/h 1:38.275 (T.46) 12
5 M.Max VERSTAPPEN (Red Bull) +21.441 11   6 184.147 km/h 1:36.575 (T.61) 10
6 P.Pierre GASLY (Alpine) +38.441 12   6 180.957 km/h 1:38.277 (T.46) 8
7 O.Oscar PIASTRI (McLaren) +41.479 17   10 180.562 km/h 1:38.492 (T.46) 6
8 S.Sergio PÉREZ (Red Bull) +59.534 13   5 183.136 km/h 1:37.108 (T.61) 4
9 L.Liam LAWSON (AlphaTauri) +1:05.918 10   1 179.585 km/h 1:39.028 (T.47) 2
10 K.Kevin MAGNUSSEN (Haas) +1:12.116 6   4 181.271 km/h 1:38.107 (T.48) 1
11 A.Alexander ALBON (Williams) +1:13.417 14   3 182.696 km/h 1:37.342 (T.46)
12 G.Guanyu ZHOU (Alfa Romeo) +1:23.649 Stands   8 179.064 km/h 1:39.316 (T.46)
13 N.Nico HÜLKENBERG (Haas) +1:26.201 9   4 177.977 km/h 1:39.923 (T.50)
14 L.Logan SARGEANT (Williams) +1:26.889 18   4 180.491 km/h 1:38.531 (T.45)
15 F.Fernando ALONSO (Aston Martin) +1:27.603 7   8 184.374 km/h 1:36.456 (T.47)
16 G.George RUSSELL (Mercedes) Accident (T.61) 2   14 184.724 km/h 1:36.273 (T.46)
Ab V.Valtteri BOTTAS (Alfa Romeo) Technique (T.51) 16 181.330 km/h 1:38.075 (T.51)
Ab E.Esteban OCON (Alpine) Boîte de vitesses (T.42) 8 177.964 km/h 1:39.930 (T.33)
Ab Y.Yuki TSUNODA (AlphaTauri) Collision (T.0) 15 N/A N/A
F L.Lance STROLL (Aston Martin) Forfait N/A N/A

Les actus concernant le Grand Prix de F1 de Singapour 2023

Les brefs concernant le Grand Prix de F1 de Singapour 2023 (97)

Charles LECLERC | Ferrari
FIA

Charles Leclerc a pu revenir sur la victoire de Carlos Sainz à Singapour, un triomphe en saison de domination Red Bull, telle une île providentielle au milieu de l'océan. Il a ainsi évoqué le travail d'équipe, en particulier celui qui a permis à l'Espagnol de monter sur la plus haute marche du podium : "En ce qui concerne le travail avec Carlos, je pense que nous avons toujours bien travaillé ensemble, et c'était clair dès le samedi soir après les qualifications, mais probablement même avant les qualifications, que celui qui serait en tête serait aidé par la deuxième voiture. Donc c'était clair, et oui, nous avons fait du bon travail. Je suis donc vraiment heureux que l'équipe ait pu gagner, et cela me motive également et me donne un élan supplémentaire pour en remporter une avant la fin de la saison."

Esteban OCON | Alpine
FIA

Esteban Ocon content des pièces amenées à Singapour : "Nous avons apporté quelques mises à jour à Singapour, ce qui a vraiment fait une différence. L'équipe a fait un très bon travail par rapport à Monza, qui était une situation un peu extrême. Mais, vous savez, nous avons vraiment amélioré la voiture et avons beaucoup plus de performances. Nous avons retrouvé le Q3 pendant un moment et oui, en course, nous dépassions et étions vraiment en attaque, ce qui était un peu... Je ne vais pas dire inattendu, mais c'était en comparaison avec les autres courses. Et cela est vraiment dû au dur travail de l'équipe et chaque fois que nous apportons quelque chose, ça fonctionne. Donc oui, nous devons continuer à faire ce que nous faisons. Continuer à nous concentrer sur nous-mêmes et espérons que cela continuera bien sur cette lancée."

