Avec un grip mécanique élevé mais un tracé étroit où dépasser reste un casse-tête, Imola demeure un circuit où la position en piste prime sur la pure performance pneumatique. Poleman pour la première fois sur le petit circuit italien, Oscar Piastri a donc en main la meilleure des cartes stratégiques : un plan médian vers la victoire, basé sur un arrêt unique.

Comme en 2024, le scénario privilégié reste le médium-dur, avec une fenêtre idéale resserrée autour des tours 19 à 25. C'est là que les leaders devraient plonger aux stands, sauf en cas de Safety Car. L'an passé, Verstappen, Norris et Leclerc l'avaient emporté avec cette approche, et rien n'indique qu'elle sera rendue caduque malgré le passage à une gamme plus tendre cette saison (C4-C5-C6).

Mais attention : cette souplesse pourrait piéger les excès d'optimisme. En cas de surchauffe ou de trafic, une deuxième neutralisation pourrait rendre viable une stratégie à deux arrêts. Pirelli estime un écart de seulement deux à trois secondes entre un médium-dur et un médium-dur-dur, mais avec 27 secondes perdues au stand, le pari semble risqué à moins d'un scénario mouvementé.

Dans le peloton, certains pourraient tenter l'inverse : un départ en durs pour aller loin (jusqu'au tour 44 idéalement) et chausser les médiums en profitant d'une neutralisation. Les Ferrari, Tsunoda ou Antonelli ont les profils pour y penser, d'autant qu'ils partent plus loin sur la grille. À l'image de Pérez en 2024, ce genre de stratégie peut se révéler payante en cas de course hachée.

Enfin, une inconnue météorologique subsiste. Si la pluie semble improbable, des averses localisées ne sont pas à exclure. Et avec un vent en rafales annoncé jusqu'à 35 km/h, Imola pourrait à nouveau surprendre. Les stratèges, eux, devront rester souples… et opportunistes.

Il y a 10 h

Yuki Tsunoda devra s'élancer depuis la voie des stands au Grand Prix d'Émilie-Romagne 2025. À la suite d'un changement de cellule de survie sur sa Red Bull RB21 n°22, l'équipe a reconstruit la monoplace avec plusieurs éléments de spécification différente. Conformément à l'article 40.9 a) du règlement sportif, cela entraîne automatiquement un départ depuis les stands.

Par ailleurs, le Japonais a dépassé le quota autorisé pour deux composants : il utilise désormais un troisième exemplaire de batterie (energy store) et d'électronique de contrôle (CE), alors que seuls deux sont autorisés sur l'ensemble de la saison. Les autres éléments remplacés (ICE, turbo, MGU-H, MGU-K, échappement) restent dans les limites du règlement. Le rapport technique a été validé par les commissaires et la feuille de déclaration a bien été soumise ce matin par Red Bull Racing.

Il y a 9 h

La FIA a publié la grille de départ définitive du Grand Prix d'Emilie-Romagne 2025. Imola verra donc Piastri en tête devant Verstappen et Russell, Norris complétant la deuxième ligne.

Au niveau des pénalisés, Tsunoda démarrera de la voie des stands. Et Colapinto se voit rétrograder d'une place, de la P15 à la P16 (si chère à Pérez fut un temps).

Il y a 8 h

Interrogé par Sky Sports sur l'éventualité d'un ordre d'équipe après la voiture de sécurité, Andrea Stella a confirmé que McLaren avait envisagé de demander à Oscar Piastri de laisser passer Lando Norris, avant de privilégier une approche plus équitable entre ses deux pilotes.

"C'est une chose à laquelle nous avons clairement pensé" a-t-il reconnu. "Nous voulions qu'Oscar ait sa propre chance au redémarrage. Donc, selon notre logique, si Lando était capable de dépasser Max, il aurait dû pouvoir dépasser Oscar assez facilement, étant donné que ce dernier était avec des pneus assez usés."

À défaut de consigne claire, McLaren s'en est remis à la performance pure. Norris a finalement pris le dessus sans incident. "En réalité, si l'écart de rythme était suffisant, les choses se seraient réglées naturellement. Nous sommes satisfaits de la manière dont les choses se sont déroulées."

Et de conclure en soulignant la prestation collective : "Les deux pilotes ont apporté un très bon résultat à l'équipe."

