McLaren continue d'imprimer son rythme à Barcelone. Oscar Piastri a signé le meilleur chrono de la troisième et dernière séance d'essais libres du Grand Prix d'Espagne 2025, devançant son coéquipier Lando Norris de plus d'une demi-seconde. Avec un tour en 1:12.387, l'Australien a frappé fort à l'approche des qualifications, reléguant Charles Leclerc à sept dixièmes et Max Verstappen à près d'une seconde.

La séance a commencé calmement, avec Franco Colapinto en éclaireur, désireux de rattraper le temps perdu lors des EL1. Fernando Alonso, très applaudi, s'est offert un tour de chauffe lent ponctué d'un salut à la foule, tandis que les premiers temps significatifs tardaient à tomber sur une piste plus fraîche.

Yuki Tsunoda a brièvement mené les débats en pneus médiums, mais Norris s'est rapidement installé au sommet avant d'être surpassé à son tour par Russell. Verstappen et Sainz se plaignaient d'un manque d'adhérence, tandis que Bearman et Lawson commettaient chacun une erreur au large, échappant de peu aux graviers.

La montée en puissance s'est faite dans la dernière demi-heure, lors des simulations de qualifications. Norris a tenté de détrôner Verstappen mais a dû couper son effort après un survirage au virage 9, son ingénieur évoquant un phénomène de marsouinage. Piastri, lui, a réalisé un tour propre et incisif, établissant le meilleur temps du week-end jusqu'ici, sans contestation.

Verstappen a tenté une réplique tardive, en vain : il échoue cinquième derrière Russell. Hadjar impressionne encore avec le sixième chrono devant Antonelli, Alonso, Hamilton et Lawson. Bortoleto (11e) et Hülkenberg (12e) placent les deux Kick Sauber juste devant Sainz. Tsunoda, Stroll et Gasly se tiennent dans un mouchoir, tandis que Colapinto, Ocon, Albon et Bearman ferment la marche.

McLaren aborde donc les qualifications en position de force, avec une monoplace visiblement à l'aise sur tous les composés et un duo de pilotes affûté. Le verdict tombera à 16h00.

Il y a 22 h

Après une séance de qualifications frustrante sur le circuit de Barcelone, Charles Leclerc s'est arrêté à la septième place sur la grille. Interrogé par Sky Sports F1, le Monégasque a mis en lumière un choix stratégique délibéré, mais coûteux, concernant sa gestion des pneumatiques. Il a expliqué : "Je n'avais plus de pneus. Je pense qu'on était une des seules voitures à n'avoir que quatre trains de tendres neufs pour toute la qualif. Tous les autres autour de nous en avaient cinq."

Leclerc précise que ce scénario avait été anticipé dès l'entame de la séance, ayant choisi de limiter sa consommation de gommes : "Je savais donc déjà que ce serait difficile, et j'ai voulu me limiter à trois trains de tendres, ce qui complique beaucoup les choses. J'en prends la responsabilité car l'équipe avait suggéré une autre approche, mais je suis plutôt content de mon choix."

Une décision assumée, qui sacrifiait les qualifications dans l'espoir d'une meilleure position stratégique en course. Leclerc l'admet sans détour : "Oui, j'ai sacrifié aujourd'hui, j'espère que ça paiera demain. Si ce n'est pas le cas, ce sera ma faute."

Interrogé sur ses ambitions pour la course, le pilote Ferrari reste ambitieux malgré sa position de départ : "Le podium. Je pense que le rythme en course est bon, tout dépendra de notre capacité à dépasser."

Dans une équipe Ferrari qui cherche à retrouver un élan après un début de triple-header compliqué, Leclerc mise clairement sur le dimanche pour renverser la situation, quitte à avoir joué une carte risquée en amont.

Il y a 18 h

inquième sur la grille de départ du Grand Prix d'Espagne 2025, Lewis Hamilton a exprimé une réelle satisfaction au micro de Sky Sports F1, après avoir vécu un vendredi compliqué en raison d'un problème aérodynamique. Le septuple champion du monde a expliqué : "C'était plutôt bon. Le vendredi avait bien commencé, mais on a eu un problème avec le fond plat, donc j'ai perdu beaucoup d'appui en EL2 et l'équilibre de la voiture a changé de manière radicale."