Alexander ALBON | Williams
FIA

Checo Pérez a mis au tapis Yuki Tsunoda au début de la course à Singapour, mais il a aussi sorti la Williams d'Alex Albon des points. Le pilote thaïlandais s'est vu poser la question suivante : "Est-ce que Checo Pérez est toujours sur ta liste de cartes de Noël ?"

La réponse d'Alex, expliquant que l'entente entre eux n'est pas rompue : "Vous devriez poser la question à Yuki aussi. Oui, bien sûr qu'il l'est. C'était un peu décevant, bien sûr, lors de la course de la semaine dernière, surtout pour nous qui ne marquons pas souvent des points, c'était dommage de ne pas en avoir marqué. Mais tout est pardonné. Nous allons maintenant à Suzuka, un circuit qui devrait être plus favorable pour notre voiture. C'était surtout décevant car nous n'avions pas beaucoup d'espoirs pour la course à Singapour la semaine dernière, et être dans une position où nous aurions presque pu marquer des points était excitant. Normalement, tant que nous restions en piste, nous aurions marqué quelques points. Mais ce n'était pas le cas."

Max VERSTAPPEN | Red Bull

Alors que les écuries se penchent sur la constance des décisions et demandent des explications sur les jugements rendus à Singapour, un chef d'écurie ayant même parlé de scandale d'après un rapport d'AMuS, il y a eu un petit échange entre Checo Pérez et, notamment, Lewis Hamilton et Charles Leclerc sur les gênes provoquées par Max Verstappen à Marina Bay. Retranscription :

Question par Adam Cooper – Motorsport.com : "Le week-end dernier, Max a eu deux incidents de gêne en qualifications, un dans la voie des stands, un sur la piste. Êtes-vous surpris qu'il s'en soit sorti avec des réprimandes et pas de pénalités sur la grille ? Avez-vous des inquiétudes quant à la cohérence des décisions ?"

Sergio Pérez : "Rien à dire à ce sujet."
Lewis Hamilton : "Tu es sûr ? Tu as toujours une opinion sur les choses."
SP : "Pas sur celle-ci. Que devrais-je dire sur celle-ci ? Je te le passe."
LH : "Est-il permis de se garer à la fin de la voie des stands lors de la sortie ?"
SP : "Ne pas attendre aussi longtemps, mais c'est probablement quelque chose qui sera autorisé à l'avenir."
LH : "Je pose simplement la question parce que je ne savais pas. Je ne sais vraiment pas quoi dire. Je ne les ai pas vraiment vus. Évidemment, j'étais dans la voie des stands lorsque tout le monde s'est arrêté et je ne pouvais pas voir ce qui se passait devant. Et nous travaillons toujours aussi étroitement que possible avec la FIA pour avoir de la cohérence, et il y a des variations, donc nous devons continuer à travailler dessus, c'est certain."
Esteban Ocon : "Je dois dire que je n'ai pas vu les incidents. Non, franchement, j'étais concentré sur moi-même plus que sur Max."
Charles Leclerc : "Oui, j'étais un peu surpris, surtout celui dans la voie des stands car cela pourrait ouvrir de mauvaises situations à l'avenir. Mais encore une fois, comme l'a dit Lewis, c'est toujours une discussion ouverte avec la FIA et nous essayons de leur expliquer notre point de vue pour améliorer les choses, et je suis sûr que nous aurons cette discussion demain soir lors du briefing."
Valtteri Bottas : "Oui, je n'ai en fait pas encore vu l'incident, donc nous devons d'abord y jeter un coup d'œil pour commenter."

Max VERSTAPPEN | Red Bull

Au Japon, Max Verstappen avoue qu'ils ont clairement été battu et c'est pourquoi il est détendu à ce sujet : "J'aurais bien sûr aimé gagner à Singapour, mais je savais aussi qu'un jour viendrait où je ne gagnerais pas ou quelque chose se passerait mal."

Il complète : "Nous n'avons pas gagné cette fois-ci : 'shit happens'. On continue ici et on essaie à nouveau."

Que pense-t-il de sa suprématie en 2023 ? "Comme notre domination n'était pas mauvaise pour le sport à mes yeux. Nous avons simplement fait mieux que les autres. Si les gens ne peuvent pas l'apprécier, alors vous n'êtes pas un vrai fan. À Singapour, d'autres équipes étaient mieux préparées que nous et méritaient donc de gagner. Parce qu’ils ont mieux performé, pas parce que certaines personnes auraient pu trouver cela ennuyeux auparavant."