Il y a 4 h

Deuxième à l'arrivée du Grand Prix d'Émilie-Romagne, Lando Norris a reconnu que la course n'avait pas été simple face à une Red Bull une nouvelle fois très solide. S'il a réussi à dépasser son coéquipier dans les derniers tours, le Britannique n'a jamais pu menacer Max Verstappen sur le circuit d'Imola.

"C'était une course longue. Pas facile de dépasser, mais on a fait ce qu'on a pu. Max a fait une bonne course et nous n'avons pas pu suivre."

"On a eu une belle petite bagarre à la fin entre Oscar et moi, c'était tendu mais toujours fun."

"Une bonne course. Pour nous, en tant qu'équipe, faire deuxième et troisième c'est super. Bien sûr, on aimerait être là-haut à se battre contre Max, mais ils étaient trop forts pour nous aujourd'hui."

Interrogé plus tard par Sky Sports sur l'absence de consignes données à Piastri après la Safety Car, Norris a confirmé qu'il n'en attendait pas nécessairement.

"J'étais sur de meilleurs pneus, mais je ne m'attendais à rien. C'était quand même un duel difficile. On était proches au premier virage. C'est comme ça que ça doit se passer, évidemment."

"Je perds du temps à cause de ça, et lui aussi, mais c'est ce qu'on doit faire si on veut se battre pour un championnat."

"Si on essaie de rendre quelqu'un heureux, l'autre sera mécontent, donc c'est comme ça."

"Je pense qu'on a bien géré la situation, et que l'équipe a fait du bon travail."

Il y a 4 h

Oscar Piastri n'a pas converti sa pole en victoire ce dimanche à Imola. Surpris dès le départ par Max Verstappen, l'Australien a reconnu avoir commis une erreur en abordant Tamburello : "J'ai freiné trop tôt. C'était aussi une belle manœuvre de Max. C'est évidemment décevant, mais on a aussi pris quelques mauvaises décisions ensuite."

Déjà relégué derrière la Red Bull, Piastri a tenté un arrêt anticipé au 14e tour pour chausser les pneus durs, mais le pari s'est retourné contre lui. "Ce n'était clairement pas notre meilleur dimanche. Il y a pas mal de choses à revoir. Bravo à Max et à Red Bull. Ils ont fait du bon boulot et ils avaient le rythme aujourd'hui."

Le timing de la VSC, déclenché par l'abandon d'Esteban Ocon, a également joué contre lui. Verstappen et Norris ont pu s'arrêter sans perte majeure, tandis que Piastri n'avait plus de train neuf pour s'aligner sur la même stratégie : "La VSC est tombée parfaitement pour Max et Lando. J'avais déjà utilisé mes deux trains de pneus durs, donc la relance était vraiment difficile."

Dans les derniers tours, il a tenté de défendre face à Norris, mais n'a pas pu résister. "J'ai fait de mon mieux pour garder la deuxième place mais je n'avais plus assez d'adhérence." Et de revenir sur ce duel fratricide : "J'ai essayé de tenir, mais je manquais clairement de grip. Je savais qu'il finirait par passer, c'était inévitable. Mais je n'allais pas me laisser faire sans me battre."

Oscar Piastri est néanmoins dans une série de, désormais, six podiums consécutifs. Espérons que Monaco lui soit bénéfique.

Il y a 4 h

Sixième à l'arrivée du Grand Prix d'Émilie-Romagne, Charles Leclerc a livré une prestation très engagée dans le peloton, avec notamment des duels musclés face à Pierre Gasly et Alex Albon. Frustré par sa 11e place sur la grille, le pilote Ferrari a expliqué à Sky Sports avoir été contraint de prendre des risques pour tenter de sauver son week-end.

"Je le disais avant la course : c'est l'un de ces Grands Prix où il faut rouler avec le cœur et sortir un peu les coudes."

"Dans ces conditions, on est très souvent à la limite, parfois un peu au-delà."

Conscient du contexte difficile pour Ferrari, Leclerc n'a pas cherché à masquer sa frustration : "Quand on part onzième, en tant que pilote, je ne peux pas accepter la situation dans laquelle on se trouve."

Interrogé sur ses affrontements en piste, il a écarté toute responsabilité dans la manœuvre avec Pierre Gasly : "J'ai pris des risques. Mais avec Pierre, je ne pense pas avoir dépassé la limite ni être en faute. C'était un incident de course". Une analyse qui rejoint d'ailleurs celle du pilote Alpine lui-même, qui a reconnu s'être mal repositionné hors trajectoire en voulant lui laisser de la place.