Un souci d'autant plus déconcertant que rien, a priori, n'avait été modifié : "C'était un peu déroutant car on n'avait pratiquement rien changé, et tout à coup ce problème est apparu."

Mais les corrections apportées par l'équipe ont visiblement porté leurs fruits, offrant à Hamilton une monoplace plus stable et performante pour la suite du week-end : "On a résolu le souci pour aujourd'hui, et la voiture était bien plus facile à piloter, bien plus agréable. On a clairement progressé en qualifications pour aller en Q3 et se placer dans le top 5. J'en suis vraiment content."

Abordant ensuite la course, Hamilton s'attend à un peloton extrêmement serré, où les écarts se jouent à rien : "J'ai hâte. J'ai pu faire un petit relais long hier. Ce sera serré entre tout le monde. C'est fou comme tout est proche. Un demi-dixième peut vous faire passer de la sixième à la onzième place."

Le Britannique évoque également les enjeux stratégiques d'un dimanche qui s'annonce ouvert : "Le relais long sera difficile pour tout le monde. La plupart ont des tendres et un seul médium. Charles et quelques autres ont deux médiums."

"Quelles seront les meilleures gommes ? Quelle sera la meilleure stratégie ? La clé sera de réussir un bon départ. Mon objectif est d'essayer de décrocher un podium. Ça fait une éternité que je n'en ai pas eu."

Toujours en quête de son premier podium (hors Sprint) en 2025, Hamilton semble enfin retrouver une base technique plus solide. De quoi envisager un dimanche plus souriant pour Mercedes, sur un tracé catalan exigeant mais révélateur.

Il y a 18 h

Interrogés après les qualifications du Grand Prix d'Espagne 2025, les pilotes McLaren ont tenu à clarifier une séquence remarquée au début de la Q3, lorsque Lando Norris a semblé tenter de profiter de l'aspiration d'Oscar Piastri dans la ligne droite. Une manœuvre qui a pu apparaître comme calculée — mais qui ne l'était visiblement pas... surtout que Piastri a coupé le "don d'aspiration" juste après avoir passé la ligne chronométrique.

Oscar Piastri, auteur de la pole position, a d'abord expliqué qu'il n'y avait rien de prémédité : "Je suis sorti très tôt pour le premier run en Q3, et je pense que c'est juste une coïncidence si Lando s'est retrouvé derrière moi au moment d'ouvrir son tour."

S'il admet que la situation peut surprendre sur le moment, l'Australien insiste sur la transparence au sein de l'équipe : "Évidemment, quand on passe la ligne pour commencer son tour, ce n'est peut-être pas la sensation la plus agréable, mais on en discutera."

"Il n'y a rien d'anormal là-dedans, à moins que Lando ne révèle un plan machiavélique qu'il aurait monté avec Will [Joseph, son ingénieur de course] ! Je pense que c'est juste une coïncidence."

Une version appuyée, sur un ton plus léger, par Lando Norris lui-même, qui en plaisante d'emblée : "On avait tout planifié depuis le début du week-end !"

Plus sérieusement, le Britannique confirme qu'il n'y avait aucune anticipation : "Non, je ne savais pas qu'Oscar allait sortir en premier, pour être honnête. J'essayais juste de choper une aspiration de quelqu'un."

"Je pense que je n'ai pas eu de chance que ce soit Oscar. C'était juste une coïncidence. J'étais dixième ou quelque chose comme ça dans la file. On attend deux minutes dans la voie des stands, donc on ne sait jamais de qui on va pouvoir prendre l'aspiration. C'était une coïncidence."

L'épisode, anodin sur le fond, témoigne surtout de la bonne humeur entre les deux pilotes McLaren, pourtant en lutte directe pour la victoire depuis plusieurs courses.