George RUSSELL | Mercedes
FIA

Hamilton sur Russell ce week-end au #SingaporeGP : "Nous essayons tous d'être parfaits au millimètre près sur la piste et il est très facile de faire des erreurs. Il est également très facile pour n'importe lequel d'entre nous de se retrouver dans la position où George était. Il a conduit de manière phénoménale tout le week-end, c'était donc vraiment malheureux pour lui de finir ainsi au dernier tour. Mais il continue de grandir, il continue de s'améliorer, donc je sais qu'il va continuer à devenir de plus en plus fort et rapide et s'il y a une manière dont je peux aider, je ferai naturellement partie de cela au cours des deux prochaines années."

Carlos SAINZ | Ferrari
FIA

Carlos Sainz a répondu à une question concernant la stratégie de Ferrari et son rôle dans l'équipe par rapport à Charles Leclerc. À l'aspect de savoir si Ferrari avait parié sur lui pour la victoire, il a nié une telle intention de l'équipe : "Je ne pense honnêtement pas que l'équipe ait misé sur moi. Je pense que nous essayions de faire la meilleure course possible pour les deux voitures." Il explique que Leclerc maintenait un écart stratégique en prévision d'une éventuelle sortie de la Safety Car, ce qui s'est effectivement produit.

Sainz a également souligné sa confiance tout au long du week-end et surtout pendant la course : "Ce week-end, j'avais beaucoup de rythme et je me sentais en harmonie avec la voiture." Selon lui, cette harmonie et son contrôle sur la voiture lui ont permis de bien gérer les derniers tours avant la Safety Car et d'extraire le maximum des pneus Mediums.

Il conclut en notant que le rôle de la voiture de tête est toujours plus facile : "Bien sûr, lorsque vous êtes la voiture de tête, cela va toujours être plus facile."

Lewis HAMILTON | Mercedes
FIA

Lewis Hamilton a parlé de plusieurs aspects de la course, notamment la décision de s'arrêter aux stands pendant la VSC : "Je pense que nous devions prendre le risque, tenter de dépasser certains de ces gars et viser la victoire." Selon lui, l'équipe a fait un excellent travail, même si les opportunités de dépassement étaient limitées."

Cependant, il a ajouté que si c'était lui à la place de George Russell, il aurait probablement fait différemment : "Je pense que George était en deuxième position à ce moment-là, et peut-être que si j'avais été à sa place, je serais probablement resté en piste pour garder au moins la McLaren derrière moi."

Concernant sa performance par rapport à George Russell, Hamilton a noté qu'il était environ une demi-seconde plus rapide par tour, mais il a souligné : "Il est si difficile de dépasser ici, il faut environ une seconde et demie de déficit par rapport à la voiture de devant."

En parlant des opportunités manquées, il a reconnu que Carlos Sainz avait un très bon rythme et que s'il s'était mieux qualifié avec sa W14, il aurait peut-être été dans une meilleure position : "Je pense que si j'avais mieux qualifié hier, peut-être troisième, ou même en première ligne avec ces gars, peut-être que nous aurions été bien sûr dans une meilleure position."

Hamilton a conclu en disant qu'il était reconnaissant pour le travail de l'équipe et qu'il pense que "nous progressons."

Red Bull
FIA

Lewis Hamilton a sa petite théorie sur le mauvais week-end singapourien des Red Bull : "Ils travaillent sur la voiture de l'année prochaine, donc... ils ont moins de temps en soufflerie. Ils utilisent probablement une partie du temps de cette année pour celle de l'année prochaine, et ils auraient très certainement fait la transition avant nous."

Le fameux "wait and see" est de rigueur pour le Britannique : "Donc non, je pense que c'est simplement l'un des facteurs. Ils sont tellement en avance que peut-être qu'ils développent moins leur voiture actuelle et nous continuons à pousser pour développer la nôtre. Mais seul le temps nous le dira."

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