Sur sa défense rugueuse face à Albon, Leclerc a été plus nuancé : "Avec Alex, c'était clairement à la limite, c'est certain." Dans une autre intervention, il a précisé qu'il s'était contenté d'exploiter les règles telles qu'elles sont écrites, admettant que ce n'est pas forcément beau à voir, mais que c'est ce qu'il faut faire dans ce genre de course.

Il y a 4 h

Max Verstappen a remporté une victoire sans bavure au Grand Prix d'Émilie-Romagne, sa deuxième de la saison, en s'imposant dès le départ face à Oscar Piastri. Le Néerlandais a ensuite déroulé sa course en tête, maîtrisant parfaitement les deux neutralisations et profitant d'une Red Bull nettement plus compétitive que vendredi.

"Le départ n'a pas été particulièrement bon, mais j'étais sur la trajectoire extérieure, la ligne normale, alors je me suis dit ‘je vais tenter de plonger à l'extérieur' — et ça a très bien marché."

Grâce à ce dépassement, Verstappen a pu imprimer son rythme : "Ça a libéré notre potentiel, car une fois en tête, la voiture était bonne. Je pouvais gérer mes pneus."

Il a souligné les progrès réalisés en seulement 48 heures : "Grosse amélioration par rapport à vendredi, et je suis très content de ça."

Le timing du VSC, déclenché au 29e tour, a joué en sa faveur : "Le VSC est tombé au bon moment pour rentrer aux stands. Même après ça, en pneus durs, on avait un bon rythme. Puis il y a eu la Safety Car, donc tout le peloton s'est regroupé. Mais à la relance, on a bien géré les choses et on a ramené la victoire."

Verstappen a salué le travail collectif dans un week-end important pour Red Bull : "Je suis incroyablement fier de tout le monde. C'était une semaine très importante pour nous. La voiture a très bien fonctionné. Et l'exécution de la course, le moment choisi pour les arrêts comme les arrêts eux-mêmes, tout a été très bien fait."

À la radio, Christian Horner n'a pas manqué de souligner la symbolique de cette victoire : "Waouh Max. 400 Grands Prix et tu gagnes celui-là. Superbe course, superbe week-end. Tu as vraiment dominé."

Ce à quoi Verstappen a répondu : "Super week-end. Exécution parfaite dans tous les domaines. Merci beaucoup, et pour notre 400e course ! Un samedi et un dimanche très solides. C'est mérité. Beau boulot."

Interrogé par Sky Sports, Horner est revenu sur le dépassement clé du premier virage : "Ce virage 1, c'était à quitte ou double. Oscar a été correct, il lui a laissé la place, mais Max venait de loin et il s'est engagé complètement. C'est ça qui a tout déclenché. On ne l'a plus revu ensuite. Il est incroyablement décisif. Il est juste exceptionnel dans ces situations."

Le directeur de Red Bull a par ailleurs clarifié les priorités : "J'ai toujours dit que ce championnat est un marathon. On est à la septième course et on en a gagné deux. Ce qui compte, c'est la position à la fin. Il faut rester dans le rythme pendant cette phase. On retrouve notre forme. Le week-end prochain, ce sera un défi complètement différent, et il y aura ensuite un changement de règlement." Et de conclure sans ambiguïté : "Notre priorité totale, c'est le championnat pilotes. On a un numéro 1 très clair dans l'équipe, et c'est là que se concentre notre objectif."

Il y a 4 h

Parti 12e sur la grille, Lewis Hamilton a conclu son Grand Prix d'Émilie-Romagne à la quatrième place, au terme d'une course qu'il juge globalement réussie, autant sur le plan personnel que collectif. Le Britannique s'est montré agréablement surpris par la compétitivité retrouvée de sa Ferrari à Imola.

"Je ne m'attendais vraiment pas à finir quatrième aujourd'hui", a-t-il avoué sur Sky Sports.

"Je ne savais pas jusqu'où on pourrait remonter, vu notre position de départ, mais la voiture a vraiment été excellente. L'équipe a fait un travail fantastique sur la stratégie, tout a été parfait."