Il y a 17 h

Quatrième sur la grille du Grand Prix d'Espagne 2025, George Russell a confirmé au micro de Sky Sports F1 que Mercedes continue de briller en qualifications. Mais le Britannique sait que le défi principal reste à venir, tant la course s'annonce exigeante sur le plan stratégique.

"On sait qu'on a une voiture rapide le samedi. On fait de notre mieux pour qu'elle le soit aussi le dimanche."

Russell anticipe un scénario semblable à celui de Bahreïn, avec une forte dégradation des pneus et plusieurs arrêts : "D'après ce qu'on a vu jusqu'ici, ce sera une course compliquée, un peu comme à Bahreïn avec beaucoup de surchauffe et une stratégie à deux arrêts. On a vu à quel point McLaren y avait été dominante."

Confiant sur sa position de départ, Russell se prend à espérer un scénario identique à celui de 2024 : "Mais qui sait ? J'étais quatrième au départ l'an dernier et j'avais pris un bon envol. Si on peut reproduire ça, ce sera bien."

La course pourrait aussi se jouer sur des choix stratégiques très ouverts, puisque les trois types de gommes apparaissent viables : "Il y aura des stratégies différentes. Les trois types de pneus ont l'air assez proches."

Contrairement à Imola, où les écarts de durabilité entre les composés étaient très marqués, Barcelone offre plus de liberté dans les fenêtres d'arrêt : "Si on part en tendres par exemple, comparé aux durs, le moment de l'arrêt est espacé de cinq tours à peine. Ce n'est pas comme à Imola où les tendres ne tenaient que huit tours et les médiums trente."

Dans ce contexte d'incertitude stratégique, Russell espère bien concrétiser cette position en deuxième ligne : "Je serais vraiment content si on pouvait se battre pour le podium."

Mercedes n'a pas encore renoué avec le podium en 2025, mais les signaux du week-end catalan laissent entrevoir une opportunité réelle pour Russell.

Il y a 17 h

Après les qualifications du Grand Prix d'Espagne, Andrea Stella s'est exprimé au micro de Sky Sports F1 sur plusieurs sujets-clés de l'actualité du paddock, à commencer par la fameuse directive technique sur la flexibilité des ailerons. Un changement réglementaire très commenté, mais que le patron de McLaren juge largement surestimé.

"La directive technique a beaucoup fait parler, mais elle était assez négligeable. Elle allait toujours avoir un impact mineur si l'on regarde les chiffres."

"C'était divertissant d'avoir ce genre de débat, mais nos simulations montraient que l'impact serait très limité. Nous n'étions pas inquiets à ce sujet."

Revenu sur la lutte au championnat, Stella refuse de résumer l'enjeu à un duel interne entre Piastri et Norris, malgré les excellentes performances des deux pilotes. Pour lui, Max Verstappen reste un prétendant évident : "En ce qui concerne les pilotes, Verstappen est toujours là. Je ne l'exclurais pas de la lutte pour le titre."

"C'est Max Verstappen dans une Red Bull. Nous ne pensons certainement pas qu'à un duel entre Lando et Oscar."

Quant à cette possible bataille interne, Stella insiste sur la façon dont McLaren s'est préparée à cette configuration en misant sur une structure solide et équitable : "Cette bataille est excitante. C'est pour cela que Zak et moi avons tant travaillé : avoir une voiture compétitive avec deux pilotes capables de jouer le titre, et faire en sorte qu'à un moment donné le championnat se joue entre eux."

"C'était notre mission depuis le début. Je pense que nous abordons cette situation avec des principes clairs, auxquels Lando et Oscar adhèrent pleinement."

"Nous voulons voir une belle bataille, et nous avons hâte de vivre la suite de la saison."

Interrogé plus en détail sur la gestion de cette rivalité, le patron italien évoque un cadre de travail déjà bien installé : "Nous avons notre propre approche de la course, un processus en place entre Lando et Oscar depuis des mois."

"Elle repose sur des principes, mais lorsqu'il s'agit de se battre contre son coéquipier ou une autre voiture, on ne peut pas tout encadrer de manière rigide."

"Nous avons confiance en nos pilotes. C'est ce qui compte le plus. Nous échangeons constamment avec eux."

"Je suis certain que ce sera une bataille palpitante et équitable jusqu'au bout du championnat."

McLaren a deux pilotes en lice pour le titre, et un encadrement déterminé à favoriser une compétition saine — sans pour autant perdre de vue la menace que représente toujours Max Verstappen.

Il y a 17 h

Troisième à l'issue des qualifications du Grand Prix d'Espagne 2025, Max Verstappen a reconnu sans détour la supériorité de McLaren ce week-end. Malgré une exécution solide de la part de Red Bull, le Néerlandais estime que ce résultat reflète fidèlement le niveau de performance de sa RB21 sur le circuit de Barcelone.

"Nous avons été en retrait tout le week-end par rapport à eux [McLaren]. On a bien exécuté notre programme."

Dans ces conditions, Verstappen ne nourrit aucun regret sur sa position sur la grille : "La troisième place, c'est à peu près là où on devait être. C'est sympa. Ici, tout repose sur le fait d'extraire le maximum de la voiture."

Quant à ses chances en course, le triple champion du monde reste combatif, tout en reconnaissant la solidité de ses rivaux : "Je vais faire de mon mieux, mais ils seront difficiles à battre."

Face à un duo Norris–Piastri en grande forme et une McLaren visiblement à l'aise sur ce tracé, Verstappen se sait outsider pour la victoire — un rôle rare, qu'il abordera avec pragmatisme.

Il y a 17 h

Deuxième sur la grille du Grand Prix d'Espagne 2025, Lando Norris a reconnu le travail accompli par son coéquipier Oscar Piastri, auteur de la pole. Le Britannique, légèrement en retrait après quelques imprécisions, se satisfait néanmoins du résultat collectif et reste concentré sur le défi du départ.

"Oscar a très bien roulé. Le rythme était clairement là, j'ai juste commis quelques petites erreurs."

Une performance solide qui permet à McLaren de verrouiller la première ligne, un scénario idéal sur le papier avant le départ : "C'est un bon résultat pour l'équipe, un joli doublé et un départ qui promet pour demain."

Mais Norris reste lucide sur la menace représentée par les pilotes de la deuxième ligne, notamment Verstappen et Russell, et sur l'importance du long sprint vers le premier virage : "Il y a une longue ligne droite jusqu'au virage 1, ce qui donne toujours un départ intéressant, et on a pas mal de gars rapides derrière nous, donc on ne les sous-estime pas. Un bon résultat aujourd'hui, je suis content."

En position idéale mais conscient des risques du départ, Norris se prépare à une course disputée — avec l'objectif évident de convertir cette première ligne en victoire.

Il y a 17 h

Oscar Piastri s'est offert la pole position du Grand Prix d'Espagne 2025 avec autorité, au terme d'un samedi maîtrisé. Le pilote australien, désormais leader du championnat, n'a pas caché sa satisfaction, d'autant plus qu'il revient de loin sur ce même circuit, un an après une qualification difficile.

"Très heureux. C'est un bon week-end jusqu'ici."

Pourtant, tout n'avait pas commencé sous les meilleurs auspices pour McLaren : "Ça n'avait pas très bien commencé, on galérait un peu, mais on a trouvé du rythme hier soir et aujourd'hui la voiture est incroyable. J'ai aussi réussi à faire de bons tours."

Cette pole prend d'autant plus de sens pour Piastri qu'elle efface le souvenir douloureux de l'édition précédente : "l y a douze mois, ce circuit ne m'avait vraiment pas souri, donc réussir un tel retournement aujourd'hui, c'est un super résultat."

Après un vendredi hésitant (mais dominant...), l'Australien et son équipe ont trouvé la clé pour faire parler la vitesse de la MCL39. Avec Norris à ses côtés en première ligne, McLaren s'offre une configuration parfaite pour aborder la course.

Il y a 17 h

Lance Stroll ne prendra pas le départ du Grand Prix d'Espagne 2025.

Aston Martin a confirmé dans un communiqué que son pilote souffre depuis six semaines de douleurs persistantes à la main et au poignet, que les médecins attribuent aux séquelles de l'opération qu'il avait subie début 2023, après sa chute à vélo.