Hamilton a tenu à souligner la qualité des échanges avec son ingénieur Riccardo Adami : "Je pense qu'on progresse petit à petit, et je trouve que Riccardo et moi avons fait un super boulot en termes de communication."

"J'étais calme, donc je pense qu'il l'était aussi, et toute l'équipe a gardé son calme pour exécuter la stratégie. Les arrêts aux stands ont aussi été parfaits."

À l'arrivée, le septuple champion du monde regrettait presque de ne pas avoir eu quelques tours de plus : "Dans l'ensemble, c'était super. J'espérais quelques tours supplémentaires. Évidemment, la Safety Car nous en a privés, sinon on aurait peut-être pu se battre pour le podium."

Il y a 4 h

Charles Leclerc était sous enquête après sa défense musclée sur Alex Albon à la chicane de Tamburello, jugée potentiellement hors limites par la direction de course. Les commissaires ont examiné l'incident et décidé de ne pas infliger de sanction, notamment en raison du comportement du pilote Ferrari juste après l'action.

Selon le rapport officiel, Leclerc aurait forcé Albon à sortir de la piste à la sortie du virage 2, en possible infraction à l'article 2 b) du Chapitre IV de l'Annexe L du Code Sportif International. Après examen des données GPS, des caméras embarquées, de la vidéo et des chronos, les commissaires ont toutefois précisé que "le pilote de la voiture 16 a volontairement rendu la position avant la fin de l'enquête, afin d'atténuer l'infraction alléguée."

Cette restitution immédiate de place a conduit les commissaires à classer l'affaire sans suite : "Dans ces circonstances, aucune autre action n'a été entreprise." Une décision conforme au règlement, qui encourage les pilotes à corriger d'eux-mêmes une manœuvre limite, à condition que cela soit fait rapidement et sans ambiguïté.

Leclerc, qui avait reconnu que cette manœuvre se situait "clairement à la limite", en ressort donc sans pénalité, mais avec un rappel implicite sur l'équilibre entre agressivité et respect des limites du règlement sportif.

Il y a 4 h

Détails sur le Grand Prix de F1 d'Italie 2023

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 Italie | Monza

Pneus
C3
C4
C5
Italie
Course 14/22
FP1 01/09/2023 13:30
FP2 01/09/2023 17:00
FP3 02/09/2023 12:30
Qualifications 02/09/2023 16:00
Course 03/09/2023 15:00

 FALC (Faits à la con)

Le circuit de Monza est l'un des tracés les plus sensibles à la puissance en Formule 1. Même une légère augmentation de puissance peut avoir un impact considérable sur le temps de chaque tour. Cela s'explique en partie par les longues lignes droites, mais également par les sorties de virages lents sur ces lignes droites, qui exigent bien plus de puissance dans les zones d'accélération.
L'adhérence mécanique joue un rôle crucial en raison du grand nombre de ces zones d'accélération après les virages lents. Le circuit impose l'une des plus fortes exigences en matière de traction de la saison.
La nature à haute vitesse signifie que le Grand Prix d'Italie est souvent l'une des courses les plus courtes de l'année, si elle se déroule sans interruption. En général, il faut environ une heure et quinze minutes depuis le début de la course jusqu'au drapeau à damier.
Plusieurs virages, tels qu'Ascari, sont fortement influencés par la capacité de la voiture à négocier les vibreurs à l'entrée. Si la voiture est stable, les pilotes peuvent attaquer beaucoup plus facilement, mais beaucoup de temps peut être perdu s'ils n'y parviennent pas.
Lors de la sortie de virage, les vibreurs ont tendance à offrir une adhérence médiocre et une conduite cahoteuse, ce qui pousse parfois les pilotes à éviter complètement les bordures de sortie afin d'obtenir la meilleure trajectoire en sortie du virage.

 Les données sur le circuit

 Infos générales

Premier Grand Prix : 1950
Sens : horaire
Nombre de tours : 53
Nombre de zones DRS : 2

 Distances

Longueur du circuit : 5.793 km

Ou encore... 43 231 canettes de 250 mL de Red Bull couchées

Longueur de la course : 306.720 km

Ou encore... 2 288 955 canettes de 250 mL de Red Bull couchées

 Virages

Nombre de virages : 11
Nombre de virages à gauche : 4
Nombre de virages à droite : 7

 Les stands

Vitesse limite dans les stands : 80 km/h
Distance d'allée des stands sous limiteur de vitesse : 417.00 m
Temps nécessaire pour purger un Drive-Through : 19.00 s