Selon l'équipe médicale du Canadien, une nouvelle intervention est nécessaire pour traiter ces complications.

Le pilote se concentrera ensuite sur sa convalescence. Aucun remplaçant n'a été annoncé à ce stade.

Il y a 15 h

Détails sur le Grand Prix de F1 du Mexique 2024

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 Mexique | Mexico

Pneus
C3
C4
C5
Mexique
Course 20/24
FP1 25/10/2024 20:30
FP2 26/10/2024 00:00
FP3 26/10/2024 19:30
Qualifications 26/10/2024 23:00
Course 27/10/2024 21:00

 FALC (Faits à la con)

Troisième circuit le plus court de la saison, derrière Zandvoort et Monaco, il a cependant la plus longue distance de la pole au premier freinage (811 m).
De par son altitude, le niveau d'oxygène au circuit est à 78 % de celui au niveau de la mer. Il y a un effet sur les moteurs et l'aérodynamique.
Créé en 1821, le drapeau mexicain a son usage régi et encouragé par la loi (Ley Sobre el Escudo, la Bandera y el Himno Nacionales de 1984).

 Les données sur le circuit

 Infos générales

Premier Grand Prix : 1963
Sens : horaire
Nombre de tours : 71
Nombre de zones DRS : 3

 Distances

Longueur du circuit : 4.304 km

Ou encore... 32 119 canettes de 250 mL de Red Bull couchées

Longueur de la course : 305.354 km

Ou encore... 2 278 761 canettes de 250 mL de Red Bull couchées

 Virages

Nombre de virages : 17
Nombre de virages à gauche : 7
Nombre de virages à droite : 10

 Les stands

Vitesse limite dans les stands : 80 km/h
Distance d'allée des stands sous limiteur de vitesse : 378.00 m
Temps nécessaire pour purger un Drive-Through : 17.00 s

 Chronos

Tour en course le plus rapide : 1:17.774 (Valtteri Bottas, 2021)
Tour le plus rapide : 1:14.758 (Max Verstappen, 2019)

 Pole position

Côté de la pole position : gauche
Distance de la pole au premier freinage : 768.00 m

 Accélérateur et boîte de vitesses

Temps à pleine charge : 50 %
Distance à pleine charge : 65 %
Consommation d'essence : faible
Nombre de changements de vitesses en un tour : 35

Données F1 et Mercedes-AMG F1 Team, aucune affiliation ou autre. Ces données étaient valables avant que le Grand Prix de F1 ne se déroule.
Les éléments ont pu évoluer après le week-end de course : changement de tracé, nouveau record et etc.

 Les données pneumatiques Pirelli

 Pressions minimale de départ des slicks

Avant : 23.0 psi
Arrière : 21.0 psi

 Limites de carrossage

Avant : -3.00°
Arrière : -1.75°

 Pneumatique et piste

Evolution de la piste (FP1 aux qualifs) : élevée
Abrasion de l'asphalte : 2/5

 Résultats du Grand Prix de F1 de Mexique 2024

Pos. Pilote (Constructeur) Temps Pos. grille Gain/perte pos.* Vitesse moyenne Meilleur tour Points
1 C.Carlos SAINZ (Ferrari) 1:40:55.800 1   193.348 km/h 1:20.137 (T.62) 25
2 L.Lando NORRIS (McLaren) +4.705 3   1 194.430 km/h 1:19.691 (T.68) 18
3 C.Charles LECLERC (Ferrari) +34.387 4   1 197.794 km/h 1:18.336 (T.71) 16
4 L.Lewis HAMILTON (Mercedes) +44.780 6   2 192.785 km/h 1:20.371 (T.31) 12
5 G.George RUSSELL (Mercedes) +48.536 5   191.926 km/h 1:20.731 (T.63) 10
6 M.Max VERSTAPPEN (Red Bull) +59.558 2   4 191.591 km/h 1:20.872 (T.53) 8
7 K.Kevin MAGNUSSEN (Haas) +1:03.642 7   192.150 km/h 1:20.637 (T.61) 6
8 O.Oscar PIASTRI (McLaren) +1:04.928 17   9 193.525 km/h 1:20.064 (T.65) 4
9 N.Nico HÜLKENBERG (Haas) +1 tour (T.70) 10   1 191.885 km/h 1:20.748 (T.69) 2
10 P.Pierre GASLY (Alpine) +1 tour (T.70) 8   2 190.643 km/h 1:21.274 (T.67) 1
11 L.Lance STROLL (Aston Martin) +1 tour (T.70) 14   3 190.557 km/h 1:21.311 (T.55)
12 F.Franco COLAPINTO (Williams) +1 tour (T.70) 16   4 193.462 km/h 1:20.090 (T.50)
13 E.Esteban OCON (Alpine) +1 tour (T.70) Stands   7 192.097 km/h 1:20.659 (T.70)
14 V.Valtteri BOTTAS (Sauber) +1 tour (T.70) 15   1 191.088 km/h 1:21.085 (T.57)
15 G.Guanyu ZHOU (Sauber) +1 tour (T.70) 19   4 189.991 km/h 1:21.553 (T.56)
16 L.Liam LAWSON (Racing Bulls) +1 tour (T.70) 12   4 194.893 km/h 1:19.502 (T.67)
17 S.Sergio PÉREZ (Red Bull) +1 tour (T.70) 18   1 195.614 km/h 1:19.209 (T.70)
Ab F.Fernando ALONSO (Aston Martin) Freins (T.15) 13 187.306 km/h 1:22.722 (T.7)
Ab A.Alexander ALBON (Williams) Collision (T.0) 9 N/A N/A
Ab Y.Yuki TSUNODA (Racing Bulls) Collision (T.0) 11 N/A N/A

Les actus concernant le Grand Prix de F1 de Mexique 2024

Les brefs concernant le Grand Prix de F1 de Mexique 2024 (48)

Pour le Grand Prix du Mexique 2024, la FIA avait désigné une équipe de commissaires de course composée de Tim Mayer, Loïc Bacquelaine, Johnny Herbert et Alfonso Oros Trigueros.

FIA Steward et organisateur des championnats du monde FIA aux États-Unis, Tim Mayer est le fils de Teddy Mayer, ancien dirigeant de McLaren après la mort de Bruce McLaren. Tim a organisé des courses d'IndyCar à l'international de 1992 à 1998 et produit des émissions pour la télévision internationale sur plusieurs séries. En 1998, il est devenu Vice-Président Senior des opérations chez CART, avant de devenir COO d'IMSA en 2003. Depuis 2009, il collabore avec la FIA sur de nombreux championnats, dont la F1, le WEC et les rallyes mondiaux. Il est actuellement directeur indépendant de l'ACCUS et délégué FIA aux États-Unis, supervisant les événements de championnat du monde sur le sol américain.

Commissaire pour les championnats de Formule 1 et Formule 3 de la FIA, Loïc Bacquelaine est originaire des Ardennes, près du circuit de Spa-Francorchamps. Spécialisé en droit financier, il travaille au Luxembourg tout en occupant ses fonctions de commissaire. Il a une longue expérience en tant que commissaire pour diverses séries internationales, dont le Porsche Supercup, le TCR, la Le Mans Cup et le Porsche GT Cup. Il joue un rôle crucial dans l'arbitrage de compétitions variées au sein du sport automobile mondial.

Ancien pilote de Formule 1, Johnny Herbert a remporté trois Grands Prix et les 24 Heures du Mans en 1991 avec Mazda. Sa carrière en sport automobile débute à l'âge de 10 ans, avec le karting en 1974. Bien qu'il ait connu un accident grave en Formule 3000 en 1988, il a réussi à revenir en F1 en 1989 avec l'écurie Benetton. Après 160 courses en F1, il prend sa retraite en 2000. Depuis, il a continué à concourir dans des catégories GT et sportscars, avant de devenir consultant et commentateur à la télévision.