 Chronos

Tour en course le plus rapide : 1:21.046 (Rubens Barrichello, 2004)
Tour le plus rapide : 1:18.887 (Lewis Hamilton, 2020)

 Pole position

Côté de la pole position : gauche
Distance de la pole au premier freinage : 458.00 m

 Accélérateur et boîte de vitesses

Temps à pleine charge : 77 %
Distance à pleine charge : 80 %
Consommation d'essence : élevée
Nombre de changements de vitesses en un tour : 40

Données F1 et Mercedes-AMG F1 Team, aucune affiliation ou autre. Ces données étaient valables avant que le Grand Prix de F1 ne se déroule.
Les éléments ont pu évoluer après le week-end de course : changement de tracé, nouveau record et etc.

 Les données pneumatiques Pirelli

 Pressions minimale de départ des slicks

Avant : 24.5 psi
Arrière : 22.5 psi

 Limites de carrossage

Avant : -3.00°
Arrière : -2.00°

 Pneumatique et piste

Evolution de la piste (FP1 aux qualifs) : moyenne
Abrasion de l'asphalte : 3/5

 Résultats du Grand Prix de F1 d'Italie 2023

Pos. Pilote (Constructeur) Temps Pos. grille Gain/perte pos.* Vitesse moyenne Meilleur tour Points
1 M.Max VERSTAPPEN (Red Bull) 1:13:41.143 2   1 244.659 km/h 1:25.240 (T.33) 25
2 S.Sergio PÉREZ (Red Bull) +6.064 5   3 243.853 km/h 1:25.522 (T.39) 18
3 C.Carlos SAINZ (Ferrari) +11.193 1   2 243.912 km/h 1:25.501 (T.30) 15
4 C.Charles LECLERC (Ferrari) +11.377 3   1 243.687 km/h 1:25.580 (T.38) 12
5 G.George RUSSELL (Mercedes) +23.028 4   1 242.929 km/h 1:25.847 (T.38) 10
6 L.Lewis HAMILTON (Mercedes) +42.679 8   2 243.682 km/h 1:25.582 (T.29) 8
7 A.Alexander ALBON (Williams) +45.106 6   1 241.405 km/h 1:26.389 (T.33) 6
8 L.Lando NORRIS (McLaren) +45.449 9   1 242.092 km/h 1:26.144 (T.24) 4
9 F.Fernando ALONSO (Aston Martin) +46.294 10   1 242.201 km/h 1:26.105 (T.43) 2
10 V.Valtteri BOTTAS (Alfa Romeo) +1:04.056 14   4 242.531 km/h 1:25.988 (T.27) 1
11 L.Liam LAWSON (AlphaTauri) +1:10.638 12   1 242.944 km/h 1:25.842 (T.44)
12 O.Oscar PIASTRI (McLaren) +1:13.074 7   5 245.142 km/h 1:25.072 (T.43)
13 L.Logan SARGEANT (Williams) +1:18.557 15   2 240.152 km/h 1:26.840 (T.16)
14 G.Guanyu ZHOU (Alfa Romeo) +1:20.164 16   2 242.545 km/h 1:25.983 (T.35)
15 P.Pierre GASLY (Alpine) +1:22.510 17   2 243.181 km/h 1:25.758 (T.44)
16 L.Lance STROLL (Aston Martin) +1:27.266 20   4 240.770 km/h 1:26.617 (T.31)
17 N.Nico HÜLKENBERG (Haas) +1 tour (T.50) 13   4 242.796 km/h 1:25.894 (T.50)
18 K.Kevin MAGNUSSEN (Haas) +1 tour (T.50) 19   1 241.716 km/h 1:26.278 (T.42)
Ab E.Esteban OCON (Alpine) Direction (T.39) 18 239.812 km/h 1:26.963 (T.33)
Ab Y.Yuki TSUNODA (AlphaTauri) Moteur (T.0) 11 N/A N/A

Les actus concernant le Grand Prix de F1 d'Italie 2023

Les brefs concernant le Grand Prix de F1 d'Italie 2023 (72)

Max VERSTAPPEN | Red Bull

Helmut Marko dévoile le supposé problème de Max Verstappen à la fin du Grand Prix d'Italie : "Nous avons demandé à Max de ralentir dans la phase finale en raison de la température des pneus, afin qu'il puisse conduire la voiture en toute sécurité jusqu'à l'arrivée."

Fernando ALONSO | Aston Martin
F1 DAZN

Alors que les Aston Martin brillaient en début de saison, et encore un peu à Zandvoort, Lance Stroll disait que la voiture n'avait pas de rythme à Monza.

Fernando Alonso, son coéquipier, à la sortie du cockpit, expliquait : "Je pense que c'est ce que nous méritions aujourd'hui. Nous n'étions bons que pour la neuvième place et nous devons faire mieux la prochaine fois. Nous n'avions pas la vitesse, dès le premier tour, je me sentais un peu lent."

Il exhorte l'écurie d'analyser ça pour ne pas reproduire un si faible rythme au prochain Grand Prix : "Nous devons examiner les raisons pour lesquelles ce circuit est un peu plus difficile pour nous et nous concentrer à Singapour pour avoir un meilleur week-end."

Interrogé sur ce qu'il et l'équipe peuvent encore retirer de Monza, il a ajouté : "Nous apprenons beaucoup. Évidemment, à chaque tour que nous faisons, nous constatons des éléments sur la voiture qui ne sont peut-être pas dans la plage de performance que nous visons, et nous essayons d'en tirer des enseignements."

Et Mike Krack, directeur de l'écurie britannique, est en phase avec son pilote : "Gagner quelques points avec Fernando Alonso a été comme une petite consolation après un week-end très difficile à Monza."

"Nous avons toujours su que Monza ne serait pas une très bonne piste pour nous et nous devons maintenant profiter de ces leçons pour l'AMR24", a admis Krack.

Et il répond aux souhaits du double champion du monde espagnol : "Nous allons travailler dur pour retrouver une position beaucoup plus compétitive à Singapour."

Max VERSTAPPEN | Red Bull

AMuS revient sur les soucis de fin de course de Verstappen... mais le mystère semble planer : "Une fois en tête, Verstappen a su gérer son avance et réagir à la tactique de ses poursuivants. Seulement vers la fin, l'ingénieur en course Gianpiero Lambiase a soudainement été pris de panique."

Panique à bord chez Red Bull : "Il a fermement demandé à son protégé de ralentir et de lever le pied tôt avant les virages. Ainsi, l'écart de 12,3 secondes au tour 46 s'est réduit à 6,0 secondes à l'arrivée."

Le média allemand précise alors : "Il est resté incertain si la Red Bull était à court de carburant ou si des problèmes techniques se posaient".

Le mystère reste entier.

Oscar PIASTRI | McLaren

Durant la course à Monza, Norris et Piastri se sont livrés à une bataille intense. Bien que la plupart du temps, leur conduite ait été loyale, un moment particulièrement tendu s'est produit lorsque les voitures McLaren se sont frôlées à la chicane du premier virage.

Lorsque Piastri est sorti des stands, il a croisé la trajectoire de Norris, qui avait déjà effectué son arrêt, dans ce virage. L'Australien était à l'intérieur pour la première partie de la chicane, et c'est à ce moment-là que leurs roues se sont touchées.

Heureusement, ni l'un ni l'autre n'a subi de dommages significatifs, et aucune sanction n'a été infligée par les commissaires de course. Cependant, le directeur d'équipe, Andrea Stella, était profondément contrarié par le comportement des deux pilotes et les a accusés de privilégier leurs ambitions personnelles aux objectifs de l'équipe.

"Il ne devrait jamais y avoir de contact entre deux voitures McLaren", a déclaré l'Italien après sa course à domicile. "Il y a eu un contact, ce qui ne correspond pas à notre façon de courir chez McLaren. Ce qui est important, c'est d'avoir des paramètres clairs sur ce que vous considérez comme acceptable et ce que vous considérez comme inacceptable."

"Ce n'est pas une question d'émotion, c'est comme pour d'autres choses. Vous traitez la course de la même manière. Il est très clair que pour n'importe quel pilote, il y a quelque chose de plus grand que lui. C'est l'équipe."

Le team principal de McLaren voulait tout de même tout réviser calmement pour mieux comprendre et éventuellement sermonner ses pilotes : "Je dois revoir. Comme pour toutes les choses, nous le ferons calmement. Il n'y a rien d'urgent à faire. Nous prendrons les ajustements nécessaires. C'est toujours un peu délicat lorsque vous sortez des stands, surtout avec des pneus durs."