Commissaire national, Alfonso Oros Trigueros est actif dans le sport automobile depuis 1985. Vainqueur du championnat mexicain d'endurance GT-II en 1991 et de la National Racing Trucks Championship en 2004, il a ensuite occupé des postes de direction, notamment en tant que président de la Fédération mexicaine de sport automobile de 2015 à 2023. Membre de la FIA Volunteers & Officials Commission et directeur des catégories de support pour le FIA WEC, il fait également partie intégrante du comité d'organisation du Grand Prix du Mexique depuis 2015. Il a exercé son rôle de commissaire à de nombreux événements, notamment au Grand Prix du Mexique en 2023.

Carlos SAINZ | Ferrari

Carlos Sainz après sa victoire au Grand Prix du Mexique cru 2024 : "C'est incroyable de voir cette foule. J'ai ressenti leur soutien toute la semaine et j'ai l'impression d'avoir une grande base de fans au Mexique, ce qui m'a donné la force pour accomplir ce que j'ai fait."

"Je voulais vraiment celle-ci [de victoire]. J'en avais besoin pour moi. J'avais dit que je voulais une victoire de plus pour Ferrari, et le faire ici avec cette foule incroyable, c'est incroyable."

"Maintenant, il reste quatre courses, je veux en profiter au maximum. Si quelqu'un se présente, je ne reculerai pas."

Sur son dépassement sur Max Verstappen : "Je ne l'avais pas préparé, pour être honnête. J'étais juste un peu agacé au départ, d'avoir perdu la position face à lui, et je me suis dit qu'il fallait que je le surprenne d'une manière ou d'une autre parce que Max est super difficile à dépasser. Il l'a prouvé plusieurs fois."

"J'étais un peu loin, mais je me suis dit 'je n'ai rien à perdre et je vais tenter l'intérieur'. J'ai été très confiant au freinage au virage 1."

Lando NORRIS | McLaren

Lando Norris au micro de la F1 après sa deuxième place au Grand Prix du Mexique 2024 : "Ce fut une course très difficile. Les premiers tours, c'était surtout une question de rester en course et d'éviter les accidents. Carlos a fait une très bonne course, donc félicitations à lui et à Ferrari. J'ai fait de mon mieux."

Et à propos de Max Verstappen, qui a reçu deux pénalités de 10 secondes suite à ses batailles avec lui : "Je savais à quoi m'attendre [avec Max]. Je ne voulais pas m'attendre à ce genre de chose parce que j'ai beaucoup de respect pour Max en tant que pilote, mais j'étais prêt à anticiper quelque chose comme ça. Ce n'est pas une conduite très propre, à mon avis, mais je l'ai évité et c'était une bonne course."

Sur ses chances au championnat et le reste de la saison : "Je garde juste la tête baissée. Je fais de mon mieux, nous faisons un très bon travail en tant qu'équipe et aujourd'hui, nous étions probablement les plus rapides à la fin. Nous allons continuer à pousser."

Charles LECLERC | Ferrari

Charles Leclerc après sa troisième place au Grand Prix du Mexique 2024 : "Ce fut une course difficile. Le premier relais consistait surtout à gérer les températures, ce qui n'était pas simple, mais nous avons fait la meilleure course possible. Tout le week-end, j'ai été en difficulté, et la troisième place était le meilleur résultat que je pouvais obtenir de mon côté."

Il félicite son coéquipier, vainqueur de la course après la pole position de la veille : "Une course incroyable de Carlos et un bon week-end global pour l'équipe, ce qui est positif."

Sur le meilleur tour réalisé dans les derniers moments de la course pour aider au championnat constructeurs : "Nous travaillons extrêmement bien en équipe. Cela fait maintenant plusieurs courses que nous sommes au niveau où nous devrions être. Le championnat constructeurs reste notre objectif, et avec des week-ends comme celui-ci, nous nous en rapprochons. J'espère que nous pourrons continuer dans cette direction et remporter le championnat constructeurs."