"Il se pourrait que certainement Oscar cherchait à voir où il pouvait se positionner pour garder sa place. Mais avec des pneus plus froids, cela pourrait être légèrement plus difficile qu'il ne l'avait prévu. Nous pourrions absolument conclure que c'est simplement un petit jugement erroné."

"Les deux pilotes étaient conscients qu'il ne devait y avoir aucun contact entre deux McLaren, et c'était juste un problème d'exécution - nous avons tous des problèmes d'exécution. Si le contact est dû au fait qu'il y avait de la pression en raison de la stratégie de l'undercut, alors nous avons quelque chose à revoir. Parce que cela signifie que les pilotes mettent leur équipe en danger pour s'affirmer. Ce n'est pas acceptable."

"Mon rôle est de leur donner des principes et un paramètre clair dans lequel ils peuvent courir... En ce qui concerne la manière de rester dans le paramètre, ce n'est pas à nous de le dire car nous ne sommes pas les pilotes. C'est en eux d'avoir les compétences pour dire, 'Les pneus sont un peu froids, peut-être que je dois prendre plus de marge'. Ils doivent comprendre qu'il n'y a pas moyen que cette limite soit dépassée."

Lewis HAMILTON | Mercedes

Au 41e tour, après s'être rapidement rapproché d'Oscar Piastri, qui occupait alors la huitième place, Lewis Hamilton allait effectuer une manœuvre apparemment simple à la deuxième chicane. Cependant, la Mercedes a dévié vers la droite et est entrée en collision avec la McLaren.

Les dommages résultants ont contraint Piastri à effectuer un arrêt aux stands pour remplacer son aileron avant et l'ont relégué en dehors des points. Pendant ce temps, Hamilton a réussi à dépasser Alex Albon et Lando Norris pour finir sixième, malgré une pénalité de cinq secondes pour cet incident.

"J'ai apprécié la bataille que j'ai eue à la fin", a déclaré Hamilton. "C'était un peu malheureux, et j'ai mal évalué l'écart que j'avais avec Piastri juste à la fin."

Le septuple champion du monde britannique endosse totalement la responsabilité de l'accrochage : "C'était totalement de ma faute, et je suis allé m'excuser immédiatement auprès de lui, et nous avançons."

Malgré un après-midi frustrant, Piastri a admis qu'il ne pouvait pas demander grand-chose de plus à Hamilton que les excuses qui sont venues dès la fin de la course.

"L'incident avec Lewis, il a probablement débordé un peu plus qu'il ne le pensait", a déclaré Piastri. "Les commissaires ont rendu leur verdict, et il s'est excusé, donc il n'y a rien de plus que je puisse demander ou faire à ce stade."

Carlos SAINZ | Ferrari

Un arrêt au stand plus tôt de Carlos Sainz juste après le dépassement de Verstappen aurait-il pu permettre d'augmenter les chances de Ferrari de reprendre la tête ? Fred Vasseur en doute : "Cela aurait été très tôt. Nous n'avions jamais effectué un relais aussi long avec les pneus durs auparavant. On pouvait voir que même Max avait des problèmes dans les derniers tours."

Max VERSTAPPEN | Red Bull

Verstappen : un bon rythme, il était bien sur les pneus mais les Ferrari avaient une telle vitesse de pointe !

Il a été patient et a dû gérer ses pneus pour attaquer au bon moment. Et quand Sainz a bloqué ses roues, il a pu ressortir plus fort et prendre l'avantage.

Le Néerlandais a évoqué qu'il a eu un petit souci à la fin mais ça a pu être géré car il avait de l’avance.

Charles LECLERC | Ferrari

Leclerc : un résultat agréable !... même si la P3 aurait été plus douce.

Dans sa bataille avec Sainz, il a pris quelques risques à la fin mais c’est le jeu, il s’est [lui aussi] bien amusé et ça s’est bien terminé.

Carlos SAINZ | Red Bull

Pérez : il a été difficile de dépasser. Les bonnes sorties de la Parabolica ont beaucoup aidé. Il a tapé énormément dans ses pneus.
Il bloquait sur Charles avec DRS mais c’est passé.

Il note beaucoup de progrès en termes de réglages. Ainsi, il se sent bien dans sa F1.

Avec cette P2, c'est le meilleur résultat qu'il pouvait espérer.

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