Max VERSTAPPEN | Red Bull

Zak Brown, PDG de McLaren, sur Sky Sports F1 à propos des pénalités de Max Verstappen suite à ses batailles extrêmes avec son pilote, Lando Norris : "[Les pénalités] n'étaient probablement pas suffisantes. Je veux dire, ça devient un peu ridicule. J'applaudis les commissaires de la FIA. Il y en a assez. Essayons juste d'avoir des courses propres à l'avenir."

"Je pense que les commissaires font leur travail, et cela est clair au vu des pénalités infligées. Les commissaires ont fait un bon travail ce week-end."

Max VERSTAPPEN | Red Bull

Que pense de Max Verstappen sur ses duels avec Lando Norris et donc ses pénalités ? Il semble être focalisé sur un autre problème que son pilotage et l'avoue sur Sky Sports F1 : "Le problème, c'est que, quand vous êtes plus lent, vous êtes mis dans ce genre de situations. Je ne vais pas abandonner facilement."

Pour le Néerlandais, c'est son rythme qui le met dans cette situation : "Au final, il ne s'agit pas d'être d'accord ou pas avec les pénalités - la seule chose, c'est que 20 secondes, c'est quand même beaucoup - mais le plus gros problème aujourd'hui, et ce qui m'inquiète aussi, c'est notre rythme en course. Il n'était vraiment pas bon, et c'est quelque chose que nous devons analyser. Même sans ces pénalités, nous n'avions aucune chance de nous battre à l'avant."

"Je ne suis pas inquiet [pour le titre]. C'était une course vraiment mauvaise pour nous, mais je sais aussi que nous pouvons faire bien mieux que ça, donc nous allons simplement continuer à travailler."

Et que pense son patron, Christian Horner ? Il a indiqué au même micro de Sky : "Max est sorti de la piste au virage 4, puis au 7, quand Lando a laissé la porte ouverte très tardivement, et les deux sont sortis à cet endroit."

"Le problème, c'est que je pense qu'on commence à entrer sur un terrain dangereux : à quel moment un plongeon audacieux sera-t-il acceptable ?"

Pour lui, les pénalités infligées à son pilote sont dures : "Je pense vraiment que la FIA et les pilotes doivent se réunir et décider de ce qui est acceptable ou non. Pour moi, deux pénalités de 10 secondes, c'était un peu sévère aujourd'hui."

Pour finalement rejoindre son pilote à propos du rythme de la RB20 : "Il faut toujours jouer avec les règles. Nous allons analyser cette course et en tirer des leçons, mais ce qui est plus important pour nous aujourd'hui, c'est que nous n'avions tout simplement pas le rythme. C'est là-dessus que nous allons nous concentrer dans les cinq prochains jours."

La grille de départ du Grand Prix du Mexique 2024 est désormais officielle. Carlos Sainz, après une performance impressionnante en qualifications, partira en pole position devant Max Verstappen, qui s'élancera en deuxième position. Lando Norris complète le trio de tête, confirmant la compétitivité de McLaren ce week-end.

Derrière eux, Charles Leclerc prend la quatrième place, suivi de George Russell (P5) et Lewis Hamilton (P6) pour Mercedes. Kevin Magnussen, auteur d'un solide tour, s'élancera en septième position, juste devant Pierre Gasly (P8) pour Alpine. Alex Albon (P9) et Nico Hülkenberg (P10) complètent le top 10.

Esteban Ocon, quant à lui, sera contraint de s'élancer depuis la voie des stands suite à une pénalité pour changement de batterie et de centrale électronique.

Les déceptions notables incluent Sergio Pérez, qui, devant son public, ne partira que 18e, et Oscar Piastri, éliminé en Q1, qui s'élancera de la 17e place.

La grille promet un départ animé, avec des enjeux importants pour plusieurs équipes en quête de points décisifs au championnat des constructeurs... voire des pilotes.

Charles LECLERC | Ferrari

Charles Leclerc qui reprend "Que se paso ? Old el paso ? No no José." de Jonathan Cohen, alias Marc de "La Flamme", n'était clairement dans aucun bingo F1 2024.

Stratégies, sets à disposition des pilotes pour la course et deltas de distance en accélération entre les gommes, voici les infographies Pirelli pour le Grand Prix du Mexique 2024.

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